THE ORDER OF EMERGENCE: TO MUZZLE THE TRUTH! LE MOT D’ORDRE DE L’ÉMERGENCE: MUSELER LA VÉRITÉ!
English version
Dear readers, these days in Gabon, the innocent and the truth-tellers are being persecuted and prosecuted, while the criminals and liars are not. It is those who obey the law and promote equality under the law and transparence who are harassed by the authorities, while criminals who clearly without any doubt violate the law, trampled upon the Constitution and consistently commit felonies are fully protected by the regime and their powerful friends in foreign embassies. Today in Gabon, there is a police state within which the innocent and truth teller is most heavily punished. The Ali Bongo regime is engaged in a process of wholesale destruction of the truth and the rule of law; evidence and expert testimony no longer have authority in Gabon, the only logic being whatever the Bongos decide it is, as long as they cling to power. Case in point:
1. The Editor of the newspaper "Democracy" in the crosshairs of the regime’s squadrons
In its last issue, that paper dealt with the often taboo subjects of Bongo’s Gabon, which are: the tentacles of the almighty sherpa who came from coastal Dahomey, Maixan Accrombessi aka Nkani, the activities of Vincent Lebondo Lemali, the butchery whose victim was the artist Serge Egninga (still not solved), Ali Bongo and his sister Pascaline etc. The regime's response? To intimidate the Editor of the newspaper with physical threats by following him around and anonymous phone calls. We know the method as it has been used for years to try to intimidate other journalists such as Désiré Ename or Jonas Moulenda, whose truths have often irritated those who know that the day when the Gabonese bag would be emptied, they will have a lot to answer for. So, Mr. Raphael Boumou has to be silenced by any means necessary!
2. Marc Ona Essangui unveils the shenanigans between the regime and Olam and finds himself in court
All Gabonese know that one of the best kept secrets of the Ali Bongo crowd is the contract linking the Gabonese authorities to the Singaporean company Olam, to which Ali Bongo, without consulting anyone, like an emperor, awarded large tracts of land belonging to the gabonese people so far. An operation of dispossession and plunder of our people of their most precious heritage, their land. Our people thus find themselves poorer as their only wealth, the land, is being taken from them through the law of the jungle. Marc Ona Essangui, following a logic that says that worldwide, movements of civil society need to meet the requirements of public calls for democratic reforms, castigated on a television program the collusion between Olam and the top of the Gabonese state with the center of these activities being Ali Bongo’s cabinet. Lèse-majesté crime as it is important not to be suspicious of the king’s activities. In a country where the regime uses its media to outrageously defame his critics with impunity, Marc Ona Essangui is being dragged to court for... defamation. Marc Ona Essangui must therefore be silenced by all means necessary!
3. Paulette Oyane Ondo must be prevented from spreading in broad daylight and in international fora, the carelessness of the regime
The State Department identifies Me Paulette Oyane Ondo as a Gabonese deserving of an invitation to go to Washington and participate in specific activities organized by that U.S. government department. Sensing the danger that this trip is for the dictatorship of Gabon, as Me Paulette Oyane Ondo who does not mince words and speaks truth to power, could tell some truths that hurt, the U.S. ambassador to Gabon and circumstantial friend of Ali Bongo’s regime as long as the financial flow goes from Gabon to Oregon, puts a categorical veto on this trip and makes up a tall tale as justification for the veto. It is clear that the margin of expression of Me Paulette Oyane Ondo must be reduced by any means necessary!
In Gabon, if you put the spotlight on the regime, make sure it is to throw flowers at them, because otherwise, your personal freedom and physical integrity may be put on test by the regime’s squadrons whose role is not to stop criminals, who by the way have sponsors in the circles of power, but to prevent the Gabonese people from knowing the truth, the whole truth.
