THE CLOSING STATEMENT OF ALBERT ONDO OSSA. LE DISCOURS DE CLOTURE D’ALBERT ONDO O

Albert Ondo-Ossa (Photo: Cyd Aubiang)



Monsieur le Coordinateur de la société civile gabonaise,
Mesdames et messieurs, les membres du bureau des assises,
Mesdames et messieurs, les membres de la société civile gabonaise,
Mesdames et messieurs les membres des délégations étrangères,
Mesdames et messieurs les membres de la diaspora,
Mesdames et messieurs les participants aux assises nationales et démocratiques de la société civile,
Honorables invités, en vos titres, grades et qualités,
Gabonaises et Gabonais de souche comme d’adoption,
Mesdames et Messieurs,

Nous sommes aux termes des premières assises nationales et démocratiques de la société civile libre, au cours desquelles nous avons échangé librement. Je voudrais profiter de la présente occasion pour remercier très sincèrement les organisateurs pour la qualité du travail accompli. Ils viennent de faire la démonstration qu’avec peu ou presque pas de moyens financiers, on peut réaliser de grandes choses. Il y a bien longtemps dans notre pays que nous n’avons pas eu droit à un échange aussi fructueux dans un tel forum, sans repas servi, sans per diem ni autres honoraires à verser.

C’est une preuve que le Gabonais peut casser avec le système PDG, un système où tout se monnaye et où tout s’obtient sans effort. Il est bien loin le temps où la réussite était le fruit de l’effort, où un diplômé pouvait être fier de son parchemin, où seul le mérite vous faisait partir à 12 ans de votre province natale pour la capitale Libreville - et dans quel établissement : le Collège Bessieux. Le temps est loin où n’aspiraient à certaines fonctions que ceux qui en avaient la compétence. Les assises qui viennent de prendre fin prouvent que tout est encore possible dans notre pays, mais sous réserve de quelques corrections et de très bonnes orientations.
Reste une question : de qui doivent-elles venir? Qui est à même aujourd’hui de donner la bonne orientation, dans un monde perverti où on se tient par la barbichette ? L’échec du Président Ali BONGO, autant se le dire, n’est nullement son échec à lui seul. C’est celui de tous ceux qui l’ont coopté et accompagné. Le temps n’est-il pas venu pour eux de se raviser pour choisir une autre voie, la meilleure voie.

Certes, de nombreux compatriotes l’ont choisi pensant pouvoir préserver leurs acquis. Ils sont très déçus aujourd’hui ; d’autres l’ont fait pour éviter le « mal Fang », il ne faut pas se le cacher, tandis que d’autres l’ont soutenu pour éviter d’être mis à nus, car le président Ali BONGO a de nombreux dossiers hérités de son père, d’autres enfin pour marquer leur fidélité et leur reconnaissance au père. Mais, en agissant ainsi, ils ont tous préféré leurs intérêts propres à ceux du pays. A présent que ces intérêts ont volé en éclat, comment se positionnent-ils désormais ?

C’est pourquoi nous devons tous tirer parti des échanges et des principales conclusions des assises en vue de l’action future. Dans ce sens, et pour éviter toute déviance, toute fausse interprétation et tout détournement d’idées, je voudrais au cours de la présente intervention donner les clés de compréhension de mon discours d’ouverture dont l’objectif essentiel était de dénoncer les comportements qui retardent notre pays et bloquent l’alternance au sommet de l’Etat. J’ai en cela
particulièrement fustigé l’attitude des leaders politiques, de la majorité comme de l’opposition, qui ont conduit aujourd’hui au leadership de la société civile. Je voudrais également m’adresser à une catégorie de personnes que je me sens dans le devoir, voire l’obligation, d’interpeller.

S’agissant tout d’abord des clés de compréhension du discours d’ouverture, je partirai de l’objectif visé par les présentes assises. Quel objectif visons-nous ?
Après moult échanges et analyses, la réponse est sans ambigüité : l’alternance au sommet de l’Etat, qui apparaît aujourd’hui comme la condition principale pour résorber la crise gabonaise. Mais ne nous y trompons pas, il s’agit d’une alternance crédible au sommet de l’Etat, qui en rien ne ramène et ne réhabilite l’ancien système, car le moment est venu de rompre avec l’ancien système. Il nous faut concevoir le « Nouveau Gabon » sur des bases nouvelles et nullement à partir des modèles anciens, sous des copies plus ou moins ramollies ou rénovées selon.

