WHO WANTS TO ENCOURAGE THE GABONESE TO ADOPT FAR-RIGHT POSITIONS ? QUI TIENT À ENCOURAGER LES GABONAIS À ADOPTER LES POSITIONS D’EXTRÊME DROITE ?
English version
A very dangerous wind
seems to be blowing over Gabon, as positions typically associated with
far-right parties in the West are being openly spread within the Gabonese
population, particularly regarding immigration and the economy.
Yes, there are
Gabonese people who identify as far-right. These individuals subscribe to a
strong, sometimes absurd, nationalist discourse that focuses on rejecting
African immigration to Gabon. They believe that recent waves of immigration are
a threat to national cohesion and the values of the Gabonese people. Like the
French far-right, they have appropriated the Great Replacement theory, applying
it to the Gabonese context.
The Great Replacement
theory is a conspiracy theory formulated by the French writer Renaud Camus in
2011. It is based on the idea that a deliberate process of substituting the
"indigenous" or "native European" population with immigrant
populations, mainly from Africa, is taking place in France and, more broadly,
in Europe. Its proponents claim that this demographic transformation is not a
simple sociological phenomenon but the result of a conspiracy organized and
encouraged by political, media, and economic elites to weaken European nations
and destroy their cultural identity.
To curb what they
present as a threat, French far-right politicians have developed a whole series
of measures, such as the principle of "selective immigration", to
equip themselves with legal tools to restrict access to the job market for
immigrants they do not want.
However, in France,
this theory is widely refuted by most demographers, sociologists, and
historians. Academics have shown that immigration figures and birth rates do
not support the idea of a massive and imminent replacement. French demographers
point out that immigration has always existed and that populations tend to
assimilate over generations. Today, this theory is not supported by any
concrete evidence and is considered a pure fabrication.
In France, this
theory is associated with hate speech, racism, and xenophobia, specifically
targeting people of Muslim faith or African origin. Despite its unfounded
nature, the Great Replacement theory continues to have a considerable influence
on political discourse, particularly in a country like Gabon, where demagogues
use it to inject anti-immigration ideas into the public debate.
Political opportunism
and intellectual laziness are pushing some Oliguists to encourage a very
borderline discourse regarding coexistence with immigrant communities.
It's understandable
that, in this climate, many people from immigrant backgrounds in Gabon feel
threatened by the rise of this far-right discourse, which advocates for
restrictive immigration policies and is framed by a rhetoric of hatred and
discrimination.
Gabon has always been
able to manage its immigrants without needing to adopt the discriminatory
discourse of the French far-right. This blog believes that should
continue.
Version française
Un vent très dangereux semble souffler sur le Gabon, car des positions
typiquement associées aux partis d’extrême droite en Occident sont véhiculées
ouvertement au sein de la population gabonaise, notamment en ce qui concerne
l’immigration et l’économie.
Oui, il existe des Gabonais qui se revendiquent de l'extrême droite. Ces
personnes adhèrent à un discours nationaliste fort, parfois jusqu’à
l’absurdité, qui met l'accent sur le rejet de l'immigration africaine vers le
Gabon. Elles estiment que les vagues d'immigration récentes menacent la
cohésion nationale et les valeurs du peuple gabonais. Comme l'extrême droite
française, elles s’approprient la théorie du Grand Remplacement, l'appliquant
au contexte gabonais.
La théorie du Grand Remplacement est une thèse complotiste formulée par
l'écrivain français Renaud Camus en 2011. Elle repose sur l'idée qu'il se
produirait en France, et plus largement en Europe, un processus délibéré de
substitution de la population "indigène" ou "européenne de
souche" par des populations immigrées, principalement originaires
d'Afrique. Pour ses partisans, cette transformation démographique n’est pas un
simple phénomène sociologique, mais le résultat d'un complot organisé et
encouragé par les élites politiques, médiatiques et économiques pour affaiblir
les nations européennes et détruire leur identité culturelle.
