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Ali Bongo, le président gabonais, a annoncé qu'il allait partager avec ses compatriotes une partie de l'immense fortunee qu'il a hérité de son père, Omar Bongo, qui était par hasard également président du pays, dans son cas pendant 41 ans. Dans une allocution télévisée, marquant le 55e anniversaire de l'indépendance de ce pays d'Afrique centrale, M. Bongo a promis de faire don d’une partie de son héritage à "la jeunesse Gabonaise".

Le montant exact n’est pas clair. Bien que le diminutif, chaussant des souliers à hauts talons, Omar Bongo, soit mort en 2009, son héritage n'a pas encore été distribué pour cause de querelles entre ses 53 héritiers reconnus. Il y a grande matière à se chamailler, il semblerait, incluant une flotte de voitures comprenant une Maybach et plusieurs Ferraris.

Mais la générosité de M. Bongo junior ne s’arrête pas là. Deux des propriétés privées de son père situées dans le centre de Paris (sur un nombre total de propretés estimé à 39 en France) seront offert pour un "franc symbolique", pour "usage culturel et diplomatique". Une villa familiale à Libreville, la capitale du Gabon, sera remise à l'Etat pour abriter une université.

Qu’est qui a bien pu inspirer M. Bongo à un tel altruisme? Assurément, ceci n'a rien à voir avec l'enquête de longue data en France concernant "les biens mal acquis" de son père, stimulée par le travail de Transparency International, un organisme de surveillance anti-corruption? Les juges français enquêtent afin de déterminer si le défunt président et d'autres, ont utilisé des fonds détournés en France, pour acquérir des propretés et véhicules de luxe.

Et sûrement, les largesses soudaines de M. Bongo ne sauraient être un stratagème de relation publique avant les élections présidentielles de l'année prochaine, à laquelle il devrait être candidat pour un autre mandat contre une opposition de plus en plus forte? M. Bongo dirige le Gabon depuis qu'il a remporté une élection équivoque en 2009, suite à la mort de son père. Les organismes de défense des droits de l'homme affirment que ce vote fut marqué par des violences et des fraudes généralisées.

Quel que soit le motif, le peuple du Gabon lui sera sans doute reconnaissant. Malgré des richesses pétrolières si vastes que le PIB du Gabon par tête d’habitant est à 10800 dollars, le troisième en Afrique, un tiers de ses citoyens vivent avec moins de 1,25 dollars par jour. M. Bongo dit avoir décidé d'ouvrir son portefeuille en l'honneur de son père. "A mes yeux, nous sommes tous les héritiers d'Omar Bongo," a-t-il dit. "Aucune Gabonaise doit être laissé sur le bord de la route." Vraisemblablement, cela signifie des voitures de sport pour tous?

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