En fait, les Gabonais ont depuis toujours recherché la démocratie qui, à mon sens, a pour socle l’alternance au sommet de l’Etat et non la mise en place d’institutions multiples et budgétivores confiées à des copains-coquins. C’est du reste ce à quoi ont abouti la « Conférence nationale » de 1990 et les « Accords de Paris » de 1994.
Nous avons depuis l’indépendance une constante. Les résultats des urnes n’ont jamais été conformes ni aux votes des citoyens, ni aux vœux des Gabonais. Comment expliquer que Léon M’BA avec son BDG, mué plus tard en PDG, devienne Premier Ministre en place et lieu de Jean Hilaire AUBAME largement vainqueur avec l’USDG au premier tour ? Comment comprendre qu’en 1993, Paul MBA ABESSOLE ne soit pas devenu Chef d’Etat à la suite de l’élection présidentielle alors que les urnes le donnaient gagnant ? André MBA OBAME aurait dû, comme cela a été rappelé par Madame le Gouverneur avant-hier, être installé au Palais présidentiel en 2009.

L’explication à mon sens en est très simple. Ayant moi-même été candidat à la dernière élection présidentielle, j’ai tiré profit du temps écoulé depuis lors pour analyser, comprendre et prendre des bonnes résolutions. En fait, les partisans du changement ont depuis toujours utilisé les mauvais instruments et établi des mauvaises priorités. La fonction-objectif a toujours été mal postulée, les contraintes non identifiées ou sous identifiées. C’est pourquoi je vous invite à une meilleure intelligence des contraintes attachées à la prise de pouvoir, car les moyens utilisés jusque-là sont inopérants pour le problème posé.

Je ne reviendrai pas aujourd’hui sur les arguments que j’ai avancés pour rejeter l’organisation de la Conférence nationale à 11 mois de l’échéance, je voudrais simplement insister sur deux arguties supplémentaires avancées lors des débats, relatifs notamment à l’urgence d’occuper « le terrain », d’une part, et celle du choix du (ou des) candidat(s), d’autre part.
En ce qui concerne tout d’abord l’occupation du terrain, je persiste et signe, il ne me semble pas opportun aujourd’hui, surtout de la manière dont elle est amorcée. L’occupation de terrain ne peut faire d’un candidat un Président de la République. Depuis l’indépendance de notre pays (1960), personne, je dis bien personne, n’a fait et balisé autant le terrain que Paul MBA ABESSOLE. Le Père Paul MBA ABESSOLE a été dans toutes les cuisines du Gabon, je dis bien toutes les cuisines et qu’est-ce que cela a donné ?

Chers participants, croyez-en moi, les décisions ne sont pas prises en premier ressort par le « terrain », ni en fonction du terrain, surtout pour un pays richement doté comme le Gabon. Il ne faut pas leurrer. Ne pas le savoir et ne pas en tenir compte constitue une faute grave pour qui veut le changement et encore plus pour quelqu’un qui brigue la fonction de Chef d’Etat.

Par ailleurs, quand on parle de terrain, convenons-en, il faut savoir qu’il s’agit d’un espace géographique (espace matériel et spirituel). Mais pour la désignation d’un Chef d’Etat, s’il est vrai que sa cooptation se fait d’abord la nuit, spirituellement, nous devons comprendre que les maîtres de la nuit, les esprits, ont la faculté me semble-t-il de se déplacer d’un point à l’autre et d’un espace à l’autre en quelques secondes. Au point que vous pouvez être en contact avec les Pygmées d’IKOBE ou de Minvoul en étant à Libreville. Pendant que vous y allez le jour, qui pensez-vous y rencontrer, sinon des personnes qui ont malheureusement déjà pris d’autres engagements la nuit et c’est leur décision collégiale de nuit qui compte. Il faut donc comprendre les contraintes liées au pouvoir.

Chers compatriotes, nous avons toujours échoué parce que nous ne comprenons pas les réalités du pouvoir. Une chose est de contester un pouvoir, même de le chasser, une autre est d’accéder au pouvoir et de satisfaire aux aspirations du peuple. La logique de contestation est différente de la logique de prise de pouvoir. J’en suis fort désolé.

