LE DERNIER REFUGE DU POUVOIR HEREDITAIRE EN AFRIQUE NOIRE: LA FRANÇAFRIQUE




Dans notre Afrique au sud du Sahara, il y a des pays qui n'ont pas souffert de la colonisation, l'Ethiopie, des pays francophones, des pays anglophones, Lusophone, et un pays hispanophone. Mais ce n'est qu'en Afrique noire francophone où on observe un emprisonnement des peuples dans des régimes héréditaires quasi monarchiques.

C'est donc en Françafrique où nous observons ce phénomène. Pourtant la puissance tutélaire de cet espace, la France, a une histoire riche en enseignement. L'histoire de la France nous démontre clairement que les abus de la monarchie héréditaire causèrent la bourrasque révolutionnaire.
Mais toujours est-il qu'en Françafrique, n'importe quel fils de président, pour qui il ne suffit plus d'être délinquant et idiot, peut décider de succéder à papa, alors que ces pays possèdent des personnalités très compétentes et capables de diriger le pays. C'est Blaise Pascal qui dénonçait l'incohérence du pouvoir héréditaire en écrivant: "On ne choisit pas pour gouverner un vaisseau celui des voyageurs qui est de la meilleure maison." Pascal expliquait que la gouvernance d'un pays devrait être confiée à celui qui est compétent. Or force est de constater qu'en Françafrique, Faure Gnassingbé et Ali Bongo succèdent à leur père, sans autre considération que l'hérédité. Petit à petit, en Françafrique, le principe du pouvoir héréditaire, devient un droit naturel. Le raisonnement des Français est simple; pour eux, le pouvoir héréditaire africain assure la stabilité à la nation, et surtout, il éloigne les convoitises des citoyens moyens, et il permet l'expansion des affaires des intérêts Francais. Les Français veulent installer un chapelet de nations Africaines gouvernées d'une manière qui ne menacerait pas leurs intérêts. Les intérêts Français se sentent menacés par les aléas des états régis par le système électif. Dans un tel système, la France s'assure qu'à la mort même des présidents Africains ces nations continuent dans la destinée présomptive fixée par les colons.

Ce système ne se retrouve pas en Afrique Anglophone. Ces pays semblent avoir compris que lorsqu'une lignée se perpétue au pouvoir, la vertu et la morale s'affaiblissent et déclinent progressivement jusqu'à l'incapacité ou à l'extravagance. Nous le constatons chez nous avec les Bongos et nous le voyons aujourd'hui au Togo.

Voila pourquoi il faut dire aux Bongo, « ça suffit », « Non à l’hérédité ». « Nous voulons un gouvernement libre ». Ce n'est que dans ces conditions que le pays progresserait.

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