THE MINISTRY OF BUDGET ERASES SYLVIA BONGO’S "CHARITY" PUNCTURES FROM THE FINANCE LAW. LE MINISTÈRE DU BUDGET FAIT GOMMER LA LOI DES FINANCES POUR FAIRE DISPARAITRE LES TRACES DES PONCTIONS «CARITATIVES» DE SYLVIA BONGO
The
lady of heart in her taxpayers funded charity
La Dame de cœur dans sa bienfaisance au frais du
contribuable
English version
Dear readers, the jokers who run the show in Gabon have once again shown us all the features of the banana governance of our unfortunate country. Indeed we showed in our previous post how Sylvia Bongo was funding her charitable ostentations, at the expense of those receiving her gifts; a kind of return to sender which in Gabon takes the turn of an expression of generosity by this lady of heart who wears jewelry by Van Cleef & Arpels, and likes to lounge at Claridge's in London for more than 3 million CFA francs a night, during her many stay in that city. Therefore when the obscene punctures made by Sylvia Bongo in Gabon’s treasury, became known, instead of receiving a coherent explanation as they are entitled to expect from their leaders, Gabonese citizens witnessed a banana republic style erasure of the contents of the 2013 Finance Act, published on the website of the Ministry of the Budget. For several hours now, the Finance Act of the Republic of Gabon has been stealthily modified to remove mention of any withdrawal by the lady of heart. So please hide the corruption that Gabonese people should not see!
But the problem with those jesters who run Gabon is that often, they do not think before acting. They do not think because in acting as they just did, using stealth erasure to scrub the Finance Act, they forgot that this document represented a law passed in parliament and that any changes to its content must obey rules and procedures as well as discussion for adoption that are clearly defined. You see dear readers, the Finance Act is a very serious and official document which should not be amended or erased like a vulgar pun arrow, to try to hide the wrongdoing and looting of the country by the ruling family. To erase the Finance Act stealthily, is to encroach on the Gabonese parliamentarians’ domain, who naturally do not care, as they are there to begin with, by the desire of the prince.
Dear readers, knowing that the Finance Act determines the revenues and expenditures of the State and that Parliament passed the finance bill in its entirety, the 1 billion CFA francs intended for Sylvia Bongo have been, as absurd and ridiculous as it may seem, endorsed by law. Therefore, it was necessary to amend this document by parliament for the modified version that appears now on the website of the Ministry of the Budget, to be legitimate. But in a country where the president has a fake birth certificate, procedural orthodoxy: who cares! But, dear readers, how seriously can we take the Gabonese Finance Act if entire budget line items can be chlorinated to simply hide the fact of the looting by the ruling family? But how can we believe in the integrity and sincerity of the organic document governing the state budget? If you can make disappear any trace of Sylvia Bongo in this document in a little hocus-pocus, what else are they hiding by this mechanism? What other looting are hidden away from the prying eyes of our readers who have the misfortune of being too savvy and know how to read between the lines?
More importantly, dear readers, is that these are the documents that Gabon presents to the IMF and international institutions. However, what is the legal significance of a document that those in power do not hesitate to falsify directly, bypassing all the provisions of the law? In principle, the Finance Act can only be changed through corrective amendments presented to the Parliament. But the regime has just proven to us that it operates by extra-parliamentary falsifications.
So goes the Bongo’s Gabon!
Version française
Chers lecteurs, les plaisantins qui dirigent le Gabon viennent encore de démontrer toutes les caractéristiques bananières de la gouvernance de notre malheureux pays. En effet nous vous démontrions dans notre précédent billet comment Sylvia Bongo faisait financer ses ostentations caritatives, aux frais de ceux recevant ses dons; une espèce de retour à l’envoyeur qui au Gabon prend la tournure d’expression de grande générosité par cette dame de cœur qui se bijoute chez Van Cleef & Arpels, et se prélasse au Claridge’s à Londres moyennant plus de 3 millions de francs CFA la nuit, lors de ses nombreux passages dans cette ville. Suite donc à l’ébruitement des ponctions pour le moins obscènes faites par Sylvia Bongo à la trésorerie gabonaise, au lieu d’avoir droit à une explication cohérente comme sont en droit de l’attendre de leurs dirigeants, les citoyens gabonais, ils ont plutôt été témoins d’un gommage bananier du contenu de la loi des finances 2013, publié sur le site internet du Ministère du Budget. Depuis quelques heures, la loi de finances de la république gabonaise a été furtivement modifiée, pour en extraire la mention de tout prélèvement par la dame de cœur. Veuillez donc cacher cette corruption que les gabonais ne sauraient voir!
Mais le problème avec les bouffons qui dirigent le Gabon est qu’ils ne réfléchissent pas souvent avant d’agir. Ils ne réfléchissent pas car en agissant de la sorte, en utilisant le gommage furtif de la loi des finances, ils ont oublié que ce document représentait une loi votée au parlement et que toute modification à son contenu obéissait à des règles et procédures de discussion et d'adoption clairement définies. Voyez-vous chers lecteurs, la loi des finances est un document très sérieux et très officiel qu’on ne devrait pas comme cela amender ou gommer comme un vulgaire jeu de mots fléchés pour cacher les actes répréhensibles de pillage du pays par la famille régnante. Gommer la loi des finances de cette manière furtive revient à empiéter sur le domaine réservé aux parlementaires gabonais, qui naturellement s’en fouettent, vu qu’ils ne sont là que par le désir du prince.
Chers lecteurs, sachant que la loi des finances détermine les ressources et les charges de l'État et que le Parlement vote la loi des finances dans son ensemble, les 1 milliard de franc CFA prévue pour Sylvia Bongo ont donc été, aussi absurde et ridicule que cela puisse paraitre, entérinés par la loi. Par conséquent, il aurait fallu amender ce document par voie parlementaire pour que la version gommée qui apparait désormais sur le site du ministère du Budget, soit légitime. Mais dans un pays où le président de la république a un faux acte de naissance, de l’orthodoxie procédurale, on s’en fiche! Mais sérieusement, chers lecteurs, quel sérieux peut-on accorder à la loi des finances gabonaise si des lignes budgétaires entières peuvent être javellisée pour simplement masquer le pillage fait la famille régnante? Mais comment peut-on croire en l’intégrité et à la sincérité du document organique régissant le budget de l’état? Si on peut faire disparaitre toute trace de Sylvia Bongo de ce document en un petit tour de passe-passe, que nous cache-t-on de plus par ce mécanisme? Quels autres actes de pillage sont dissimulés loin des regards inquisiteurs de nos lecteurs qui ont la malchance d’avoir trop de jugeote et de savoir lire entre les lignes?
Le plus grave, chers lecteurs, est que ce sont ces documents que le Gabon présente au FMI et aux institutions internationales. Mais quelle est la portée juridique d’un document que les tenants du pouvoir n’hésitent pas à falsifier en direct, passant outre toutes les dispositions de la loi? En principe, la loi des finances ne se modifie que par le truchement d’amendements rectificatifs présentés au Parlement. Mais le régime vient de nous prouver qu’il opère à des falsifications extra parlementaires
Ainsi va le Gabon des Bongo!
Comments
Post a Comment