Pour ce qui est du choix des candidats que je considère aujourd’hui comme prématuré, je rappellerai que tout individu qui aspire au pouvoir doit tout au moins comprendre que le pouvoir est multiforme, multidimensionnel. Il s’agit en fait plus simplement :

1°) d’une somme d’intérêts croisés (nationaux et internationaux). Mais en intégrant l’ordre mondial, on comprend aisément pourquoi la priorité est donnée à l’international, le reste n’est pour l’heure que secondaire, voire accessoire ;

2°) d’un club fermé, qui nécessite qu’on vous introduise, qu’on vous ouvre la porte, ce qui appelle un comportement type surtout dans un pays comme le nôtre.

De plus, les conditions de l’alternance au sommet de l’Etat sont à fois objectives et subjectives. Certes, les conditions objectives sont, dans le cas d’espèce, réunies car liées à la misère de nos populations. La contestation a atteint sans aucun doute un niveau et une ampleur tels qu’objectivement Ali BONGO ne peut sortir vainqueur des urnes en 2016. Malheureusement, les conditions objectives ne sont que des conditions nécessaires. Il faut en plus les conditions suffisantes et c’est là que se trouve le problème, notre problème. Avec ou sans votre terrain, mesdames et messieurs, Ali BONGO peut encore être déclaré vainqueur en 2016, non à cause des institutions en place (Cour Constitutionnelle, CENAP), comme le pensent de nombreux naïfs, mais parce qu’il aura été coopté par la « Communauté internationale », faute d’alternative crédible et vous n’aurez que vos yeux pour pleurer, je ne le dirai jamais assez.

La voie qui mène au pouvoir est étroite et passe par le respect d’un code de conduite, à moins d’être complice du pouvoir actuel, de vouloir rester des éternels opposants ou de passer pour le premier opposant du pays. Il y en a bien qui, faute de dimension, s’en accommode.

Comment voulez-vous et qui voulez-vous qu’il vous ouvre la porte lorsque vous vous refusez de reconnaître Ali BONGO ONDIMBA comme Président de la République après six ans d’exercice de pouvoir ?

Quel chef d’Etat accepte-t-il avec joie de se faire insulter ? En insultant Ali BONGO, non seulement vous montrez que vous n’avez aucun respect pour la fonction présidentielle à laquelle vous postulez mais en plus aucun Chef d’Etat en poste ne peut vous prendre au sérieux. Enfin, en l’insultant vous faites la démonstration que le Gabon est un pays démocratique. Les leaders politiques doivent laisser cette tâche à d’autres acteurs.

Lorsque qu’un candidat sérieux use son temps à parler de la nationalité du Président de la République, quelle caution recherche-t-il, celle d’OBAMA, de SARKOZY, de VALLS ? Lorsque vous refusez de donner un statut d’ancien chef d’Etat à Ali BONGO, qui peut défendre votre cause ? Lorsque vous mettez à la vindicte populaire la famille BONGO, avez-vous un seul instant pensé aux intérêts croisés ? Quel Chef d’Etat vous suivra dans cette voie ? Puis, de quelle famille parlez-vous au juste, famille biologique, famille politique, famille spirituelle, famille financière, car Omar BONGO ONDIMBA avait de multiples dimensions ?

S’agissant précisément de la famille biologique, que peut-on reprocher à la petite-fille de MYBOTO aujourd’hui, de quoi est-elle coupable ?

Chers compatriotes, l’amalgame n’est pas bon surtout lorsque les leaders politiques en usent. Si certains d’entre eux se rendent objectivement compte que leurs chances sont amenuisées ou qu’ils sont disqualifiés d’office, en raison des lourdeurs qu’ils traînent ou de leurs agissements passés, qu’ils ne compromettent pas les chances des autres candidats à l’alternance au sommet de l’Etat.

Je voudrais ensuite précisément m’adresser aux « fraters », car pour construire notre pays, nous avons besoin de nous parler et de nous dire des vérités.

Vous, les « fraters » du Gabon, vous êtes en grande partie responsables de la situation actuelle, car votre solidarité vous a conduit à des cooptations malicieuses, contraires à vos principes. Vous êtes devenus pour la plupart des affairistes véreux et le pays en souffrent puisque depuis un demi siècle c’est vous en fait qui êtes aux affaires.

Dites-moi, l’un de vos symboles forts est le triangle, que vous avez hérité du christianisme, car vous êtes nés bien plus tard. Le triangle, chez les chrétiens, représente la Divinité, la Sainte Trinité. Or, à vous regarder fonctionner et agir, on a l’impression que de nombreux « fraters » n’en connaissent pas la profondeur, car bien de leurs interprétations et davantage leurs actes prêtent à confusion.

