IN GABON, WHAT IS INFORMAL LOCAL TRADE ? AU GABON, QU’EST-CE QUE LE COMMERCE INFORMEL DE PROXIMITÉ ?
English version
Dear readers, as we
often tell you, when governing, hasty decisions are dangerous because they can
have unforeseen and negative consequences due to a lack of preparation.
C'BON has just
decided that local informal trade activities will now be reserved for nationals
only.
The dangers of acting
too quickly are that decisions lack a thorough analysis. A hasty decision is
made without a complete evaluation of the facts, costs, benefits, and long-term
impacts on society and the economy. The government may skip crucial steps like
consulting with experts, stakeholders, etc., which can lead to poorly adapted
decisions.
This blog wonders if
there is a list of activities covered by this definition of "local
informal trade"? For example, do all the small neighborhood grocery stores
run by West Africans fall under this definition? The vendors in the country's
markets? The fishermen? The farmers? Street hawkers on street corners? Donut
vendors in neighborhoods? "Coupés-coupés" sellers?
As you can see, the
list of potential activities is long, and it's worth asking if Gabonese
nationals will be able to immediately take the place of all the foreigners
working in these sectors.
Version française
Chers lecteurs, comme nous vous le disons souvent, quand on gouverne, les
décisions prises à la hâte sont dangereuses car elles peuvent effectivement
avoir des conséquences imprévues et négatives, vu qu’il y a souvent un manque
de préparation.
C’BON vient de décider que les activités de commerce informel de proximité seront
désormais réservées aux seuls nationaux.
Les dangers de la précipitation sont que les décisions manquent d'analyse
approfondie, car une décision hâtive est prise sans une évaluation complète des
faits, des coûts, des avantages et des impacts à long terme sur la société et
l'économie. Le gouvernement peut sauter des étapes cruciales comme la
consultation des experts, des parties prenantes etc., et cela peut conduire à
des décisions mal adaptées.
Ce blog s’interroge s’il y a une liste d’activités couvertes par cette définition
de « commerce informel de proximité » ? Par exemple toutes les
petites épiceries de quartiers qui sont tenues par des Ouest-Africains,
tombent-elles sous cette définition ? Les vendeuses dans les marchés du
pays ? Les pêcheurs ? Les agriculteurs ? Les commerçants à la
sauvette aux coins de rues ? Les vendeuses de beignets dans les quartiers ?
Les vendeurs de coupés-coupés ?
Comme vous le constatez, la liste de potentiels activités est longue et il
y a lieu de se demander si les Gabonais pourront immédiatement prendre la place
de tous les étrangers qui exercent dans ces secteurs.

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