SERAIGE KOMBILE REMINDS U.S. THAT JUSTICE IS AIMED TO SERVE ALL AND ESPECIALLY THE VICTIMS. SERAIGE KOMBILE NOUS RAPPELLE QUE LA JUSTICE EST CENSÉE ÊTRE AU SERVICE DE TOUS ET SURTOUT DES VICTIMES

Seraige Kombile (photo Gabonreview)


The mangled car that hit Stackys Seraige Ditengou Maganga
Le véhicule endommagé qui percuta Stackys Seraige Ditengou Maganga
(Photo anonymous)




English version


Gabonreview site has published an article informing us that a Gabonese citizen like many of you, dear readers, just took a solitary citizen protest action in front of the Libreville Courthouse. This citizen named Seraige Kombile, just started a sit-in and an hunger strike in front of the building that embodies justice. But what could have pushed our compatriot to such an action? The answer is the silence of the Gabonese judicial system following the death of student Stackys Seraige Ditengou Maganga in front of the gate of the University Omar Bongo, on the night of June 11, 2011, tragically and brutally hit by a crazy vehicle being driven by a princess of the republic. Stackys Seraige Ditengou Maganga's body was, according to witnesses, torn to bits not only by the brutal impact, but also by having been dragged over a considerable distance by the crazed vehicle. Seraige Kombile is simply the older brother of the victim and he is only asking for justice. He has no army, he is not violent and demands that justice be rendered transparently and without cutting legal corners.

This blog has been sensitized by the action of our fellow citizen who once again reminds us that there are still Gabonese people who are putting human beings and their own honor above the enjoyment of material considerations. If the investigation of this tragedy has never been presented in an official report, and for good reason, based on the overlap of information, this blog can affirm that the following facts are undisputed:

1. Stakys Seraige Ditengou Maganga was a Master's student at the University Omar Bongo (UOB) in Libreville.
2. He died when his scooter was hit by a white Mitsubishi at some distance from the gate of the University.
3. Driving the vehicle was a lady: Greta Koumba Mboussou, daughter of Michel Mboussou a pylon in Ali Bongo's regime.
4. Corroborating testimonies say the vehicle was traveling at high speed chasing another vehicle, and the driver lost control, striking the unfortunate victim.
5. The death was brutal and atrocious
6. The driver of the vehicle has never appeared before any judge, she has never appeared before any court.
7. The driver of the vehicle travels happily without any concern or interest from the Gabonese judicial authorities.
8. Everything happens as if the person who was struck was an insect and not a human being.

This blog does not talk about this case to bring any harm to Ms. Mboussou or her family. No, what this blog is interested in is to see the family of the deceased, represented by the protest action of Seraige Kombile, taken into consideration by the Gabonese judicial system because it is unacceptable that in Gabon, the rules of justice for all are flouted so revoltingly. Seraige Kombile by his action, challenges us on a number of principles that we cannot ignore, especially that to inspire confidence to all citizens and residents of the country, the Gabonese judicial system must be seen as equal, meaning that each resident or citizen should be able to assert their rights. This system must be independent, which means that the Miss Mboussou should be treated as any alleged perpetrator of vehicular homicide and she should go to court to answer for her actions.

But the poignant testimony of Seraige Kombile which appeared in Gabonreview, tells us that he and his family are facing a wall of silence from the authorities supposed to protect their right to justice. This situation is inadmissible. If Miss Mboussou must receive consideration for extenuating circumstances, this should happen after a normal judicial procedure and the rendering of a verdict. We cannot ignore these kinds of psychological wounds that are inflicted on gabonese families; injuries in the long run that have shown in other countries to have been at the origin of the outbreak of terrorism, because when you no longer have confidence in judicial institution, you think of doing justice yourself.

A word to the wise.




