THE NOTABLE ABSENCE OF BGFI AMONG THE 500 FIRST COMPANIES ON THE CONTINENT. L’ABSENCE REMARQUÉE DE LA BGFI PARMI LES 500 PREMIÈRES ENTREPRISES DU CONTINENT
English version
Following our publication of the list of Jeune Afrique’s top 500 companies on the African continent, many Gabonese have expressed surprise at the absence from this list yet comprehensive, of the famous BGFI company which is often presented as a monster in Gabon, upsetting all financial records on its wake. These countrymen therefore questioned the veracity of the balance sheets presented by BGFI each year, which present that bank as one of the most powerful on the continent. So either there is something wrong with a bank that handles multi-billion dollars a year and should logically be on this list, or it is Jeune Afrique which has "forgotten" the "extraordinary" performance of this very peculiar bank. This blog examines the question.
1. Jeune Afrique’s methodology for its classification
Jeune Afrique said to have established its ranking of 500 from a group of 6,200 African companies whose financial results for the year 2011 were examined. The magazine said that it consulted the annual reports of these companies. Two criteria were used for the final classification: a) the revenues which correspond to the sum of sales of goods, products manufactured, services and related activities conducted by the company in the exercise of its activity during a given year, and b) the net income which represents the difference between revenues and expenses and is calculated for each accounting period. There is talk about deficit if net loss and profit if positive net income. Dear readers by examining these two parameters the Jeune Afrique’s list gives us, it is interesting to compare the numbers of some of the continent's top 500 companies to those contained in the annual report of the BGFI in 2011.
2. What does the annual report of the BGFI in 2011 say?
To prove that this blog does not invent anything, as would want to argue the supporters of those who choose to stifle the truth, we proceeded to the scrutiny of the BGFI group's annual report for the year 2011 (see picture above). This "beautiful" annual report printed on glossy paper, tells us that this no ordinary business had "exceptional" results, with revenues of 2284 billion CFA francs, the equivalent of the entire budget of the state of Gabon. A sum which, when converted to U.S. dollars, the currency used in Jeune Afrique’s analysis, comes to $ 4.6 billion. The BGFI group said in the same report that its net results were of the order of 33 billion CFA francs, or about $ 66 million. Dear readers, with such stratospheric results, BGFI should be classified at the 33th place on the basis of its revenues; between the South African companies SPAR Group and Grindrod which had respectively 4.7 and 4.4 billion in revenues. Even more curious, Total Gabon the first company so called "Gabonese" company in the rankings, had revenues of $ 1.6 billion, or one third of those declared by BGFI on its annual reports which stated $ 4.6 billion the same period.
So dear readers, the absence of BGFI on this classification should be explained by the directors of that company since their annual report is published each year and the numbers are always outlandish. There is a discrepancy between this BGFI report and the reality of this ranking because it is assumed that Jeune Afrique that publishes advertisements about BGFI group, knows that the company exists and what it is purported to make in revenues and profits. It is therefore necessary to know if these numbers are real and this group has regular activities, or whether it is only a huge laundry box that recycles dirty money from Africa towards tax havens as was historically the case when this company was called FIBA. If BGFI’s annual review is ignored by the weekly which publishes its advertising, it may be because BGFI is too suspicious and there is too much trouble to independently verify its figures to be taken seriously. What can be said at the moment is that the affairs of the Bongos are never clear…
Version française
Suite à notre publication de la liste de Jeune Afrique des 500 premières entreprises du continent africain, nombreux sont les gabonais qui ont manifesté leur étonnement sur l’absence de cette liste pourtant exhaustive, de la fameuse BGFI qui est souvent présentée aux gabonais comme un monstre financier bouleversant tous les records sur son passage. Ces compatriotes s’interrogeaient donc sur la véracité des fameux bilans présentés par la BGFI aux gabonais chaque année, bilans faisant de cette banque, l’une des plus performante du continent. Alors, soit il y a comme quelque chose qui cloche car une banque qui brasse des milliards de dollars par an, devrait logiquement figurer sur cette liste, soit c’est Jeune Afrique qui a « oublié » de remarquer les performances « extraordinaires » de cette entreprise bancaire un peu particulière. Ce blog examine la question.
