THE PDG WILL NOT TAKE BARRO CHAMBRIER SUGGESTIONS INTO ACCOUNT BECAUSE IT IS A FROZEN PARTI. LE PDG NE PRENDA PAS EN COMPTE LES SUGGESTIONS DE BARRO-CHAMBRIER CAR C’EST UN PARTI FIGÉ.
English version
For a while now, our compatriot Alexandre Barro Chambrier has been struggling to reason with his party members, the PDG in power, on the necessity for a comprehensive review aimed at reforming the Gabonese political system and restore calm and confidence in the country. Unfortunately, the PDG and its devotees remain insensitive to these calls. This is not a situation that surprises this blog because we have always thought and continue to think that the PDG is a fixed party that takes satisfaction in the status quo and obeys only one rule: the Bongos in power! In this context, thinking becomes superfluous, if not unpleasant.
The conclusion we reach without any risk of being wrong and that explains what Barro Chambrier faces, is that over time, aided by the sclerosis that undeserved longevity in power causes, the PDG has completely and irreversibly lost the thread of what is a political party; i.e. a group allowing a team driven by a specific political project, to gain power, by articulating the wishes of public opinion, by responding to national imperatives related to current events, and providing answers to collective national challenges and to the public good. Dear readers, the reality is that the PDG is doing nothing of this sort. People are in the PDG to benefit from the windfall of power, and nothing else...
The PDG is ultimately a collection of "small" politicians, greedy for power but devoid of a national project, certainly of an avowable a national project; and this is why they cannot answer the Barro Chambrier’s call, they cannot push reflection, because their context is not suited for that. The consequence is that the PDG ends up being populated by apparatchiks, who are too full of the manna that power procures to them to consider for a moment the slightest change in method or model of governance.
From this perspective, the political crisis that undermines Gabon generally, originates from this impossibility of the people in power to create something new and progressive in politics, which can propel the country forward. The country is frozen in place, because the PDG and its components at the helm of the country are frozen.
The state media, which have the monopoly of the national space, also do not let things evolve as they are instructed to speak only of the orientation of the ruling regime, and to stigmatize choices by Gabonese public which would like to propose alternatives to the established order. The PDG regime thus wallows in growing contempt for the people and is reinforced in the reproduction of a political system increasingly disconnected, without ever talking about actions and principles that could bring about real innovative projects. You see, dear readers, that in such circumstances, Barro Chambrier comes up against a wall!
We therefore can state here that the PDG, because founded on the basis of being the sole barometer of a particularly static political system, cannot be a fruitful place for reform. To tolerate questioning and criticism, one must be open to questioning and criticism; a feature sorely lacking in the PDG.
This blog is therefore in agreement with Barro Chambrier that it is time to rethink Gabonese politics; but unfortunately those who hold the levers of power are resistant to the idea. So, Gabon will have to do without them.
Ce blog est donc d’accord avec Barro Chambrier qu’il soit temps de repenser la politique au Gabon ; mais malheureusement ceux qui détiennent les leviers du pouvoir sont réfractaires à cette idée. Alors, le Gabon devra se faire sans eux.
Version française
Depuis un moment, notre compatriote Alexandre Barro Chambrier se bat pour faire entendre raison aux membres de son parti, le PDG au pouvoir, sur la nécessité d’un examen approfondi visant à reformer le système politique Gabonais et ramener la sérénité et la confiance dans le pays. Malheureusement, ses acolytes du PDG restent insensibles à ces appels. Ce n’est pas une situation qui étonne ce blog car nous avons toujours pensé et continuions de penser que le PDG soit un parti figé qui se satisfait du statu quo et n’obéit qu’à une seule règle: les bongos au pouvoir ! Dans un tel contexte, la réflexion devient superflue, sinon incommodante.
Le constat que nous faisons sans risque de nous tromper et qui explique ce à quoi se heurte Barro Chambrier, est qu’avec le temps, aidé par la sclérose que cause une longévité imméritée au pouvoir, le PDG a complètement et irrémédiablement perdu le fil de ce qu’est un parti politique; à savoir un groupement servant à une équipe, mue par un projet politique précis, à accéder au pouvoir, en articulant les vœux de l’opinion publique, en répondant aux impératifs nationaux liés à l’actualité, et en proposant des réponses aux défis collectifs nationaux et à l’intérêt commun. Chers lecteurs, la réalité est que le PDG ne fait rien de cela. On est au PDG pour bénéficier de la manne du pouvoir, et rien d’autre…
Le PDG n’est en définitive qu’un collectif de « petits » hommes et femmes politiques avides de pouvoir mais dénués d’un projet national, en tous cas d’un projet national avouable ; et c’est pourquoi ils ne peuvent pas répondre à l’appel de Barro Chambrier, ils ne peuvent pas pousser la réflexion, car leur cadre ne s’y prête pas. La conséquence est que le PDG se retrouve à n’être peuplé que d’apparatchiks, trop repus de la manne que leur procure le pouvoir, pour envisager un seul instant le moindre changement de méthode ou de modèle de gouvernance.
Vu sous cet angle, la crise politique qui mine le Gabon en général, prend son origine de cette impossibilité qu’ont les gens au pouvoir, à créer quelque chose de nouveau et de progressiste, en matière politique pouvant propulser le pays vers l’avant. Le pays se retrouve figé, parce que le PDG et ses composantes qui sont au gouvernail du pays, sont figés.
Les médias d’Etat, qui ont le monopole de l’espace national, ne permettent pas non plus que les choses évoluent, car ils ont pour consigne de ne parler que des grandes articulations du régime au pouvoir, et de stigmatiser les choix de l’opinion publique gabonaise qui voudraient proposer des alternatives à l’ordre établi. Le régime PDG se vautre ainsi dans un mépris croissant pour le peuple et se conforte dans la reproduction d’un système politique de plus en plus déconnecté, sans jamais parler d’actions et principes porteurs de vrais projets innovants. Vous aurez compris, chers lecteurs, qu’en pareilles circonstances, Barro Chambrier se heurte à un mur !
Nous nous permettrons donc d’affirmer ici, que le PDG, puisque fondé sur la base d’être le baromètre exclusif d’un système politique particulièrement statique, ne peut être un lieu fécond à la reforme. Pour tolérer le questionnement et la critique, il faut être ouvert au questionnement et la critique ; caractéristique faisant cruellement défaut au PDG.
Ce blog est donc d’accord avec Barro Chambrier qu’il soit temps de repenser la politique au Gabon ; mais malheureusement ceux qui détiennent les leviers du pouvoir sont réfractaires à cette idée. Alors, le Gabon devra se faire sans eux.
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