BUT WHO IS AFRAID OF THE TRUTH? MAIS QUI A DONC PEUR DE LA VÉRITÉ?






English version


A Text from several Gabonese citizens, represented by Désiré Ename, recently published by Echos du North and also posted on our blog, has provoked many reactions. Nothing surprising because that text departs from the usual submissiveness with which Gabonese people often tend to treat those who do them wrong. But the proof that the text deserves attention and reading is the reaction of some readers from American academia who wrote to ask us to elaborate on the theme of the indictment, mainly the support that the first American citizen in Gabon provides to the dictatorship that stifles the population. A former U.S. Peace Corps volunteer in Gabon, he told us to have stayed in Lebamba in the 80s, now a professor at a large university, found this situation to be intolerable because such support could have been understood during the cold war between the USSR and the USA, but in today's world, there is no justification for the continuation of support for dictators. The same gentleman gave us the suggestion to send an invitation to Ambassador Benjaminson, to a public debate on his support for the Ali Bongo regime. This professor argued that a U.S. diplomat cannot refuse an invitation to debate, because it is the essence of democracy in their country.

In our discussion, we responded to the professor that his idea of a debate was excellent, but what we think Eric Benjaminson never would accept such an exercise and so would the regime in power in Gabon because holding such a public debate would allow the truth to be told. To the question of why we were so pessimistic, we said: Benjaminson, Ali Bongo and all observers of Gabonese politics, know what game Benjaminson is playing. But outside of a few diehards like Désiré Ename, our blog, Marcel Djabioh, Marc Ona Essangui, George Mpaga and others, no one dares to pierce the abscess and drain the pus. Everyone pretends and Benjaminson is first among them. He will not allow himself to be subjected to ridicule in a debate where he has everything to lose. He will never accept the debate simply because he is afraid of the truth.

Why do we think Benjaminson afraid of the truth? Because he had to lie when he had to justify his veto to the travels of Me Paulette Oyane Ondo at the invitation of the State Department. Why lie for something our compatriot never requested? It would have been enough for the ambassador to simply say that after reflection, Me Paulette Oyane Ondo’s trip was judged not helpful to the regime in Gabon and that he, to keep good relations with the regime, had decided to suspend the trip etc ... All analyzes by sensible people who have been asked to give their opinion about Benjaminson’s motives, converge to this conclusion. But the ambassador, thinking that he is smart and that Gabonese people are basically silly, went with a ridiculous fantasy and a caricature of trial of intent toward Gabonese newspapers, using them as a scapegoat in the justification of his attempt to muzzle a voice that bothers Gabon’s Ali Bongo regime. Lies, says psychoanalysis, is the invention of a reality that does not exist. Benjaminson’s veto has for justification a "reality that does not exist" and is based on shameful a lie!

But Benjaminson veto makes us realize the confluence between Ali Bongo and him when it comes to silencing Gabonese citizens. But more and more citizens valiantly represented by Désiré Ename, who every week by his pen gives back to the people a bit of their sovereignty through the right to free speech and free thoughts. When someone is prevented to speak, to have access to a forum in order to protect an impostor, you will never find the right words to justify this ineptness. But supporters of freedom in Gabon will not get discouraged because they know that at all times and in all places, those who aspired to freedom and the highest knowledge were persecuted by ignorant people who were afraid of the truth and thought they could suffocate it with lies. M Benjaminson, by wanting to prevent the truth about Ali Bongo to be known in a public places, you fan the flames of determination of Gabonese people to liberate themselves.


