THE FOREIGNER, THE IDEAL SCAPEGOAT! L’ÉTRANGER, CET IDÉAL BOUC ÉMISSAIRE !




English version


In authoritarian regimes, foreigners are often stigmatized as a strategy to divert the attention of citizens facing real problems.


Dictatorships are often confronted with endemic economic issues: poor management, corruption, lack of investment, debt, etc. Instead of acknowledging their inefficiency, authoritarian regimes prefer to blame an external or marginalized group. Due to their status and visibility, foreigners are a perfect target. By designating a scapegoat, the regime diverts the population's anger and frustration away from its own governance failures. We believe this is what is happening right now in Gabon.


It was the regime that sent the two individuals to disturb the peace of the female vendors at the Lambaréné market, because a common enemy—a scapegoat—allows them to create a sense of cohesion and unity within the population.


C'BON can present himself as the nation's protector against an external threat. This threat, which is in fact exaggerated and invented, justifies the implementation of repressive policies against foreigners in the name of national security. The common people rejoice.


Fear is a fundamental tool of control for dictatorships. By accusing foreigners of being responsible for unemployment, poverty, or economic decline, C'BON cultivates a climate of fear and insecurity. The population, fearing they will lose their jobs or see their standard of living fall even further, is more inclined to accept a strong power that promises to protect them, even at the cost of their freedoms.


In Gabon right now, foreigners are the targets of stereotypes that describe them as different, or as opportunists; this makes the repression against them more justifiable to a part of the population. History has shown numerous examples where these stereotypes have been exploited, as in Nazi Germany where Jews were depicted as usurers controlling the economy, which served as a pretext for their persecution.


Foreigners, especially migrants, often have few political rights and no representation. They cannot vote, organize, or make their voices heard to defend themselves. This vulnerability makes them an ideal target for a regime seeking an easy culprit with no capacity for retaliation.


This blog believes that designating foreigners as economic scapegoats is a cynical but effective strategy for C'BON. It allows the regime to mask its own inconsistencies, strengthen its power through fear and division, and secure the loyalty of a portion of the population by offering them an easy enemy to blame for their problems.




Version française


Dans les régimes autoritaires, l’étranger est souvent stigmatisé pour servir de stratégie détourner l'attention des citoyens faisant face à des problèmes réels.


Les dictatures sont souvent confrontées à des problèmes économiques endémiques : mauvaise gestion, corruption, manque d'investissement, dettes, etc. Au lieu de reconnaître leur inefficacité, les régimes autoritaires préfèrent blâmer un groupe externe ou marginalisé. Les étrangers, par leur statut et leur visibilité, sont une cible parfaite. En désignant un bouc émissaire, le régime détourne la colère et la frustration de la population de ses propres erreurs de gouvernance. Nous pensons que c’est ce qui se fait en ce moment au Gabon.


C’est le régime qui a envoyé les deux quidams aller perturber la quiétude des commençantes du marché de Lambaréné, car l'ennemi commun, le bouc-émissaire, leur permet de créer un sentiment de cohésion et d'unité au sein de la population.


C’BON peut se présenter comme le protecteur de la nation contre une menace extérieure. Cette menace, qui est en fait exagérée et inventée, justifie la mise en place de politiques répressives, pour les étrangers, au nom de la sécurité nationale. Le petit peuple jubile.


La peur est un outil de contrôle fondamental pour les dictatures. En accusant les étrangers d'être responsables du chômage, de la pauvreté ou du déclin économique, C’BON cultive un climat de peur et d'insécurité. La population, craignant de perdre son travail ou de voir son niveau de vie baisser encore plus, est plus encline à accepter un pouvoir fort qui promet de la protéger, même au prix de ses libertés.


Au Gabon en ce moment, les étrangers sont objets de stéréotypes qui les décrivent comme différents, ou comme des profiteurs ; ce qui rend la répression contre eux plus justifiable pour une partie de la population. L'histoire a montré de nombreux exemples où ces stéréotypes ont été exploités, comme dans l'Allemagne nazie où les Juifs étaient dépeints comme des usuriers contrôlant l'économie, ce qui a servi de prétexte à leur persécution.


Les étrangers, en particulier les migrants, ont souvent peu de droits politiques et pas de représentation. Ils ne peuvent pas voter, s'organiser ou faire entendre leur voix pour se défendre. Cette vulnérabilité en fait une cible idéale pour le régime qui cherche un coupable facile et sans capacité de riposte.


Ce blog pense que la désignation des étrangers comme bouc-émissaires économiques est une stratégie cynique mais efficace pour C’BON. Elle lui permet de masquer ses propres incohérences, de renforcer son pouvoir par la peur et la division, et de s'assurer la loyauté d'une partie de la population en lui offrant un ennemi facile à blâmer pour leurs problèmes.


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