Version française
Chers lecteurs, au Gabon, les innocents et les défenseurs de la vérité sont persécutés et poursuivis, alors que les criminels et les menteurs ne le sont pas. Ce sont ceux qui obéissent à la loi et font la promotion de l'égalité devant la loi et de la transparence, qui sont harcelés par les autorités, tandis que les criminels qui manifestement violent la loi, piétinent la Constitution et commettent régulièrement des crimes, sont pleinement protégés par le régime et leurs puissants amis dans des ambassades étrangères. Aujourd'hui, au Gabon, il y a un état policier dans lequel l’innocent et le détenteur de la vérité est le plus lourdement sanctionné. Le régime Ali Bongo est engagé dans un processus de destruction massive de la vérité et de la règle du droit; les éléments de preuve et témoignages d'experts n'ont plus d'autorité au Gabon, la seule logique suivie étant celle que les Bongo décrètent être la norme, aussi longtemps qu'ils s'accrochent au pouvoir. Quelques exemples:
1. Le Directeur du journal «La Démocratie» dans le collimateur des escadrons du pouvoir
Dans sa dernière livraison, ce journal traitait de sujet souvent tabou dans le Gabon des Bongo; c'est-à-dire les tentacules du tout puissant sherpa venu des côtes dahoméennes, Maixan Accrombessi dit Nkani, les activités de Vincent Lebondo Lemali, le charcutage dont fut victime l’artiste Serge Egniga (toujours pas solutionné), Ali Bongo et sa sœur Pascaline etc. La réponse du régime? Intimider le Directeur de ce journal par des menaces physiques par voie de filatures et coup de fils anonymes. On connait la méthode car utilisée depuis des années pour tenter d’intimider d’autres journalistes comme Désiré Ename ou Jonas Moulenda, dont les vérités ont souvent irrité ceux qui savent que le jour où le sac du Gabon se videra, ils en auront gros à justifier. Alors, M. Raphael Boumou doit être réduit au silence par quelques moyens que ce soit!
2. Marc Ona Essangui lève le voile sur les magouilles entre le regime et Olam et se retrouve au tribunal
Tous les gabonais savent que l’un des secrets les mieux gardés du clan Ali Bongo est le contrat qui lie les autorités gabonaises à la société singapourienne Olam à qui Ali Bongo, sans consulter qui que ce soit, comme un empereur, a attribué de vastes étendues de territoire appartenant jusqu’ici à nos populations. Une opération de dépossession et de spoliation de nos populations de leur patrimoine le plus cher, la terre. Nos populations se retrouvent donc encore plus pauvres car leur seule richesse, la terre, vient de leur être arrachée par la voie de la loi de la jungle. Marc Ona Essangui, s’inscrivant dans une logique qui veut qu’à travers le monde, les mouvements de la société civile répondent aux exigences du public qui réclame des réformes démocratiques, fustigea sur un plateau de télévision la collusion entre Olam et le sommet de l’état gabonais avec comme centre névralgique de ces activités le cabinet d’Ali Bongo. Crime de lèse-majesté car il ne faut surtout pas déclarer être soupçonneux des activités du roi. Dans un pays où le régime se sert a volonté de ses media pour diffamer outrancièrement ses détracteurs, en toute impunité, voici que Marc Ona Essangui est trainé devant les tribunaux pour... diffamation. Marc Ona Essangui doit être réduit au silence par tous les moyens!
3. Paulette Oyane Ondo doit être empêchée d’étaler au grand jour et dans des instances internationales, les incuries du régime
Le Département d’Etat identifie de lui-même Maitre Paulette Oyane Ondo comme une gabonaise méritante d’une invitation à aller à Washington et participer à des activités spécifiques organisées par ce département ministériel américain. Flairant le danger que ce voyage représente pour la dictature gabonaise, car Maitre Paulette Oyane Ondo qui n’a pas sa langue dans sa poche et ne fait pas dans la langue de bois, risquerait de dire certaines vérités qui blessent, l’ambassadeur des USA au Gabon et ami de circonstance au régime Ali Bongo tant que le flot financier va du Gabon vers l’Oregon, met un veto catégorique à ce déplacement et invente une histoire à dormir debout comme justification de ce veto. Il est clair que la marge d’expression de Maitre Paulette Oyane Ondo doit être réduite par tous les moyens!
Au Gabon, si vous braquez les projecteurs sur le régime, assurez-vous que ce soit pour leur jeter des fleurs, car dans le cas contraire, vos libertés individuelles et intégrité physique risquent d’être misent à épreuve par les escadrons du régime dont le rôle n’est pas d’arrêter les criminels qui du reste ont des commanditaires dans les cercles de pouvoir, mais d’empêcher les gabonais de connaitre la vérité, toute la vérité.
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