HAS THE FRENCH LEFT MADE A DEAL WITH ALI BONGO ! LA GAUCHE FRANÇAISE A-T-ELLE FAIT UN DEAL AVEC ALI BONGO ?

English version

If the New York Forum Africa (NYFA) of Richard Attias is rather seen as an arrangement put in place for Ali Bongo by the francafrican emanations of the post Sarkozy French right wing, it seems that Ali Bongo and the Hollandist left have come to an agreement to organize their own forum, allowing Gabon to pay consequential per diem to certain members of the left, a more civilized way to move money between Libreville and Paris, without using these embarrassing suitcases. As during daddy’s good old days, Ali Bongo therefore continues to distribute both to the left and the right. Ségolène and company do not come to Libreville for its beaches, that's for sure!

Immediately after organizing at Gabonese taxpayer expense, Richard Attias’ forum held from 28 to 30 August, Ali Bongo and the French Left are to organize a thing called Libreville International Conference on the Political and Economic Governance, from 9 to 10 October in the Gabonese capital. Ali Bongo’s partners in this new hoax are: the French daily Libération, Transparency International (TI), Reporters Without Borders (RSF) and Amnesty International. Dear readers, you understand that Ali Bongo is courting the left! But the most important question is why is the left agreeing to play his game?

When looking at the list of participants in this conference, what do we see?

On the Gabonese side, we have: Alain-Claude Billie Bi Nze (Minister of Communication and Spokesman of the Gabonese government); Vincent Leyama (Deputy Chief of Staff of the President of the Gabonese Republic); Madeleine Berre (minister of commerce, of Small Business, Tourism and Services Development); Yves Fernand Manfoumbi (General Coordinator of the office of the Strategic Plan Emergent Gabon); Michel Essonghe (political advisor to the President of the Gabonese Republic); Germain Ngoyo Moussavou (Ambassador of Gabon in France); Emmanuel Issozet-Ngondet (Minister of Foreign Affairs of Gabon); Vivien Pea (national delegate of the Union of Youth of the Gabonese Democratic Party); Yannick Ebibie (winner of the Excellence Award - entrepreneurs competition), Eric Mickoto (founder of Sky Hub Technology); Nicaise Mouloumbi (President of the network of civil society organizations for the green economy in Central Africa); Jean-Baptiste Bikalou (President of the Chamber of Commerce and CEO of PetroGabon); Etienne Massard (President of the Gabonese Agency for Space Studies and Observation); Alain Ba Oumar (president of IG Telecom); Janis Otsiemi (writer); Jacques Sima (chairman of the Gabonese Press Agency). To this group is added the two members of the Gabonese civil society who are Marc Ona Essangui (Goldman award winner 2009, executive secretary of Brainforest) and Georges M'Paga (Chairman of the network of free civil society organizations for good governance in Gabon).

Dear readers, we may well wonder what Marc Ona Essangui and Georges M'Paga are doing in this mess that is in bad taste. Can one congratulate the rejection of Jean de Dieu Moukagni-Iwangou to participate in the funeral dance of the Gabonese people, and go to a funeral Mass with the same undertakers?

This coming together of Ali Bongo with the French left is so disturbing that journalists from Liberation are upset to see the cooptation of their journal to restore the image of a dictator in need of communication.

We have also received reports of the issuance by the Nantes services, on Hollande’s order, of a birth certificate to Ali Bongo. The information was transmitted by the Elysee services to a rather “complacent” member of the opposition, so that he would set the stage and prepare the Gabonese public opinion to accept the next bombshell.

Dear readers, now is the time to be extra careful and to not let go because the manipulators are hard at work for the next electoral coup. Do not say that you were not warned!

