HERE IS HOW THE BONGOS ARE PLAYING WITH GABONESE MONEY! VOICI COMMENT LES BONGO S’AMUSENT AVEC L’ARGENT DU GABON

English version

Here is an article published in an American newspaper

OUT OF AFRICA

FORMER AKRON CHEF CREATING HIGH-END INTERNATIONAL CUISINE

When Chef Andreas Arreola, 29, communicates with his mostly French-speaking kitchen staff, he relies on the universal language of food.

"I know how to say 'pot' and I know how to say 'pan,'" he said with a laugh. "I haven't quite mastered how to say 'hello' yet, but I'm getting there."

Arreola, a longtime Akron, Iowa, resident, is in his fifth month as the chef de cuisine of MESA, a Mexican restaurant in Libreville, the capital city of the Gabonese Republic on the west coast of Central Africa.

Yes, you read that right.

There actually is an authentic Mexican restaurant in Sub-Saharan Africa. Arreola said it's among several high-end, international eateries owned by the family of Gabonese President Ali Bongo Ondimba.

"The president likes to come in twice a month to MESA, but he orders food to go," Arreola said during a phone interview. He said Ondimba is more frequently seen in the restaurant serving Gabonese food, as its clientele consists mostly of politicians, diplomats and big oil executives.

It seems Arreola is rubbing shoulders -- and filling the stomachs -- of some of the most powerful people of the world.

"Yeah," he said modestly. "We've had some real movers and shakers here."

Yet that's nothing new for Arreola, a former corporate chef whose previous A-List clients included organizers of the U.S. Open tennis tournament, the Kentucky Derby and hip-hop mogul Jay-Z.

Still, Arreola credits a childhood spent working at his family's Akron, Iowa-based Mexican restaurant for putting him on a culinary path.

"My dad (Jose Arreola) owns Akron Jo's (at 110 Reed St.)," Arreola said, "and he taught me how to cook."

Earning a culinary arts degree from Council Bluff, Iowa's Iowa Western Community College in 2006, Arreola began making a name for himself as a chef "willing to do anything and go anywhere on a moment's notice."

Along the way, Arreola began networking with like-minded chefs, including one who offered him a chance to embark on what he describes as "a wild African adventure."

"That was more than 13 months ago and I've loved every minute of it," he said.

Even though Arreola has been in Gabon for more than a year, his restaurant's only been open for five months. In the interim, he was mostly planning the menu and ordering supplies.

"In Gabon, there are no poblano peppers or jalapeno peppers," Arreola said. "We had to import everything."

The down time also gave him a chance to work at some of the other international restaurants in the same building as MESA.

For instance, Arreola has tried his hand at operating a clay tandoori oven in an Indian restaurant and even mastered pizza-making in an Italian restaurant.

But it was the Gabonese first family who gave Arreola insight into regional African comfort food.

"Mrs. Bongo (the ex-wife of former President Omar Bongo Ondimda and mother of current president Ali Bongo Ondimba) came to teach us family favorites, so we could cook for her son and grandkids," Arreola said. "She spent an entire day in my kitchen, talking about her years as first lady of Gabon."

While Arreola said Mexican food isn't well-known in Gabon, he'd like to bring his international training with him when he returns stateside.

"Once I return to America, I'd love to open up my own restaurant," he said. "I'd like to make high-end international cuisine because that is now my specialty."

However, Arreola admitted hungering for decidedly different fare when he returned home for a vacation in May.

"As soon as I got off of the plane, I couldn't wait to get a cheeseburger from McDonald's and some Dairy Queen ice cream," he said with a chuckle."I guess I'm still an Iowa farm boy at heart."

Version française

Voici la traduction d’un article paru dans un journal américain.

VUE D'AFRIQUE

UN ANCIEN CHEF D’AKRON Y ETABLI LA HAUTE CUISINE INTERNATIONALE

Lorsque le chef Andreas Arreola, 29 ans, communique avec son personnel composé principalement de personnes ne parlant que la langue française, il utilise le langage universel de la cuisine.

