GABON’S LIQUIDITY PROBLEMS ARE PILLING UP! LES PROBLÈMES DE TRÉSORERIE DU GABON S’AMONCELLENT!




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Perspective négative pour la note du Gabon (S&P)

31 juillet 2015

La note du Gabon reste à B+ avec une perspective qui passe de stable à négative. L’appréciation, de l’agence Standard and Poor’s, tombée le 31 juillet 2015, prend en compte une gestion du service de la dette qui reste source d’interrogations et qui pourrait, en l’absence de réformes, conduire à un défaut de paiement.

Le service de la dette accuse des arriérés de 18 milliards de dollars (29 millions de dollars ) «venant plus de dysfonctionnements que d’un problème de capacité à rembourser», souligne l’agence.
En dépit d’une croissance forte dans les prochaines années, de l’ordre de 4% entre 2015 et 2018, le pays devrait faire face à une détérioration de sa balance extérieure et à une augmentation sensible de la dette publique. Le secteur pétrole, qui pèse 25% du PIB du Gabon, représente 80% de ses exportations.

La note du Gabon reste à B+ avec une perspective qui passe de stable à négative. L’appréciation, de l’agence Standard and Poor’s, tombée le 31 juillet 2015, prend en compte une gestion du service de la dette qui reste source d’interrogations et qui pourrait, en l’absence de réformes, conduire à un défaut de paiement. Le service de la dette accuse des arriérés de 18 milliards de dollars (29 millions de dollars ) «venant plus de dysfonctionnements que d’un problème de capacité à rembourser», souligne l’agence.

En dépit d’une croissance forte dans les prochaines années, de l’ordre de 4% entre 2015 et 2018, le pays devrait faire face à une détérioration de sa balance extérieure et à une augmentation sensible de la dette publique. Le secteur pétrole, qui pèse 25% du PIB du Gabon, représente 80% de ses exportations.



Ci-dessous, l’article de l’agence ECOFIN (proche du pouvoir Gabonais)



Selon S&P, le Gabon a marqué un retard dans le règlement de sa dette au cours du 1er semestre 2015


(Agence Ecofin) - La République Gabonaise a connu des retards dans le règlement de sa dette internationale, tant commerciale que bilatérale, a-t-on appris d'une information publiée le 31 juillet par l'agence de notation Standard & Poor's. La somme concernée par ce retard était de 18 milliards de FCFA (environ 29 millions $) et elle représente moins de 1% de l'ensemble de la dette du pays.

La question avait finalement été réglée dans un délai de 30 jours. « Ils (les arriérés) sont survenus en raison d’un problème de coordination entre l’administration en charge de la gestion de la dette et le ministère des finances et non de l’incapacité du pays à régler sa dette » a rapporté S&P, citant les dirigeants gabonais. L’agence de notation craint néanmoins que ce type de situation ne se reproduise, ce qui entraînerait pour le Gabon une situation de défaut.

Elle a, par conséquent, dégradé les perspectives du profil créditeur du pays, les faisant passer de stable à négatives. L’agence de notation indique avoir noté le fait que le Gabon a pris des mesures visant à éviter une situation d’arriérés, mais tient aussi compte de ce que le pays est sévèrement frappé par la baisse des prix du pétrole qui compte pour 44% de ses recettes publiques, 80% des exportations et 25% de son Produit intérieur brut (PIB).

S&P a toutefois maintenu les notes B+ et B respectivement sur le long terme et le court terme, expliquant que le pays a effectué un important effort de diversification de son économie. Mais les indicateurs macroéconomique sont dans le rouge et la croissance du PIB en dollars devrait baisser à 14,3 milliards $, contre 18,4 milliards $ en 2014. Dans le même temps, le déficit public est attendu à 10% du PIB et, pour le financer, le gouvernement risque de s’endetter de nouveau, portant le volume global de la dette à 38% du PIB en 2015, contre 28% en 2014.

Le gouvernement, dans le cadre de la loi des finances rectificative, a adopté le principe de la hausse des salaires. Une décision diversement appréciée au Gabon, ou certains pensent que cela ne concerne que les fonctionnaires, avec le risque de voir ceux qui ne bénéficieront pas des hausses subir une inflation des prix sur le marché. S&P craint d’ailleurs que cela ne déclenche un nouveau vent de protestation dans le pays.

Idriss linge

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