MARC ONA ESSANGUI INVITED TO TAKE PART TO THE ANNUAL MEETING OF THE BOARD OF GOVERNORS OF THE AFRICAN DEVELOPMENT BANK! MARC ONA ESSANGUI INVITÉ Á PRENDRE PART Á LA RÉUNION ANNUELLE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT!
English version
The prominent member of the free Gabonese civil society, Marc Ona Essangui, has just been invited by the African Development Bank (ADB) to participate to their annual board meeting to take place in Morrocco in about a month’s time. This invitation is very significant because everybody knows that Ali Bongo regime’s is doing everything it can to muzzle the free Gabonese civil society. It is therefore interesting that at a time when Ali Bongo is pulling all the stops to prevent members of the free civil society to express themselves as has been recently observed with Eric Benjaminson preventing Paulette Oyane Ondo from travelling to the Washington, or the Minister of the Interior, Jean Francois Ndongou, threatening to close down Ernest Tomo’s church because the free civil society sometimes has meetings there; outside Gabon, people are taking note of the relevance of this free civil society and the importance of the work it does. When serious Gabonese people are sought at international gathering, the invited are rarely members of Ali Bongo’s inner circle. This should be an indication of two things: a) that Ali Bongo cannot prevent people outside Gabon to take notice of the work of the free civil society; b) the type of people Ali Bongo has around him who are totally undistinguished.
What is the Annual meeting of the Board of Governors of the ADB?
The Board of Governors is the Bank’s supreme organ. It is comprised of ministers and high level officials of economic and financial institutions in the Bank’s member countries. Every member country is represented on the board by a governor and the governors meet annually to review the activities of the Bank. It is to this meeting that Marc Ona Essangui has been invited. This is not a small thing.
Why is this invitation significant?
This invitation is another indication that in the end, the power of ideas will always overcome that of the intimidation of a dictatorship. Marc Ona Essangui and the members of the free Gabonese civil society only have the power of their arguments and of their ideas, while Ali Bongo has the power of the gun. The free civil society’s ideas have power and this is being recognized abroad. The free civil society wants to change the paradigm of how Gabon is governed and how the Gabonese people are being railroaded and robbed from their money and resources. The Gabonese free civil society has a powerful lens through which they observe the Gabonese economy and that lens can be very useful to the ADB.
Ali Bongo cannot stop the truth about Gabon from being heard
From time immemorial, dictatorial rulers have always believed that the rules do not apply to them; that in fact they are the rule. They like to think that the rules should accommodate them and not the other way around. Dictators even believe that scientific truths should be ignored just to suit them. When Nicolaus Copernicus described his discovery that the Earth rotates around the Sun and consequently that it is the Sun and not the Earth which is the center of the solar system, the dictators of his time declared that this was blasphemy and that Copernicus should be excommunicated. The same treatment was applied to Galileo, Descartes and Isaac Newton among others. But it is they who have revolutionized science and the dictators who tried to silence them have been sent to the dust bins of history where they belong. Like these eminent scientists, members of the free Gabonese civil society have the method, the facts and the truth on their side; they know they are right, someday the rest of the Gabonese population will recognize these members of the free civil society as extraordinary citizens.
As a reader to this blog told us, when the story of Gabon in the beginning of the 21st century will be written, one of the Gabonese citizen who will be deserving of an entire chapter would be Marc Ona Essangui. The Ali Bongo’s regime does not want the Gabonese to realize the value of citizens like Marc Ona Essangui. But what is taken for granted in a regime of obscurantism, like dictators forcing people to believe that Copernicus was a trouble makers, will change when the people become more enlightened. The universe did not change; it was the people who changed to accept that Copernicus was right; similarly Marc Ona Essangui and the Gabonese free civil society are ahead of their time. One day, the totality of the Gabonese people will recognize that this civil society was right and that the dictatorship was an imposture. The time for this realization is closer than many think. In Gabon as elsewhere, the truth always empowers ordinary men and women to take their destiny in their own hands and force the gun wielding dictators who impose themselves upon the people, to flee into exile or look for the nearest hiding place.