Version française

Si le New York Forum Africa (NYFA) de Richard Attias est plutôt perçu comme un arrangement mis en place pour Ali Bongo par les effluves françafricaines de la droite française post Sarkozyste, il semble qu’Ali Bongo et la gauche Hollandiste se soient mis d’accord pour l’organisation de leur forum, permettant au Gabon de verser des per diem conséquents à certains membres de cette gauche, une façon plus civilisée de faire circuler l’argent entre Libreville et Paris, sans avoir recours aux bien embarrassantes mallettes. Comme à la bonne époque de papa, Ali Bongo continue donc de distribuer aussi bien à gauche qu’à droite. Les Ségolène et compagnie ne viennent pas à Libreville pour ses plages, voilà qui est certain !

Tout de suite après avoir organisé au frais du contribuable Gabonais, le forum de Richard Attias qui s’est tenue du 28 au 30 août dernier, Ali Bongo et la gauche française organisent à Libreville un machin appelé Colloque International sur la Gouvernance Politique et Economique, du 9 au 10 octobre prochain dans la capitale gabonaise. Les partenaires d’Ali Bongo dans cette nouvelle supercherie sont : le quotidien français Libération, Transparency International (TI), Reporters sans frontières (RSF) et Amnesty International. Chers lecteurs, vous aurez compris qu’Ali Bongo soit en train de faire la cour à la gauche ! Mais la question la plus importante est : pourquoi la gauche accepte de jouer son jeu ?

Quand on regarde la liste des participants à ce colloque, que remarque-t-on ?

Côté Gabonais, on a : Alain-Claude Billie Bi Nzé (ministre de la communication et porte-parole du gouvernement gabonais) ; Vincent Leyama (directeur de cabinet adjoint du Président de la République Gabonaise) ; Madeleine Berre (ministre du Commerce, des PME, du Tourisme et du Développement des services) ; Yves Fernand Manfoumbi (coordonnateur général du bureau du Plan Stratégique Gabon Emergent) ; Michel Essonghe (conseiller politique du Président de la République gabonaise) ; Germain Ngoyo Moussavou (ambassadeur du Gabon en France) ; Emmanuel Issozet-Ngondet (ministre des Affaires Etrangères du Gabon) ; Vivien Péa (délégué national de l'Union des Jeunes du Parti Démocratique Gabonais) ; Yannick Ebibie (lauréat du Grand Prix de l'Excellence - concours des entrepreneurs), Eric Mickoto (fondateur de Sky Hub Technology) ; Nicaise Mouloumbi (président du réseau des organisations de la société civile pour l'économie verte en Afrique centrale) ; Jean-Baptiste Bikalou (président de la Chambre de Commerce et directeur général de PetroGabon) ; Etienne Massard (président de l'Agence Gabonaise d'Etudes et d'Observation Spatiale) ; Alain Ba Oumar (président de IG Telecom) ; Janis Otsiemi (écrivain) ; Jacques Sima (président du conseil d'administration de l'Agence gabonaise de presse). A ce groupe s’ajoute les deux membres de la societe civile gabonaise que sont Marc Ona Essangui (prix Goldman 2009, secrétaire exécutif de Brainforest) et Georges M'Paga (président du réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon).

Chers lecteurs, on peut bien se demander ce que Marc Ona Essangui et Georges M'Paga vont chercher dans cette salade qui nous semble de mauvais gout. Peut-on féliciter le refus de Jean de Dieu Moukagni-Iwangou de participer à la danse funèbre du peuple Gabonais, et aller soit même à une messe funéraire avec les mêmes croque-morts ?

Ce rapprochement d’Ali Bongo avec la gauche française est si inquiétant que des journalistes de Libération ne décolèrent pas de constater la cooptation de leur journal pour redorer le blason d’un dictateur en mal de communication.

Nous avons aussi reçu des informations faisant état de la délivrance par les services de Nantes, sous ordre de Hollande, d’un acte de naissance à Ali Bongo. L’information aurait été transmise par les services de l’Elysée à un « opposant » plutôt complaisant, afin que ce dernier prépare le terrain et l’opinion à accepter ce prochain coup de théâtre.

Chers lecteurs, le moment est venu de redoubler de prudence et de ne rien lâcher car les manipulateurs sont à pied d’œuvre pour le prochain coup d’état électoral. Ne dites pas que vous n’étiez pas prévenus !