« Je sais comment dire« casserole » et je sais comment dire« poêle », dit-il en riant. "Je ne maitrise pas tout à fait encore comment dire« bonjour », mais j'y arrive. »

Arreola, un résident de longue date d’Akron en Iowa, en est à son cinquième mois comme chef de cuisine du MESA, un restaurant mexicain à Libreville, la capitale de la République gabonaise sur la côte ouest de l'Afrique centrale.

Oui, vous avez bien lu.

Il y a en fait un authentique restaurant mexicain en Afrique sub-saharienne. Arreola dit qu'il fait partie de plusieurs restaurants internationaux haut de gamme appartenant à la famille du président Gabonais Ali Bongo Ondimba.

"Le président aime venir deux fois par mois au MESA, mais il fait plus régulièrement des commandes à emporter," nous a dit Arreola lors d'une entrevue téléphonique. Il a dit qu’Ondimba est plus souvent plus présent au restaurant quand on y sert la cuisine gabonaise, car la clientèle est composée essentiellement de politiciens, de diplomates et de dirigeants des sociétés pétrolières.

Il semble qu’Arreola se frotte- et rempli les estomacs - de certaines des personnes les plus puissantes de ce milieu.

«Ouais», dit-il modestement. "Nous recevons des gens importants ici."

Pourtant, cela n'a rien de nouveau pour Arreola, un ancien chef restaurateur dont la liste de clients par le passé, comprenait les organisateurs du tournoi de l'US Open de tennis, du Derby du Kentucky et le magnat du hip-hop Jay-Z.

Toujours est-il qu’Arreola attribue sa trajectoire culinaire à une enfance passée à travailler dans le restaurant mexicain d'Akron en Iowa Akron, de sa famille.

«Mon père (José Arreola) est proprietaire d’Akron Jo (sur la 110 Reed St.) », nous a dit Arreola, "et il m'a appris à cuisiner."

Apres avoir obtenu un diplome d'arts culinaires au Bluff Council de l’Iowa Western Community College en 2006, Arreola a commencé à se faire un nom comme un chef "prêt à faire son possible et aller n'importe où, même sur une notification tardive."

Chemin faisant, Arreola a commencé à se mettre en réseau avec des chefs ayant des vues similaires aux siennes, y compris celui qui lui a offert une chance de se lancer dans ce qu'il décrit comme «une aventure africaine."

"Cela dure depuis plus de 13 mois et j’ai aimé chaque minute," dit-il.

Même si Arreola est au Gabon depuis plus d'un an, son restaurant n’est ouvert que depuis cinq mois. Dans l'intervalle, il a passé la plupart du temps dans la planification du menu et les commandes des produits.

"Au Gabon, il n'y a pas poivrons poblano ou piments jalapeno," a déclaré Arreola. «Nous avons dû tout importer."

Ce temps mort lui a permi de travailler dans certains des autres restaurants internationaux situés dans le même bâtiment que le MESA.

Par exemple, Arreola s’est essayé à l'operation d'un four d'argile tandoori dans un restaurant indien et même maîtrisé la production de pizzas dans un restaurant italien.

Mais c’est la famille présidentielle gabonaise qui a donné à Arreola un aperçu de la cuisine régionale africaine.

"Mme Bongo (l'ex-épouse de l'ancien président Omar Bongo Ondimda et la mère de l'actuel président Ali Bongo Ondimba) est venue nous enseigner les plats favoris de la famille, de sorte que nous puissions cuisiner pour son fils et ses petits-enfants», a déclaré Arreola. "Elle a passé une journée entière dans ma cuisine, parlant de ses années en tant que première dame du Gabon."

Arreola a dit que la nourriture mexicaine n’est pas bien connue au Gabon, il néanmoins ramener son expérience internationale à son retour aux USA.

"Une fois de retour en Amérique, j’aimerais ouvrir mon propre restaurant," at-il dit. «Je voudrais faire une cuisine internationale haut de gamme, car c’est maintenant ma spécialité."

Cependant, Arreola a admis avoir eu envie d’autre chose quand il est rentré pour des vacances en mai.

"Dès que je suis descendu de l'avion, je ne pouvais contenir mon envie d’un cheeseburger de McDonald et un peu de crème glacée Dairy Queen," a-t-il dit avec un petit sourire. "Je suppose que je suis toujours dans mon cœur un garçon de ferme de l'Iowa."