Version française
Le membre éminent de la société civile libre, Marc Ona Essangui, vient d'être invité par la Banque Africaine de Développement (BAD) à participer à sa réunion annuelle du Conseil d’Administration qui aura lieu au Maroc dans environ un mois. Cette invitation est très importante car tout le monde sait que le régime Ali Bongo fait tout ce qu'il peut pour museler la société civile libre gabonaise. Il est donc intéressant de noter qu'au moment où Ali Bongo fait tout en son pouvoir pour empêcher les membres de la société civile libre de s'exprimer, comme on l’a récemment observé avec Eric Benjaminson qui a empêché Paulette Oyane Ondo de se rendre à Washington, ou avec le ministre de l'Intérieur, Jean François Ndongou, menaçant de fermer l'église d’Ernest Tomo, car la société civile libre y tient parfois des réunions; hors du Gabon, les gens prennent acte de la pertinence de cette société civile libre et de l'importance du travail qu'elle fait. Lorsqu’on a besoin de gabonais sérieux de niveau international, les invités sont rarement membres de l’entourage d’Ali Bongo. Cela devrait être une indication de deux choses: a) qu’Ali Bongo ne puisse pas empêcher les gens hors du Gabon de prendre connaissance du travail de la société civile libre, b) les personnes qu’Ali Bongo a autour de lui sont totalement sans éclat.
Qu’est-ce que la réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de la BAD?
Le Conseil des Gouverneurs est l'organe suprême de la Banque. Il est composé de ministres et de hauts responsables des institutions économiques et financières des pays membres de la Banque. Chaque pays membre est représenté au conseil par un Gouverneur et ces derniers se réunissent chaque année pour examiner les activités de la Banque. C'est à cette réunion que Marc Ona Essangui a été invité. Ce n'est pas une petite affaire.
Pourquoi est-ce cette invitation importante?
Cette invitation est une autre indication qu’en fin de compte, le pouvoir des idées supplante toujours celui de l'intimidation d'une dictature. Marc Ona Essangui et les membres de la société civile gabonaise libre détiennent seulement le pouvoir de leurs arguments et de leurs idées, alors qu’Ali Bongo a le pouvoir des armes. Les idées de la société civile libre ont pourtant un énorme pouvoir, ce qui est d’ailleurs reconnu à l'étranger. La société civile libre veut changer le paradigme de la façon dont le Gabon est gouverné et comment le peuple gabonais est dépouillé de son argent et de ses ressources. La société civile libre gabonaise a une puissante loupe au travers de laquelle elle observe l'économie gabonaise et cette lentille peut être très utile à la BAD.
Ali Bongo ne peut pas empêcher la vérité sur le Gabon de se faire connaitre
Depuis des temps immémoriaux, les dirigeants dictatoriaux ont toujours cru que les règles ne s'appliquent pas à eux; qu'en fait, ils sont la règle. Ils aiment à penser que les règles devraient s’adapter à eux et non l'inverse. Les dictateurs pensent même que les vérités scientifiques doivent être ignorées quand elles leurs sont inconvenantes. Lorsque Nicolas Copernic a décrit sa découverte que la Terre tournait autour du Soleil et que par conséquent c'est le Soleil et non la Terre qui était le centre du système solaire, les dictateurs de son temps ont déclaré que c'était un blasphème et que Copernic devait être excommunié. Le même traitement a été infligé à Galilée, Descartes et Newton entre autres. Mais ce sont eux qui ont révolutionné la science, tandis que les dictateurs qui ont essayé de les réduire au silence ont été balayés aux poubelles de l'histoire, l’endroit qui leur convient le mieux. Comme ces éminents scientifiques, les membres de la société civile libre gabonaise ont la méthode, les faits et la vérité de leur côté; ils savent qu'ils ont raison, un jour le reste de la population gabonaise va reconnaître ces membres de la société civile libre comme étant des citoyens extraordinaires.
Comme nous l’a indiqué un lecteur de ce blog, quand l'histoire du Gabon du début du 21ème siècle sera écrite, l'un des citoyens gabonais qui sera digne d'un chapitre entier serait Marc Ona Essangui. Le régime Ali Bongo ne veut pas que les Gabonais réalisent la valeur de citoyens comme Marc Ona Essangui. Mais ce qui est pris pour acquis dans un régime d'obscurantisme, comme des dictateurs qui forcèrent les gens à croire que Copernic était un fauteur de troubles, va changer lorsque les gens deviendront plus éclairés. L'univers n'a pas changé, ce sont les gens qui ont changé au point d'accepter que Copernic avait raison; de même, Marc Ona Essangui et la société civile libre sont en avance sur leur temps. Un jour, la totalité du peuple gabonais va reconnaître que cette société civile avait raison et que la dictature était une imposture. Le temps pour cette réalisation est plus proche que beaucoup ne le pensent. Au Gabon, comme ailleurs, la vérité conduit toujours les hommes et les femmes ordinaires à prendre leur destin en main et forcer les dictateurs qui s'imposent à la population l’arme à la main, à l'exil ou à chercher à se cacher dans le trou le plus proche.
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