ÉDITION DOUBLE: LE PATRIOTISME DE PACOTILLE D'ALI BONGO, ET LE GABON DE LÉON MBA (II)
LE PATRIOTISME EST LE DERNIER REFUGE DES SCÉLERATS
C'est l'écrivain Anglais Samuel Johnson qui notait et affirmait en son temps (1775) que le patriotisme politicien était le dernier refuge des vauriens. L'aphorisme mérite d'être rappelé lorsqu'on voit célébrer l'idée d'un patriotisme bongoïste qui demande aux gabonais de tout accepter, sauf la remise en question de la famille gouvernante.
1. La patrie et ses symboles sont des patrimoines communs
La patrie, son drapeau, son hymne nationale, ses institutions sont des patrimoines nationaux et collectifs. C'est pour cette raison que nous ne cacherons pas notre détermination à lutter contre les utilisations exclusives et odieusement partisanes que fait Ali Bongo, de ces héritages communs. Aucun parti, aucune région et AUCUNE FAMILLE ne sauraient se prévaloir à eux seuls des attributs de la Nation. Parler de patrie, pour Ali Bongo, tient de l'effronterie, car la crise de la notion patriotique au Gabon vient de la destruction de cette notion par les manières de gouverner des Bongo qui ont placé le clanisme et favoritisme en premier chef de leurs prises de décisions. Comment quelqu'un qui a un faux CV comme Ali Bongo, une fausse mère naturelle, un faux lieu de naissance, 3 faux actes de naissances, une obtention du bac ambigüe issue d'une session spéciale convoquée par son père, une entrée en politique ne répondant aucunement á une progression normale, des postes ministériels passe-droit, une accession á la présidence qui fut une parodie avec sa belle mère comme censeur de cette élection, une armée-milice qui na pas hésité á tuer des gabonais á Port-Gentil comme des pigeons, viendrait nous dire qu'il veut veiller á la formation de l'esprit citoyen au Gabon? Comment peut on emprisonner les gens dans un carcan rigidement familial et leur demander d'avoir une attitude patriotique envers ce même état qui est désormais synonyme de la famille Bongo et donc de l'imposture?
2. Le patriotisme n'est pas qu'une question de doctrine ou de slogan
Partout au monde, le patriotisme est d'abord une question d'identité. Les gabonais doivent se sentir GABONAIS et la direction du pays doit être le reflet de ce sentiment d'appartenance. Mais la même personne qui demande aux gabonais du patriotisme a tout l'équipage de son avion présidentiel qui sillonne le ciel dans toutes les directions, qui est français. Même les hôtesses sont françaises. Il n'y a certainement pas de gabonaises pouvant servir le saumon et le caviar au prince! Rassurez-vous, les coupés-coupés ne sont pas au menu dans l'avion présidentiel. La présidence de la république gabonaise est désormais truffée de non nationaux á des postes de souveraineté, est-ce patriotique d'avoir plus confiance aux étrangers? Le patriotisme ne se fait pas dans le vide; il s'établi suivant certaines valeurs. Le patriotisme fournit une occasion de dépasser la partisannerie et permettre un rassemblement de tous. Mais quand on a chassé de l'administration gabonaise ceux qui sont soupçonnés d'avoir fait campagne pour d'autres candidats ou ceux qui n'ont pas soutenu Ali Bongo, peut-on venir demander du patriotisme aux Gabonais? On ne peut pas demander du patriotisme aux Gabonais, quand on traine le pays vers la féodalité. N'oublions pas, chers lecteurs, que dans l'ordre féodal, la fidélité des habitants est dirigée vers une personne, un homme, un seigneur. L'état est incarné par ce seigneur, ce prince. Dans une nation, par contre, la fidélité des citoyens est dirigée vers la nation, l'état. Il n'y a pas de seigneur. Alors, chers lecteurs, qui peut douter aujourd'hui qu'au Gabon, l'état soit supplanté et substitué par les Bongo? Alors nous sommes en pleine féodalité, il ne faut pas se le cacher. Comment Ali Bongo peut-il demander aux gabonais de se passionner d'un Gabon qui disparait sous l'emprise de sa famille? Peut-on concilier la conception familiale ou lignagère du pouvoir tel qu'exercé par les Bongo, et l'amour de la patrie? Le patriotisme ce n'est pas qu'un gimmick politique, c'est d'abord l'harmonie entre un peuple souverain, un sol, un territoire, une nation, une façon de se sentir et d'agir, et non pas la simple construction idéologique autour de la personne d'Ali Bongo, que veulent en faire les bongoïstes.
Quand Samuel Johnson écrivait que le patriotisme était le dernier refuge des scélérats, il ne parlait pas de l'amour désintéressé et généreux qu'ont peut avoir envers son pays, mais plutôt de ce prétendu patriotisme exhibitionniste, dont se servent des gens comme Ali Bongo, pour masquer leurs intérêts égoïstes et ceux de leur famille. Sur ce blog nous disons non au patriotisme monarchique et oui au patriotisme citoyen.