Triangle parlons-en ! D’abord, il ne s’agit pas d’un triangle isocèle, nous en convenons. Or vos comportements laissent penser cela, car un triangle isocèle a une base et deux côtés égaux. Si on change la position initiale, la structure est automatiquement déformée. Dans la pratique gabonaise, le triangle reste irrémédiablement isocèle car c’est toujours le même sommet, ce qui me semble-t-il est contraire à vos fondamentaux. Mais en vérité, il s’agit d’un triangle équilatéral, qui a la particularité d’avoir trois angles égaux et trois côtés égaux, au point qu’à tout instant le sommet peut devenir la base et la base se muer en sommet tout en gardant intact la structure originelle. La conséquence en est que le « frater » devrait savoir laisser sa place à quelqu’un d’autre au bout d’un cycle et non tout faire pour s’y maintenir.

Par ailleurs, à dire vrai, le triangle n’est que la projection sur un plan orthogonal d’une dimension plus grande : la pyramide. Or la pyramide a quatre faces, au point que lorsqu’on la regarde d’une face, elle n’est qu’un triangle. Tous ceux qui ont été en Egypte le savent. De plus, lorsqu’on grimpe sur un côté de la pyramide, les trois autres côtés qui vous sont inconnues. Lorsqu’alors on arrive au sommet de la pyramide et qu’on en trouve d’autres, pourquoi se préoccuper de savoir d’où ils viennent et comment ils en sont arrivés là.

Cela me permet de tirer les enseignements et surtout de poser les questions suivantes :

1°) Pourquoi les « fraters » sont-ils allergiques au changement, alors qu’ils devraient naturellement y être portés et mieux disposés ?
2°) Pourquoi veulent-ils tout pour eux ?
3°) Pourquoi pensent-ils être les seuls à détenir la vérité ?
4°) Pourquoi pensent-ils que personne ne peut réussir sans être « frater » et pourquoi leurs pratiques dans notre pays semblent relever d’un slogan : « hors de nous point de salut » ? Pourquoi voulez-vous nécessairement que tout le monde devienne franc-maçon ?

Les « fraters » ont dirigé ce pays depuis l’indépendance. Léon MBA étaient franc-maçon, autant que les BONGO (père et fils). Etant vous-mêmes victimes de la situation et constatant avec nous que le pays va mal, pourquoi multipliez-vous les manœuvres pour vous hisser encore au pouvoir ?

Par simple exercice statistique, puisque les « fraters », dans l’exemple donné, ne représentent qu’un côté de la pyramide qui en a quatre, ils ne devraient tout au plus occuper qu’un quart des postes du pays. Or, à ce jour, Président, Premier ministre, Secrétaires généraux de ministères, Directeurs généraux, chefs de services et que sais-je encore, sont tous « fraters ». Le pays devrait alors bien se porter. Que vous faut-il d’’autres ?

Je vous invite à faire des tenues et autres ateliers pour véritablement sauver notre pays, l’échec actuel vous incombe largement. Il est temps que vous tirez vous-mêmes les justes conclusions qui s’imposent et agissez dans le bon sens.

Le Premier Ministre OYE MBA parlait hier de son mérite et je suis le premier à applaudir car je crois que c’est le premier docteur non médecin j’ai vu de mes yeux, alors que j’étais en classe de 4ème au collège Bessieux, quelle classe !

Je n’aime jamais parler de moi, mais le Premier Ministre OYE MBE en parlant de lui hier et en insistant sur le mérite, m’en donne l’occasion pour mettre les pieds dans le plat. Il l’a bien fait, je l’ai approuvé et il le sait. Une question : méritant, ne le suis pas moi aussi ? Puisque agrégé d’économie depuis 1987 (28 ans) et Professeur Titulaire de chair depuis 1996 (20 ans), devenant ainsi le plus ancien au grade le plus élevé à l’Université Omar BONGO, je mérite certainement d’avoir un million de francs CFA de salaire mensuel depuis plus de vingt ans. Parce je ne suis pas moi « franc-maçon », je mérite d’être insulté, ridiculisé, vilipendé par des gens que j’ai torchés, formés et agrégés, je mérite toutes les humiliations, certainement. Est-cela l’éducation de la franc-maçonnerie ?

