TO THE ATTENTION OF MRS CHRISTINE OCKRENT : ARE YOU READY TO LEND YOUR PRESTIGE TO ALI BONGO ? À L’ATTENTION DE MADAME CHRISTINE OCKRENT : ÊTES-VOUS PRÈTES À LOUER VOTRE PRESTIGE À ALI BONGO?

Bernard Kouchner and/et Christine Ockrent (photo: LePoint)

English Version

The following letter has been written by several Gabonese citizens, members of NGOs, to the attention of the high-profile and excellent journalist: Christine Ockrent who is, it must be remembered, the companion of the not less publicized and professionally recognized for excellence, Bernard Kouchner. The letter comes on the eve of the second New York Forum Africa, organized for Ali Bongo by Richard Attias who this year returns to milk his cow. It was announced on the website of this event that Madame Ockrent would be among the participants in this mockery of the average Gabonese people.

Following a previous similar letter, the renowned American filmmaker Spike Lee, gave up going to Gabon for this event. A decision that was greeted with great satisfaction by the Gabonese people fighting for a more livable country. Even though we know that Ockrent is not Spike Lee, and that the history of her life partner, Bernard Kouchner, with the Bongo family can guide us toward the worst, we trust that Mrs. Ockrent still has this seed of decency that should dissuade her to stand by a dictator in 2013, in the 21st century.

Because of her career, no one would imagine that Christine Ockrent would be naive. No one would think that she does not know exactly the nature of the Bongo regime in Gabon. Would Mrs. Ockrent display to us the hypocrisy of aseptic journalistic criticism that would then celebrate with a dictator whose family is responsible for many evils in Gabon? Wouldn’t the presence of Mrs. Ockrent at the NYFA be an indication that she is not embarrassed to accommodate a dictatorial regime? Below is the letter to Christine Ockrent.

Version Française

La lettre qui suit, est un rédigé de plusieurs citoyens gabonais, membres d’ONG, à l’endroit de la très médiatique et excellente journaliste Christine Ockrent qui est aussi, faut-il le rappeler, la compagne du non moins médiatique et professionnellement reconnu pour son excellence, Bernard Kouchner. Cette lettre survient à l’orée du deuxième Forum New York Africa, organisé pour Ali Bongo, par Richard Attias qui cette année revient traire sa vache. Il a été annonce sur le site de ce forum que madame Ockrent serait parmi les participants à cette moquerie des gabonais moyens.

Suite à une précédente et similaire lettre, le cinéaste américain de renom, Spike Lee, a renoncé à se rendre au Gabon pour cet évènement. Une décision qui fut accueillie avec grande satisfaction par les gabonais qui luttent pour un pays plus vivable. Même si nous savons qu’Ockrent n’est pas Spike Lee, et que les antécédents de son compagnon de vie, Bernard Kouchner, auprès de la famille Bongo peuvent nous aiguiller vers le pire, nous osons croire que Madame Ockrent ait encore cette graine de décence qui devrait la dissuader de prêter le flanc à un dictateur en 2013, au 21ième siècle.

Par sa carrière, nul n’imaginerait que Christine Ockrent soit naïve. Nul ne penserait qu’elle ne sache pas exactement la nature du régime Bongo au Gabon. Madame Ockrent va-t-elle nous faire l’hypocrisie de la critique journalistique aseptique qui ensuite va festoyer avec un dictateur dont la famille est à l’origine de biens des maux du Gabon ? La présence de Madame Ockrent au NYFA ne serait-elle indicatrice qu’elle n’éprouve aucune gêne à s’accommoder d’un régime dictatorial? Ci-dessous, la lettre à Christine Ockrent.