INCAPABLE DE TENIR DEVANT LA GUINÉE EQUATORIALE ET ÇA SE VEUT ÉMERGENT
Il y a de quoi s’atterrer devant la destruction systématique de notre pays. Les gesticulations d’Ali Bongo à gauche et à droite cachent mal une banqueroute et une catastrophe trop béante pour être occultée. Il y a pourtant des signes qui ne trompent pas. Même les talibans de l’émergence auront du mal à expliquer les faits suivants :
1. A un an et demi de la CAN, le Gabon n’a pas fait un dixième de ce qu’il faut pour être prêt.
Au Gabon des annonces quotidiennes, on nous dit que tout va bien, on signe des accords avec tout le monde. Mais nous les saint thomas, aimons nous rendre sur le terrain pour constater que :
• Les travaux du stade d’Agondjé démarrent à peine.
• Les travaux du stade omnisport vont en dents de scie.
• Les hôtels ne sortent pas de terre
• Aucune amélioration des autres infrastructures
Si nous regardons nos amis du Nord, en Guinée Equatoriale, ils sont fin prêts depuis 3 ans déjà. Tous les stades, hôtels et infrastructures ont été livrés depuis belle lurette. Pourquoi le Gabon peine à faire ce que la Guinée Equatoriale fait sans trop forcer ?
2. Création de la « Gabon Oil Company »
La Guinée Equatoriale en a une, GEPetrol, depuis 2001. Il faut aussi savoir que le Gabon a eu Petrogab qui fit faillite, nous avons Sogara qui est en vente car en faillite, et nous allons créer une nouvelle société. C’est quoi cette rigolade ! Au lieu de renforcer la Sogara, la redresser et ainsi démontrer nos capacités de gestion, nous faisons une fuite en avant en créant une nouvelle société qui sera sans doute gérée de la même façon par les mêmes personnes et connaitra la même inévitable faillite. Et ça se veut « émergent » ! Un regard rapide en Guinée Equatoriale nous démontre que ce pays a une raffinerie de gaz naturel et une usine de production de méthanol. Quand on pense que la Guinée ne produit du pétrole que depuis 10 ans, alors que le Gabon en produit depuis plus de 50 ans avec la production a plein régime depuis 1970 (40 ans). Nous sommes maudits d’avoir des dirigeants aussi inconscients.
3. Le Gabon n’a pas de bibliothèque nationale digne de ce nom
La Guinée Equatoriale a une superbe bibliothèque nationale. La honte, et ça se veut émergent !
4. L’université Omar Bongo est sinistrée
Comparez l’apparence de l’université de Malabo. La honte et ça se veut émergent !
Où est donc passé l’argent du pétrole Gabonais ? Comment Ali Bongo qui n’arrive pas à construire un stade dans les délais, va faire pour financer ses projets délirants ? En plus dans le contexte, hélas, de la baisse continue des revenus pétroliers Gabonais. Que les émergents nous expliquent ce miracle.
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