Version française


Le site Gabonreview vient de publier un article nous informant qu'un citoyen gabonais comme beaucoup d'entre vous, chers lecteurs, viens d'engager une action de contestation solitaire et hautement citoyenne, devant ce qui tient lieu de Palais de Justice à Libreville. Ce citoyen du nom de Seraige Kombile, vient d'entamer in sit-in et une grève de la faim devant ce bâtiment qui incarne la justice. Mais qu'est-ce qui a bien pu pousser notre compatriote à engager une telle action? La réponse est le mutisme du système judiciaire gabonais suite à la mort de l'étudiant Stackys Seraige Ditengou Maganga devant le portail de l’université Omar-Bongo dans la nuit du 11 juin 2011, tragiquement et sauvagement fauché par un véhicule fou au volant duquel se trouvait une princesse de la république. Le corps de Stackys Seraige Ditengou Maganga aurait, selon des témoins, été déchiqueté non seulement par l'impact brutal, mais surtout par le fait d'avoir été trainé sur une considérable distance par le véhicule fou. Seraige Kombile est simplement le frère ainé de la victime et il ne demande que justice. Il n'a pas d'armée, il n'est pas violent; il ne demande que justice soit rendue de manière transparente et sans arrondir les coins légaux.

Ce blog a été saisi par l'action citoyenne de notre compatriote qui une fois de plus vient nous rappeler qu'il y ait encore des gabonais qui mettent l'être humain et leur propre honneur, au dessus de basses considérations matérielles de jouissance. Si l'enquête de ce drame n'a jamais rendu un rapport officiel, et pour cause, sur la base du recoupement d'information, ce blog peut affirmer que les faits suivant soient indiscutables:

1. Stakys Seraige Ditengou Maganga etait étudiant en Master à l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville.
2. Il est décédé quand son scooter a été percuté par un véhicule de marque Mitsubishi de couleur blanche, à quelques distances du portail de l’Université.
3. Au volant du véhicule Mitsubishi, se trouvait une demoiselle: Greta Koumba Mboussou, fille de Michel Mboussou, un des pylônes du pouvoir d'Ali Bongo.
4. Des témoignages concordants affirment que le véhicule roulait à vive allure en poursuite à un autre véhicule, et la conductrice en perdit le contrôle, percutant l'infortunée victime.
5. La mort fut brutale et atroce
6. La conductrice du véhicule n'a jamais comparu devant le moindre juge d'instruction, elle ne s'est jamais présentée devant aucun tribunal.
7. La conductrice du véhicule voyage allègrement sans aucune inquiétude ni intérêt des autorités judicaires gabonaises.
8. Tout se passe comme si la personne qu'elle avait percutée était un insecte et non un être humain.

Ce blog ne répercute pas cette affaire pour porter un quelconque préjudice à Melle Mboussou ou à sa famille. Non, ce qui intéresse ce blog est de voir la famille du défunt, représentée par l'action de protestation de Seraige Kombile, prise en considération par le système judiciaire Gabonais car il est inadmissible qu'au Gabon, les règles d'une justice pour tous soient bafouées de manière aussi révoltante. Seraige Kombile par son action, nous interpelle sur un certain nombre de principes que nous ne pouvons ignorer; notamment que pour inspirer confiance à tous les citoyens et habitants du pays, le système judiciaire gabonais doit être perçu comme égalitaire, c'est-à-dire permettant a chaque habitant ou citoyen d'y faire valoir ses droits. Ce système doit être indépendant, ce qui veut dire que la fille de Mboussou devrait être traitée comme n'importe quel présumé coupable d'homicide véhiculaire et elle devrait se présenter devant les tribunaux pour répondre de ses actes.

Mais le témoignage poignant de Seraige Kombile paru dans Gabonreview, nous indique que lui et sa famille se heurtent à un mur du silence de la part des autorités sensées protéger leur droit à la justice. Ce constat est inadmissible. Si Melle Mboussou doit recevoir des circonstances atténuantes, cela doit se passer après une procédure judiciaire normale et le rendu d'un verdict. On ne peut pas ignorer ce genre de blessures morales infligées aux familles gabonaises, blessures qui à la longue, dans d'autres pays ont été à l'origine de l'éclosion du terrorisme, car quand on n'a plus confiance aux institutions judiciaires, on se fait justice soit même.

A bon entendeur.

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