Si on parle d’opposant, qui ne l’est pas aujourd’hui ? Si c’est pour dire vrai, qui ne clame pas la vérité aujourd’hui ? Mais je mérite plus qu’un autre d’être poignardé dans la rue, sans aucune enquête, sans aucune suite. Je mérite sans doute, à la suite d’une telle agression, de me faire évacuer en France à mes frais alors que je compte bien dans le gouvernement près de six au moins de mes étudiants et que je suis moi-même ancien ministre ? Je comprends qu’une telle ingratitude procède de l’éducation maçonnique.

Chers « fraters », n’allez surtout pas me dire que ce sont ces jeunes qui entourent Ali BONGO qui sont tout le mal du pays. N’oubliez pas que j’ai l’intelligence nécessaire pour savoir comment les gouvernements se forment et que le Président de la République n’a tout au mieux que cinq ministres qu’il nomme lui-même, appelés « les ministres du Président », j’appartenais à cette catégorie. Le reste est composé de représentants des différentes forces et tendances du pays. C’est dire que ceux qui entourent Ali BONGO aujourd’hui ne sont que vos poulains, que du reste vous lui avez suggérés. Ils se réclament de chacun d’entre vous, leurs parrains, qui se comptent aussi bien dans la majorité comme dans l’opposition, d’où l’expression consacrée « nous sommes ensemble ».

Vous traitez aujourd’hui Ali BONGO de Biafrais, qu’à cela ne tienne. Ce ne serait pas mon problème si tout au moins il dirigeait bien le pays et c’est, je crois, le cas de la majorité des Gabonais, car le Gabonais n’est pas xénophobe. Dites-moi, depuis quand savez-vous que Ali BONGO est Biafrais ? Les photos qui apparaissent maintenant, depuis quand les avez-vous et pourquoi ne les avoir pas sorties du temps du père et surtout pendant la période d’élection ? Il n’y a que des naïfs pour vous suivre mais sachez qu’il y en a de moins en moins dans ce pays aujourd’hui.

A propos de la prochaine élection présidentielle, reconnaissons-le, les faux candidats, c’est la franc-maçonnerie, les textes décriés, c’est la franc-maçonnerie, les candidatures précoces, c’est encore la franc-maçonnerie, la conférence nationale qu’on veut instituer pour se partager les postes et prolonger le mandat d’Ali BONGO, c’est la franc-maçonnerie, les zigzag répétés de l’opposition gabonaise, c’est aussi de la franc-maçonnerie, puisque tout cela procède d’une guerre ouverte entre loges maçonniques, qui se neutralisent par leurs adeptes et autres alliés interposés.

Chers participants, il y a un temps pour tout. Il faut arrêter tout cela, le temps de DIEU est arrivé. Vous les « fraters » avez fait trop de dégâts et trop de mal à ce pays ; arrêtez ! Il vous faut à présent réparer, DIEU exige réparation et comme vous n’en êtes pas capables, laisser le plan de DIEU se réaliser.

Pensez-vous un seul instant que la franc-maçonnerie est née au Gabon, ou qu’il n’y a de maçons qu’au Gabon. Les autres ailleurs n’agissent pas comme vous et j’ai tôt fait d’en déduire qu’il ne s’agit ici nullement de la franc-maçonnerie mais de la sorcellerie.

Je fais néanmoins appel à votre sens de l’honneur. Les « fraters » doivent, eux également, faire amende honorable, demander pardon, et nous laisser essayer autre chose. Fraters du Gabon, puisque l’un de vos principes est de faire réparer le mal par celui qui en est l’auteur, vous avez l’obligation de réparer et de contribuer au redressement du Gabon, notre cher pays, car on ne peut pas faire sans vous. Vous êtes des Gabonais. La seule contrainte qui s’impose à vous, c’est que vous ne pouvez plus tenir le flambeau.

Aux termes des présentes assises, nous sommes conscients du chemin qui reste à parcourir, avec nos faiblesses, nos lourdeurs, nos antagonismes et nos égoïsmes. Mais la raison, le bon sens et l’intérêt supérieur de notre chère patrie prévaudront avec l’aide de Dieu. J’invite les Gabonaises et Gabonais, de souche comme d’adoption, à se tenir prêts pour répondre le moment venu aux mots d’ordre qui seront lancés par la « société civile libre ».
Je déclare clos les travaux des premières assises nationales et démocratiques de la société civile libre.

Vive le Gabon et que Dieu Bénisse le Gabon !

Je vous remercie !

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