Pour freiner ce qu’ils présentent comme une menace, les politiciens
d’extrême droite française ont développé toute une série de mesures, comme le
principe de l'immigration choisie, afin de se doter d'outils juridiques pour
limiter l'accès au marché du travail des immigrés qu'ils ne souhaitent pas.
Cependant, en France, cette théorie est largement réfutée par la plupart
des démographes, des sociologues et des historiens. Des universitaires ont
démontré que les chiffres de l'immigration et les taux de natalité ne
correspondent pas à l'idée d'un remplacement massif et imminent. Les
démographes soulignent que l'immigration a toujours existé et que les
populations tendent à s'assimiler au fil des générations. Aujourd’hui, cette
théorie n'est soutenue par aucune preuve concrète et est considérée comme une pure
invention.
En France, cette théorie est associée à des discours de haine, de racisme
et de xénophobie, ciblant spécifiquement les personnes de confession musulmane
ou d'origine africaine. Malgré son caractère infondé, la théorie du Grand
Remplacement continue d'avoir une influence considérable sur le discours
politique, en particulier dans un pays comme le Gabon où des démagogues s’en
servent pour injecter des idées anti-immigration dans le débat public.
L'opportunisme politique et la paresse intellectuelle poussent certains
Oliguistes à encourager un discours très limite en ce qui concerne le
vivre-ensemble avec les communautés immigrées.
Il est normal que, dans ce climat, de nombreuses personnes issues de
l'immigration se sentent menacées au Gabon par la montée de ce discours
d'extrême droite qui prône des politiques restrictives sur l'immigration et qui
est encadré par une rhétorique de haine et de discrimination.
Le Gabon a toujours été capable de gérer ses immigrés sans avoir besoin
d’adopter le discours discriminatoire de l’extrême droite française. Ce blog estime que cela doit
continuer.

Foutaises,l!! Le Gabon subit une immigration clandestine depuis des années en raison de la complaisance de ses dirigeants sur le sujet. Les Gabonais veulent tous,comme Charbonier,être maître chez eux. A l’instar de tous les peuples du monde.Pas besoin d’être de l’extrême droite pour cela.
ReplyDeleteVous ne remarquez même pas que la rhétorique que vous utilisez dans votre très court message est éminemment d’extrême droite. Vous faites un très bon lepéniste. Vous voulez être « comme charbonnier, maitre chez vous ? » Qui vous en empêche ? Les dames Béninoises qui vous vendent les beignets au bord des routes, ou des gens comme Mborantsuo qui vous ont étouffé pendant des décennies ? Réfléchissez un instant, cela vous fera du bien.
DeleteBien sûr, nos échanges ne sauront contituer une polémique. Bien sûr que je réfléchis,peut-être dans une moindre mesure que vous,néanmoins je revendique une prétention à la réflexion objective. Pourquoi tirez- vous un parallèle entre ceux qui,Gabonais tel que moi, ont contribution à la confiscation du pouvoir dans leur pays et une communauté Ouest- Africaine, en l’occurrence les Beninois. Il n’est un secret pour aucun Gabonais que les dirigeants Gabonais ont passé un pacte occulte avec cette communauté, à travers le les pratiques du vaudou aux fins de la confiscation du pouvoir.En retour,les Popo ( Beninois) ont bénéficié de nombreux passe-droits,et des postes de responsabilité au plus haut sommet de notre État. Mr.Dossou en l’exemple le plus en vue. Mais revenons à notre propos....
ReplyDelete....Celui- ci se situe dans le plus générique de l’immigration non contrôlée que subit notre pays depuis des années,mon opinion c’est nos dirigeants n’ont pas une politique volontariat afin d’y mettre un terme et bien plus grave contraindre les immigrés à adopter des comportements conforment à nos valeurs,à nos mœurs,en un mot à notre culture, plurielle soit elle. Pour le reste les Gabonais continueront à se battre pour la conquête de leurs liberté et de l’État de droit,tel qu’ils le font depuis le référendum de 1958. Cordialement.
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