BUT A MINOR CANNOT BE INCARCERATED IN AN ADULT PRISON! MAIS ON NE PEUT INCARCÉRER UN MINEUR DANS UNE PRISON D’ADULTES

English version

A 15-year-old Gabonese minor encouraged his 7-year-old younger brother to beat up his other 3-year-old brother; all this while filming the scene he then put on social media.

If this heinous act must be condemned by all, we must also all disapprove of the incarceration of the young man by the Gabonese authorities, in Gros-Bouquet prison; an adult prison.

The Gabonese law is however clear in its article 57:

“When a minor between the ages of thirteen and eighteen has committed a crime or an offense, they will, in all cases, be referred to the investigating judge who will also inquire about the conditions of existence and education of the child. If he does not place them under a warrant, the examining magistrate may, by special order, entrust the minor to any person or institution of his choice, who will retain custody of them until the court decides. "

Before deciding to incarcerate this 15-year-old child in Gros-Bouquet, did the examining magistrate subject him to a thorough psychological and psychiatric examination? We doubt it!

Dear readers, the spirit of the law in Gabon with regard to the incarceration of minors, would want that when a young person is placed in the hands of justice, this incarceration should not become an additional obstacle to their development. The arrested minor must continue to be offered the possibility of recovering from their behavioral or personality disorders. In short, dear readers, a minor must be rehabilitated, and not incarcerated with adults who are already potentially hardened criminals!

The prosecutor must pull himself together and take this child out of Gros-Bouquet and entrust him to psychiatrists and psychologists.

Version française

Un mineur Gabonais de 15 ans a incité son jeune frère de 7 ans à rouer de coup son autre frère de 3 ans ; le tout, en filmant la scène qu’il a ensuite mise sur les réseaux sociaux.

Si cet acte odieux doit être condamné de tous, nous devons aussi tous ensemble condamner l’incarcération du jeune homme par les autorités Gabonaise, dans la prison de Gros-Bouquet ; une prison pour adultes.

Le droit est pourtant clair dans son article 57 :

« Lorsqu’un mineur âgé de treize à dix-huit ans aura commis un crime ou un délit, il sera, dans tous les cas, déféré au juge d’instruction qui s’informera également sur les conditions d’existence et d’éducation de l’enfant. S’il ne le place sous mandat de dépôt, le magistrat instructeur pourra, par ordonnance spéciale, confier le mineur à toute personne ou institution de son choix, qui en conservera la garde jusqu’à la décision du tribunal. »

Avant de décider d’incarcérer cet enfant de 15 ans a Gros-Bouquet, le juge d’instruction lui a-t-il fait subir un examen psychologique et psychiatrique approfondi ? Nous en doutons !

Chers lecteurs, l’esprit de la loi au Gabon en ce qui concerne l’incarcération des mineurs, voudrait que lorsqu’un adolescent se trouve entre les mains de la justice, cette incarcération ne soit pas une entrave supplémentaire à son développement. Il faut continuer à offrir au mineur arrêté, la possibilité de se remettre de ses troubles comportementaux ou de la personnalité. En somme, chers lecteurs, un mineur ça se réhabilite, ça ne s’incarcère pas avec des adultes qui sont déjà potentiellement des criminels endurcis !

Le procureur doit se ressaisir et sortir cet enfant de Gros-Bouquet et le confier à des psychiatres et psychologues.