LE GABON DE LÉON MBA (II)
La suite, demain...
C'est l'écrivain Anglais Samuel Johnson qui notait et affirmait en son temps (1775) que le patriotisme politicien était le dernier refuge des vauriens. L'aphorisme mérite d'être rappelé lorsqu'on voit célébrer l'idée d'un patriotisme bongoïste qui demande aux gabonais de tout accepter, sauf la remise en question de la famille gouvernante.
1. La patrie et ses symboles sont des patrimoines communs
La patrie, son drapeau, son hymne nationale, ses institutions sont des patrimoines nationaux et collectifs. C'est pour cette raison que nous ne cacherons pas notre détermination à lutter contre les utilisations exclusives et odieusement partisanes que fait Ali Bongo, de ces héritages communs. Aucun parti, aucune région et AUCUNE FAMILLE ne sauraient se prévaloir à eux seuls des attributs de la Nation. Parler de patrie, pour Ali Bongo, tient de l'effronterie, car la crise de la notion patriotique au Gabon vient de la destruction de cette notion par les manières de gouverner des Bongo qui ont placé le clanisme et favoritisme en premier chef de leurs prises de décisions. Comment quelqu'un qui a un faux CV comme Ali Bongo, une fausse mère naturelle, un faux lieu de naissance, 3 faux actes de naissances, une obtention du bac ambigüe issue d'une session spéciale convoquée par son père, une entrée en politique ne répondant aucunement á une progression normale, des postes ministériels passe-droit, une accession á la présidence qui fut une parodie avec sa belle mère comme censeur de cette élection, une armée-milice qui na pas hésité á tuer des gabonais á Port-Gentil comme des pigeons, viendrait nous dire qu'il veut veiller á la formation de l'esprit citoyen au Gabon? Comment peut on emprisonner les gens dans un carcan rigidement familial et leur demander d'avoir une attitude patriotique envers ce même état qui est désormais synonyme de la famille Bongo et donc de l'imposture?
2. Le patriotisme n'est pas qu'une question de doctrine ou de slogan
Partout au monde, le patriotisme est d'abord une question d'identité. Les gabonais doivent se sentir GABONAIS et la direction du pays doit être le reflet de ce sentiment d'appartenance. Mais la même personne qui demande aux gabonais du patriotisme a tout l'équipage de son avion présidentiel qui sillonne le ciel dans toutes les directions, qui est français. Même les hôtesses sont françaises. Il n'y a certainement pas de gabonaises pouvant servir le saumon et le caviar au prince! Rassurez-vous, les coupés-coupés ne sont pas au menu dans l'avion présidentiel. La présidence de la république gabonaise est désormais truffée de non nationaux á des postes de souveraineté, est-ce patriotique d'avoir plus confiance aux étrangers? Le patriotisme ne se fait pas dans le vide; il s'établi suivant certaines valeurs. Le patriotisme fournit une occasion de dépasser la partisannerie et permettre un rassemblement de tous. Mais quand on a chassé de l'administration gabonaise ceux qui sont soupçonnés d'avoir fait campagne pour d'autres candidats ou ceux qui n'ont pas soutenu Ali Bongo, peut-on venir demander du patriotisme aux Gabonais? On ne peut pas demander du patriotisme aux Gabonais, quand on traine le pays vers la féodalité. N'oublions pas, chers lecteurs, que dans l'ordre féodal, la fidélité des habitants est dirigée vers une personne, un homme, un seigneur. L'état est incarné par ce seigneur, ce prince. Dans une nation, par contre, la fidélité des citoyens est dirigée vers la nation, l'état. Il n'y a pas de seigneur. Alors, chers lecteurs, qui peut douter aujourd'hui qu'au Gabon, l'état soit supplanté et substitué par les Bongo? Alors nous sommes en pleine féodalité, il ne faut pas se le cacher. Comment Ali Bongo peut-il demander aux gabonais de se passionner d'un Gabon qui disparait sous l'emprise de sa famille? Peut-on concilier la conception familiale ou lignagère du pouvoir tel qu'exercé par les Bongo, et l'amour de la patrie? Le patriotisme ce n'est pas qu'un gimmick politique, c'est d'abord l'harmonie entre un peuple souverain, un sol, un territoire, une nation, une façon de se sentir et d'agir, et non pas la simple construction idéologique autour de la personne d'Ali Bongo, que veulent en faire les bongoïstes.
Quand Samuel Johnson écrivait que le patriotisme était le dernier refuge des scélérats, il ne parlait pas de l'amour désintéressé et généreux qu'ont peut avoir envers son pays, mais plutôt de ce prétendu patriotisme exhibitionniste, dont se servent des gens comme Ali Bongo, pour masquer leurs intérêts égoïstes et ceux de leur famille. Sur ce blog nous disons non au patriotisme monarchique et oui au patriotisme citoyen.
LE GABON DE LÉON MBA (II)
La suite, demain...
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