A FAMILIAL RESHUFFLING ACCORDING TO LA LETTRE DU CONTINENT. UN REMANIEMENT FAMILIAL, SELON LA LETTRE DU CONTINENT

Ali Bongo (photo: malicom)



English version

The cabinet council meeting resembles a family reunion; it is by this image that La Lettre du Continent presents its assessment of the last government set up by Ali Bongo on 11 September 2015.

La Lettre du Continent described the reshuffle as having the following objectives: strengthening power around the inner circle, of mostly family members; openness to the opposition; and quarantine of PDGistes rallying the Heritage and Modernity group of Alexandre Barro Chambrier.

La Lettre du Continent determined that the attempt of openness towards the opposition was a bitter failure, due to the rejection by the head of the Opposition Front for Change (FOPA), Jean de Dieu Moukagni Iwangou, of the position of Minister of State. However, Ali Bongo was able to close ranks around the men and women in whom he has full confidence. All strategic portfolios fell into the hands of friends or relatives. Jean-Pierre Oyiba succeeded to Magloire Ngambia as head of the super ministry including infrastructure, construction and land use planning; the interior ministry went to Pacôme Moubelet Boubeya. The defense was entrusted to Mathias Otounga Ossibadjouo, Patience Dabany’s parent, Ali Bongo’ supposed mother.

Interesting information, La Lettre du Continent states that Maixent Accrombessi has done away with Alain-Claude Bilié-Bi-Nzé, with whom he had difficult relations; sending him away from the palace and placing him with his own foal, Yves Fernand Manfoumbi as de facto spokesman of the presidency and responsible for coordination of the Presidential Communications Committee (COCOM). But the main question for La Lettre du Continent remains: with what PDG would Ali Bongo go on the campaign trail?

Indeed, to calmly deal with the presidential campaign, La Lettre du Continent thinks that Ali Bongo should first restore order in his own camp which is facing a serious crisis of confidence where frustrations are growing. For La Lettre du Continent, the main puzzle remains Héritage et Modernité, the group led by Alexandre Barro Chambrier with nearly a hundred deputies and senators of the PDG within it. Knowing that the two houses of the Gabonese parliament respectively comprise of 114 deputies and 102 senators, all of which are practically of the PDG, Barro Chambrier’s group therefore has approximately 50% of the parliamentarians of the party. The consequence of this situation is that Barro Chambrier is almost out of order of the regime; which is manifested by the proliferation of abuses on her person. For example, coming back to Gabon from France on 20 August, he was the subject of brutal treatment at Libreville’s airport, where obviously his parliamentary immunity was violated. La Lettre du Continent also reveals that Richard Auguste Onouviet and Egide Boundono Simangoye, may soon join Heritage and Modernité.

To counter the challenges in the PDG, Ali Bongo would have mandated Pacôme Moubelet Boubeya and Ali Akbar Onanga Y'Obegue to clean house. They will toss Faustin Boukoubi asside and replace him as Secretary General of the PDG by a foal of Accrombessi. Among the possible successors, La Lettre du Continent obliquely suggests Yves Fernand Manfoumbi, a Maixent Accrombessi’s sycophant. Also suggested is Alfred Nguia Banda whose recent appointment as Director General of the Gabonese Company of storage of Petroleum Products (SGEPP) is described as a motivation to support Ali Bongo within the PDG.



Version française

Le conseil des ministres ressemblerait à une réunion de famille ; c’est par cette image que La Lettre du Continent présente son appréciation du dernier gouvernement mis en place par Ali Bongo, le 11 Septembre 2015.

La Lettre du Continent décrit ce remaniement comme ayant eu pour objectifs : le renforcement du pouvoir autour de son premier cercle, essentiellement familial ; l’ouverture à l’opposition ; et la mise en quarantaine des PDGistes se ralliant au courant Héritage et Modernité d'Alexandre Barro Chambrier.

La Lettre du Continent établi que la tentative d’ouverture vers l’opposition s'est soldée par un cuisant échec, dû au rejet du patron du Front de l’opposition pour l’alternance (FOPA), Jean de Dieu Moukagni Iwangou, de l’offre de ministre d’Etat. Néanmoins, Ali Bongo a pu serrer les rangs sur ses hommes et femmes de confiance. Tous les portefeuilles stratégiques sont tombés entre les mains des amis ou des parents. Jean-Pierre Oyiba succède à Magloire Ngambia à la tête du super ministère comprenant les infrastructures, BTP et l’aménagement du territoire ; L'intérieur revient à Pacôme Moubelet Boubeya. La défense est confiée à Mathias Otounga Ossibadjouo, parent de Patience Dabany, la mère supposée d'Ali Bongo.

Information intéressante, La Lettre du Continent affirme que Maixent Accrombessi aurait fait éloigner du Palais, Alain-Claude Bilié-Bi-Nzé, avec lequel il entretiendrait des relations difficiles ; plaçant son poulain Yves Fernand Manfoumbi, comme de facto porte-parole de la présidence et responsable du Comité de coordination de la communication présidentielle (Cocom). Mais la question principale pour La Lettre du Continent demeure : avec quel PDG Ali Bongo compte-t-il aller en campagne ?

En effet, pour aborder sereinement la campagne présidentielle, La Lettre du Continent pense qu’Ali Bongo devrait d’abord remettre de l'ordre dans son propre camp qui est confronté à une grave crise de confiance où les frustrations ne cessent de croître. Pour La Lettre du Continent, le principal casse-tête reste Héritage et Modernité, le courant emmené par Alexandre Barro Chambrier, qui compte près d'une centaine de députés et sénateurs du PDG en son sein. Sachant que les deux chambres du parlement Gabonais comprennent respectivement 114 députés et 102 sénateurs, tous étant pratiquement du PDG, le courant de Barro Chambrier compte donc environ 50% des parlementaires de ce parti. La conséquence de cette situation est la quasi rupture de Barro Chambrier avec le régime ; ce qui se manifeste par la multiplication d’exactions sur sa personne. Par exemple, de retour au Gabon en provenance de France, le 20 août dernier, il fit l'objet d'un traitement musclé à l'aéroport de Libreville, où de toute évidence son immunité parlementaire aurait été violée. La Lettre du Continent révèle aussi que Richard Auguste Onouviet et Egide Boundono Simangoye, pourraient rallier prochainement Héritage et Modernité.

Pour contrer la contestation ai sein du PDG, Ali Bongo aurait mandaté Pacôme Moubelet Boubeya et Ali Akbar Onanga Y’Obegue de faire le ménage dans la maison. Il est question de jeter Faustin Boukoubi aux orties et de le remplacer comme Secrétaire General du PDG, par un proche d’Accrombessi. Parmis les possibles successeurs, La Lettre du Continent suggère obliquement Yves Fernand Manfoumbi, un supplétif de Maixent Accrombessi. Il est aussi question d'Alfred Nguia Banda dont la récente nomination comme Directeur General de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) est décrite comme une motivation à soutenir Ali Bongo au sein du PDG.

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