1. La méthodologie de Jeune Afrique pour son classement
Jeune Afrique dit avoir établi son classement de 500, à partir d’un groupe de 6200 entreprises africaines dont les résultats financiers pour l’année 2011 ont été examinés. L’hebdomadaire dit avoir consulté les rapports annuels de ces entreprises. Deux critères ont été retenus pour le classement final : a) le chiffre d’affaire qui correspond à la somme des ventes de marchandises, de produits fabriqués, de prestations de services et de produits des activités annexes, réalisée par l'entreprise dans l'exercice de son activité au cours d’une année donnée; et b) le résultat net qui représente la différence entre les produits et les charges, il est calculé à chaque exercice comptable. On parle de déficit ou de perte en cas de résultat net négatif et de bénéfice en cas de résultat net positif. Chers lecteurs en examinant ces deux paramètres que la liste de Jeune Afrique nous donne, il devient intéressant de comparer les chiffres de certaines des 500 premières entreprises du continent à ceux contenus dans le rapport annuel de la BGFI en 2011.
2. Que dit le rapport annuel de la BGFI en 2011?
Pour prouver que ce blog n’invente rien, contrairement à ce qu’essaieront de soutenir les partisans de l’étouffement de la vérité, nous avons procédé à l’examen minutieux du rapport annuel du groupe BGFI pour l’année 2011 (voire image ci-dessus). Ce « beau » bilan imprimé sur papier glacé, nous dit que cette entreprise peu ordinaire a eu des résultats « exceptionnels » (carrément), avec un chiffre d’affaire de 2284 milliards de francs CFA, soit l’équivalent de la totalité du budget de l’état gabonais. Une somme qui lorsqu’on la converti en dollar américain, la devise utilitaire dans le classement de Jeune Afrique, donne 4,6 milliards de dollars. Cette entreprise déclare dans le même rapport, des résultats net de l’ordre de 33 milliards de francs CFA, soit environ 66 millions de dollars. Chers lecteurs, avec de tels résultats stratosphériques, la BGFI aurait dû se classer à la 33 ième place sur la base de son chiffre d’affaire, entre les entreprises Sud-Africaines SPAR Group et Grindrod qui ont réalisés respectivement 4,7 et 4,4 milliards de dollars de chiffres d’affaires. Encore plus curieux, Total Gabon qui est la première entreprise dite « gabonaise » dans ce classement, a eu un chiffre d’affaire de 1,6 milliards de dollars, soit le tiers du bilan supposé de la BGFI qui en déclarait 4,6 dans la même période.
Alors chers lecteurs, l’absence de la BGFI de ce classement mérite d’être expliquée par les administrateurs de cette entreprise car leur bilan annuel est publié chaque année et les chiffres sont toujours mirifiques. Il y a donc un décalage entre ce bilan de la BGFI et la réalité de ce classement, car on suppose que Jeune Afrique qui publie des publicités du groupe BGFI, sache que cette entreprise existe et sache aussi de quoi sont fait ses chiffres d’affaires et ses bénéfices. Il y a donc lieu de savoir si ces chiffres sont réels et ce groupe a des activités régulières; ou alors s’il ne s’agit que d’une énorme boite de blanchissage qui recycle de l’argent sale d’Afrique vers les paradis fiscaux comme ce fut historiquement le cas quand cette boite s’appelait la FIBA. Si le bilan annuel de la BGFI est ignoré par l’hebdomadaire qui pourtant fait sa publicité, c’est que la BGFI est peut-être trop louche et trouble et les chiffres trop indépendamment invérifiables pour être pris au sérieux. Ce que l’on retient pour le moment est que les affaires des Bongo ne sont jamais claires…
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