Version française


Le texte de plusieurs citoyens gabonais, représentés par Désiré Ename, récemment publié par Echos du Nord et repris sur notre blog, a suscité de nombreuses réactions. Rien de surprenant car le texte tranche du larbinisme habituel avec lequel les gabonais ont souvent tendance à s’adresser à ceux qui leur font du tort. Mais ce qui prouve que ce texte mérite attention et lecture, est la réaction de certains lecteurs des milieux universitaires américains qui nous ont écrit pour nous demander d’élaborer sur le thème central du réquisitoire; notamment le support que le premier citoyen Américain au Gabon porterait à la dictature qui étouffe la population. Pour un ancien volontaire américain du Peace Corps au Gabon, il nous a dit avoir séjourné à Lébamba dans les années 80s, aujourd’hui professeur dans une grande université, cette situation est intolérable car on aurait pu comprendre de tels soutiens au temps de la guerre froide entre l’URSS et les USA; mais dans le monde d’aujourd’hui, rien ne justifiait la continuation des soutiens aux dictateurs. Le même monsieur nous a fait la suggestion d’envoyer à l’ambassadeur Benjaminson, une invitation à un débat public sur son soutien au régime Bongo. Ce professeur argumentant qu’un diplomate américain ne saurait refuser une invitation au débat, car c’est là l’essence même de la démocratie de leur pays.

Dans notre échange, nous avons répondu au professeur que son idée de débat était excellente, mais qu’a notre avis jamais Eric Benjaminson n’accepterait un tel exercice et jamais le régime en place au Gabon n’accepterait la tenue d’un tel débat public ou les vérités seront dites. A la question de savoir pourquoi nous étions si pessimistes, nous avons répondu que: et Benjaminson, et Ali Bongo, et tous les observateurs de la politique gabonaise, savent à quoi rime le jeu de Benjaminson. Mais personne en dehors de quelques irréductibles comme Désiré Ename, notre blog, Marcel Djabioh, Marc Ona Essangui, George Mpaga et les autres, n’ose crever l’abcès et évacuer le pus. Tout le monde fait semblant et Benjaminson en premier. Il ne va pas se permettre de se faire ridiculiser dans un débat où il a tout à perdre. Il n’acceptera jamais le débat tout simplement parce qu’il a peur de la vérité.

Pourquoi pensons-nous que Benjaminson a peur de la vérité? Parce qu’il a dû mentir quand il lui a fallu justifier son veto au déplacement de Maitre Paulette Oyane Ondo sur invitation du Département d’Etat. Pourquoi mentir pour quelque chose que notre compatriote n’avait jamais sollicitée? Il suffisait à l’ambassadeur de dire tranquillement qu’après réflexion, ce déplacement de Maitre Paulette Oyane Ondo n’arrangeait pas le régime en place au Gabon et que lui, pour garder de bons rapports avec ce régime, avait décidé de suspendre le périple etc… Toutes les analyses de gens sensées à qui on a demandé de donner leur opinion sur les motivations de Benjaminson, convergent vers cette conclusion. Mais l’ambassadeur, se croyant malin et pensant que le gabonais est fondamentalement idiot, y est allé d’un ridicule fantasme et d’un caricatural procès d’intention envers des organes de presse gabonais, les utilisant comme bouc émissaire dans la justification de ce qui restera une tentative de muselage d’une voix gabonaise qui dérange le régime Ali Bongo. Le mensonge, nous dit la psychanalyse, est l’invention d’une réalité qui n’existe pas. Le veto de Benjaminson a pour justification une «réalité qui n’existe pas» et est donc basé sur un mensonge honteux!

Mais le veto de Benjaminson nous fait réaliser la confluence la confluence entre ce dernier et Ali Bongo, quand il s’agit de faire taire les Gabonais. Mais de plus en plus de citoyens gabonais, vaillamment représentés par Désiré Ename qui, chaque semaine, par sa plume, rend au peuple une partie de sa souveraineté par le biais du droit à la libre expression et à la libre pensée. Quand on empêche quelqu’un de s’exprimer, d’avoir accès à une tribune, afin de protéger un imposteur, on ne trouvera jamais les mots exacts pour justifier cette maladresse. Mais les partisans de la liberté au Gabon ne se décourageront jamais, car ils savent que de tous temps, et en tous lieux, ceux qui aspiraient à la liberté et aux plus hautes connaissances ont été persécutés par des ignorants qui avaient peur de la vérité et pensaient pouvoir l’étouffer. M Benjaminson, en voulant empêcher que la vérité sur Ali Bongo ne se dise sur la place publique, vous attiser la flamme de la détermination des Gabonais à se libérer.

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