A COSMETICS AND THEATRICAL CONSULTATION THAT NOBODY BELIEVED IN. UNE CONSULTATION COSMÉTIQUE ET THÉATRALE DONT PERSONNE N’A CRU



Ali Bongo




English version


Wanting to short circuit the Sovereign National Conference (SNC) in preparation in care of the free civil society, Ali Bongo and his clique summoned hastily, without agenda or prior organization, a political consultation that they wanted national, between the majority and the opposition. But what was ridiculous, which by the way would have made Gabon a virtual desert if it killed, was that even the most enthusiastic participants in this consultation did complain about the unpreparedness of everyone, which only left room for boring speeches, by unaccomplished people, about preposterous topics. So much so that after this "consultation" which wasn’t one, even the Secretary General of the PDG, in power, the insipid Faustin Boukoubi, declared that he was not notified of the contents of this "consultation", confirming that Ali Bongo called for this event to take place, without any preparation; which will not surprise anyone since this "consultation" was intended to serve as a frame of facetiousness and presumption rather than an occasion for real debate.

1. Does Ali Bongo know what a political consultation is?

Many thinkers have written about the need for political consultation in a democracy. It is even advised to managers of public affairs and elected officials of all kinds, that on all projects affecting community life such as health, the economy, education, urban planning, national defense, environmental protection, electoral code etc., they must have popular consultations. Experts recognize the need for consultation as a necessary phenomenon in democratic society. Consultation constitutes an enrichment of representative democracy through popular participation, which in turn leads to an understanding of the issues by the public and their adherence to these issues because there is communion between administrators and citizens. When organized by thinking people, consultations should significantly improve public participation in the design of policies and projects. When Ali Bongo organizes a political consultation in which there is no debate and no real agenda, who is he kidding, if not himself? If he thinks that his pseudo consultation would replace the SNC, he is sadly mistaken because this project is underway and will take place shortly.

2. The Sovereign National Conference, a true national and inclusive consultation

The SNC that the civil society proposes to organize, will according to the procedure adopted by the organizers, meet all the criteria of a true national consultation. The first point is that the organizers have obtained the upstream support of the Gabonese people by establishing a signature campaign that has seen thousands of Gabonese go to register on lists of those who would participate in the SNC. Through this process of popular adhesion, the SNC proposes clearly and unambiguously, to promote citizen participation in projects that affect them, to give them the most complete information, to listen to their expectations or fears, to exchange and debate with them. You see, dear readers, that is the opposite of Ali Bongo’s amateurish ways, because by having a brain and knowing how to use it, members of the free Civil Society saw fit to improve the content of the SNC and facilitate its implementation, by involving from the outset alongside the organizers, the largest possible number of stakeholders: the people. From that moment, the sovereignty of the SNC can only be inevitable for the people are literally holding this project in their hands.

It is therefore the SNC which would allow all Gabonese to reflect and discuss the specific situation of the country, point by point, by sector, and it is this thought process that will enrich the proposals, which synthesis once adopted, will become the matrix of the future Gabon. Ali Bongo cannot stop this approach, or even to find a substitute to it!



Version française


Croyant escamoter la Conférence Nationale Souveraine (CNS) en préparation par les bons soins de la Société Civile libre et citoyenne, Ali Bongo et sa clique ont convoqué à la va-vite, sans ordre du jour, ni organisation préalable, une concertation politique qu’ils ont voulu nationale entre majorité et opposition. Mais le ridicule, qui aurait fait du Gabon un quasi désert s’il tuait, fut que même les participants les plus enthousiastes à cette concertation se sont plaints de l’impréparation de tout le monde, ce qui n’a laissé de place qu’à des allocutions ennuyeuses, par des gens sans envergure, sur des thèmes dérisoires. Tant et si bien qu’après cette «consultation» qui n’en fut pas une, même le secrétaire General du PDG au pouvoir, l’insipide Boukoubi, déclarera n’avoir pas été prévenu du contenu de cette «concertation»; confirmant bien qu’Ali Bongo a convoqué cette affaire sans l’avoir préparé ; ce qui ne surprendra personne dans la mesure où cette «concertation» n’avait pour objectif que de servir de cadre de facétie et de présomption en lieu d’une véritable assise de débat.

1. Ali Bongo sait-il ce qu’est une concertation politique?

Beaucoup de penseurs ont écrit sur la nécessite de la concertation politique en démocratie. Il est même conseillé aux gestionnaires de la chose publique et aux élus en tous genres, de tenir sur tous les projets qui touchent à la vie commune, tels santé, économie, éducation, urbanisme, défense nationale, préservation de l’environnement, code électoral etc., des concertations populaires. Les experts reconnaissent le besoin de concertation comme un nécessaire phénomène de société démocratique. La concertation constituant un enrichissement de la démocratie représentative par la participation populaire qui, en ricochet induit une bonne compréhension des enjeux par les administrés et un comportement d’adhésion à ces enjeux car il y a communion entre administrateurs et administrés. Quand elle est organisée par des gens pensants, la concertation doit permettre d'améliorer significativement la participation du public à la conception des politiques et des projets. Quand Ali Bongo organise une consultation politique au cours de laquelle il n’y a aucun débat et aucun réel ordre du jour, de qui se moque-t-il, si ce n’est de lui-même? S’il pense que sa pseudo consultation se substituerait à la CNS, il se trompe lourdement car ce projet suit son cours et aura lieu sous peu.



2. La Conférence Nationale Souveraine, une consultation nationale et inclusive dans les règles

La CNS que se propose d’organiser la Société Civile libre et citoyenne, remplira selon la procédure adoptée par les organisateurs, tous les critères d’une véritable consultation nationale. Le premier point est que les organisateurs ont obtenue l’adhésion des gabonais en amont, en organisant des campagnes de signatures qui ont vu des milliers de gabonais se déplacer pour aller s’inscrire sur les listes de ceux qui aimeraient participer à ces assises nationales et souveraines. Par cette démarche d’adhésion populaire, la CNS se propose clairement et sans ambiguïté, de promouvoir la participation des citoyens aux projets qui les concernent, par l'information la plus complète, l'écoute de leurs attentes ou de leurs craintes, l'échange et le débat. Vous voyez, chers lecteurs, qu’on est aux antipodes des amateurismes d’Ali Bongo car, ayant une cervelle et sachant s’en servir; les membres de la société civile libre et citoyenne ont jugé opportun d'améliorer le contenu de la CNS et faciliter sa réalisation, en y associant, dès l'origine, aux côtés des maîtres d'ouvrages, le plus grand nombre possible d'acteurs concernés: la population. Dès cet instant, le caractère souverain de cette CNS ne peut qu’être inévitable car le peuple littéralement porte ces assises à bout de bras.

C’est donc la CNS qui pourra permettre à l’ensemble des gabonais de réfléchir et d’échanger sur la situation spécifique du pays point par point, secteur par secteur; et c’est cette réflexion qui ira enrichir les propositions, dont la synthèse une fois adoptée, deviendra la matrice du futur Gabon. Cette démarche, Ali Bongo ne peut ni l’arrêter, ni même lui trouver un substitut!

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