WHAT IS GOING ON IN THE GABONESE OIL SECTOR? QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SECTEUR PETROLIER GABONAIS ?
English version
In 2018, the Swiss oil company Augusta obtained, by providing pre-financing of nearly 60 billion CFA francs, a contract going until 2022, relating to the removal of 500,000 tonnes of atmospheric residue (RAT-Rabi) produced by Sogara, which is now part of Gabon Oil Co.
This contract had been negotiated by Brice Laccruche Alihanga, now in prison, with the help of Jean-Baptiste Tomi, son of the boss of the Corsican underworld Michel Tomi and owner of the company Afrijet.
Noureddin Bongo and his mother have decided to terminate that contract, and are said to be in the process of finding a replacement for Augusta. There were allegedly irregularities in the contract signed by Brice Laccruche Alihanga. Apparently, an audit revealed that according to this contract, Sogara had to deliver 500,000 tonnes to Augusta each year; but the annual production of Sogara did not exceed 350,000 tonnes. It therefore follows that Brice Laccruche Alihanga and his accomplices would have overestimated the production of Sogara and introduced a stipulation in the contract stating that if Sogara did not produce the 500,000 tonnes required, the contract would be renewed indefinitely because Sogara would be perpetually in production deficit. With this indefinite contract, Augusta would therefore have the exclusivity of this exploitation for eternity and the Brice Laccruche Alihanga team would help themselves on bribes, also in perpetuity.
Furthermore, it turns out that part of the pre-financing of 60 billion CFA francs provided by Augusta was allegedly diverted via a Mauritian holding company, by Brice Laccruche Alihanga’s gang.
Version française
En 2018, la société pétrolière suisse Augusta avait obtenu en apportant un préfinancement de près de 60 milliards de francs CFA, un contrat allant jusqu’en 2022, portant sur l’enlèvement de 500 000 tonnes de résidu atmosphérique (RAT-Rabi) produites par la Sogara, qui fait désormais parti de la Gabon Oil Co.
Ce contrat avait été négocié par Brice Laccruche Alihanga, aujourd’hui en prison, avec l’aide de Jean-Baptiste Tomi, fils du patron de la pègre Corse Michel Tomi et patron de la société Afrijet.
Noureddin Bongo et sa mère ont décidé de rompre ce contrat, et seraient en train de trouver un remplaçant à Augusta. Il y aurait eu des irrégularités dans le contrat signé par Brice Laccruche Alihanga. Apparemment, un audit aurait révélé que d’après ce contrat, la Sogara devait livrer chaque année 500 000 tonnes à Augusta ; mais la production annuelle de la Sogara ne dépassait pas 350 000 tonnes. Il s’en est déduit donc que Brice Laccruche Alihanga et ses complices auraient surestimés la production de Sogara et introduit une stipulation dans le contrat voulant que si la Sogara ne produisait pas les 500 000 tonnes requises, le contrat serait renouvelé indéfiniment car la Sogara serait perpétuellement en déficit de production. Avec ce contrat indéfini, Augusta aurait donc l’exclusivité de cette exploitation pour l’éternité et l’équipe Brice Laccruche Alihanga s’arroserait sur les pots de vins, également à perpétuité.
Par ailleurs, il s’avère qu’une partie du préfinancement de 60 milliards de francs CFA apporté par Augusta aurait été détournée via une holding mauricienne, par la bande à Brice Laccruche Alihanga.
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