WHAT TO REMEMBER FROM THE MOUKAGNI-IWANGOU’S APPOINTMENT SAGA. QUE RETENIR DE LA SAGA DE LA NOMINATION DE MOUKAGNI-IWANGOU
English version
From the hubbub of those in power regarding the Moukagni-Iwangou case, this blog will go to the essentials. For us, the episode can be summarized as follows:
1. Ali Bongo needed a big fish of the opposition as a symbol at his side to demonstrate to Hollande that his regime was open.
2. He set in motion his networks led by Maixent Accrombessi, using close relatives of Moukagni-Iwangou, to obtain from him his entrance into the government, to serve as an alibi.
3. Moukagni-Iwangou in the end refused this offer and Ali Bongo was embarrassed because he had started to exhibit his great catch before making sure it was in his net. What one of our insightful readers called a political "premature ejaculation" by Ali Bongo!
Dear readers, all the noise surrounding this case, made by those in power, is intended only to restore the little crest they have left because they were caught in their own trap and failed to read the signs of the time that placed all the important cards in the hands of Moukagni-Iwangou.
The first card is that Ali Bongo needed Moukagni-Iwangou more than the opposite. The aspirations of the Gabonese people are embodied more by the opposition than by the authorities. Moukagni-Iwangou would have brought more to Ali Bongo than the reverse. In this power differential, the advantage was clearly on Moukagni-Iwangou’s side.
The second card is that Ali Bongo was mistaken about the era he is living, thinking that a ministerial position still had in Gabon its the former value. He overestimated the appeal of a ministerial post in Gabon today. The reality is that nearly after 50 years of dictatorship, the ministerial function is found in Gabon today totally devalued and to serve a pair of bozos such as Ali Bongo and Maixent Accrombessi is not to the liking of all Gabonese who have seen high caliber personalities lose the esteem of the people for having accepted an ephemeral position as minister in the Bongo’s governments.
Dear readers, there is one very serious aspect of the story told to us by Moukagni-Iwangou himself about this case. To reach Moukagni-Iwangou, Maixent Accrombessi used Yves Fernand Manfoumbi. This is the same path that would have been used if the mission was to liquidate him physically. This is how the machine proceeds; it reached you through your parents, your family, your friends. Do not trust people foolishly anymore!!!!
The reverberations of this refusal to join the government by Moukagni-Iwangou seem disturbing for the regime, since its press and its disinformation hounds are running from newsrooms to newsrooms and to TV stations, trying to discredit Moukagni -Iwangou as much as possible. But for this blog, the key is very clear; Gabonese attitudes are changing and this is great news for us, but a nightmare for the regime.
Version française
Du brouhaha émanant des tenants du pouvoir quant à l’affaire Moukagni-Iwangou, ce blog ira à l’essentiel. Pour nous, l’épisode se résume comme suit :
1. Ali Bongo avait besoin d’un gros morceau de l’opposition comme symbole à ses côtés pour démontrer à François Hollande que son régime était ouvert.
2. Il mit en branle ses réseaux, cornaqués par Maixent Accrombessi, utilisant les parents proches de Moukagni-Iwangou, pour obtenir de ce dernier une entrée au gouvernement, pour servir d’alibi.
3. Moukagni-Iwangou au finish refusa cette offre et Ali Bongo en a été embarrassé, car il avait commencé à exhiber sa belle prise avant de s’assurer qu’elle était dans sa nasse. Ce qu’un de nos perspicaces lecteurs a qualifié d’une « éjaculation précoce » politique d’Ali Bongo !
Chers lecteurs, tout le bruit que font les tenants du pouvoir autour de cette affaire, n’a pour but que de redorer le peu de blason qui leur reste car ils ont été pris à leur propre piège et n’ont pas su lire les signes du temps qui plaçaient toutes les cartes importantes entre les mains de Moukagni-Iwangou.
La première carte est qu’Ali Bongo avait plus besoin de Moukagni-Iwangou que l’inverse. Les aspirations des Gabonais sont plus incarnées par l’opposition que par le pouvoir. Moukagni-Iwangou aurait plus apporté à Ali Bongo que l’inverse. Dans ce rapport de force, l’avantage était nettement du côté Moukagni-Iwangou.
La deuxième carte est qu’Ali Bongo s’est trompé d’époque, en pensant qu’une promesse de poste ministériel avait toujours au Gabon, la valeur d’antan. Il a surestimé l’attrait d’un poste de ministre dans le Gabon d’aujourd’hui. La réalité étant qu’en près de 50 ans de dictature, la fonction ministérielle se retrouve aujourd’hui au Gabon, totalement dévaluée et servir une paire de zouaves comme Ali Bongo et Maixent Accrombessi, n’est pas du goût de tous les Gabonais qui ont vu des personnalités de haut calibre perdre toute l’estime du peuple pour avoir accepté un éphémère poste de ministre dans les gouvernements Bongo.
Chers lecteurs, il y a un aspect pour autant, très sérieux dans le récit que nous donne Moukagni-Iwangou lui-même, de cette affaire. Pour arriver jusqu'à Moukagni-Iwangou, Maixent Accrombessi s’est servi d’Yves Fernand Manfoumbi. C’est le même chemin qui aurait été utilisé si la mission avait été de le liquider physiquement. C’est comme cela que la machine procède ; on vous atteint par vos parents, vos proches, vos amis. Ne faites plus confiance aux gens bêtement!!!!
Les réverbérations de ce refus d’entrer au gouvernement, par Moukagni-Iwangou, paraissent inquiétantes pour le régime, vu que sa presse et ses molosses de la désinformation courent de rédactions en rédactions et sur les plateaux TV, essayer de discréditer le plus possible Moukagni-Iwangou. Mais pour ce blog, l’essentiel est retenu ; les mentalités des gabonais changent et c’est une excellente nouvelle pour nous, mais un cauchemar pour le régime.
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