FOR FREEDOM HOUSE, GABON IS NOT FREE! POUR FREEDOM HOUSE, LE GABON N'EST PAS LIBRE!







English Version


The NGO "Freedom House" specializes in the promotion of democracy and freedom in the world. One can think or say what they want, but this NGO publishes an annual report classifying nations, which determines those countries that are free and democratic and those which are not. The year 2012 is behind us and time has come to inventory these last 365 days. According to Freedom House, the score is not good for our emerging compatriots as Gabon still fails the test of freedom and democracy. Below, Freedom House data on Gabon in 2012.


Gabon is not an electoral democracy

The 2009 presidential election was marred by irregularities.

The 2011 legislative elections were boycotted by the opposition.

The president has extensive powers, including the authority to appoint judges and dissolve the parliament.

Freedom to form and join political parties is generally respected, but civil servants face harassment and discrimination if they affiliate with opposition groups.

The PDG has held power continuously since 1968.

Of some 50 other registered parties, 40 are part of the PDG’s ruling coalition.

Corruption is widespread, and rampant graft prevents the country’s significant natural-resource revenue from benefiting most citizens.

In February 2010, the U.S. Senate released a report highlighting money laundering by former president Omar Bongo and his family in the United States.

Press freedom is guaranteed by law but restricted in practice.

The state has the power to criminalize civil libel suits and, because legal cases against journalists are relatively common, many reporters practice self-censorship.

State-controlled outlets dominate the broadcast media, but there are some private broadcasters, and foreign news sources are available.

Opposition-affiliated media continued to face restrictions in 2011, including limited access to broadcasting towers.

The rights of assembly and association are legally guaranteed but not always respected in practice.

On January 29, 2011, police used tear gas to break up pro-UN protests.

Due to the lack of strong opposition parties, nongovernmental organizations (NGOs) are important vehicles for scrutiny of the government. However, it remains difficult for these groups to operate freely.

The judiciary is not independent. Judges may deliver summary verdicts in some cases, and prosecutions of former government officials appear to target opposition members.

Torture is sometimes used to extract confessions. Prison conditions are poor, and long periods of pretrial detention are common.

Rape is seldom prosecuted.

Children and young adults are susceptible to ritual killings. Abortion is prohibited.




Version française


L’ONG “Freedom House” se spécialise dans la promotion de la démocratie et de la liberté dans le monde. On peut en penser ou en dire ce que l'on veut, mais cette ONG publie chaque année un bilan classificatif pays par pays, qui détermine ces pays qui sont dit libres et démocratiques et ceux qui ne le sont pas. L'année 2012 étant écoulée, l'heure est donc aux bilans de ces derniers 365 jours et d'après Freedom House, le bilan n'est pas reluisant pour nos compatriotes émergents, car le Gabon échoue encore au test de la liberté et de la démocratie. Ci-dessous, les données de Freedom House sur le Gabon en 2012.


Gabon n'est pas une démocratie élective

L'élection présidentielle de 2009 a été entachée d'irrégularités.

Les élections législatives de 2011 ont été boycottées par l'opposition.

Le président dispose de pouvoirs étendus, y compris le pouvoir de nommer les juges et de dissoudre le parlement.

La liberté de former des partis politiques est généralement respectée, mais les fonctionnaires sont victimes de harcèlement et de discrimination s'ils s'affilient à des partis d'opposition.

Le PDG, au pouvoir sans interruption depuis 1968.

Sur les quelque 50 autres partis enregistrés, 40 font partie de la coalition PDG au pouvoir.

La corruption est généralisée et endémique; les détournements empêchent que les importants revenus tirés des ressources naturelles du pays, soient bénéfiques à la plupart des citoyens.

En Février 2010, le Sénat américain a publié un rapport soulignant le blanchiment d'argent par l'ancien président Bongo Omar et sa famille aux États-Unis.

La liberté de la presse est garantie par la loi, mais limité dans la pratique.

L'Etat a le pouvoir de criminaliser les accusations en diffamation et étant donné que les poursuites judiciaires contre les journalistes sont relativement fréquentes, de nombreux journalistes font de l'autocensure.

Les medias de l'État sont dominant dans l'audiovisuel, mais il y a des radiodiffuseurs privés, et les sources d'information étrangères sont disponibles.

Les medias d'opposition continuent à faire face à des restrictions, qui incluent un accès limité aux droits de diffusion.

Les droits d'association et de réunion sont garantis juridiquement, mais pas toujours respectés dans la pratique.

Le 29 Janvier 2011, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestations pro-Union Nationale

En raison de l'absence de partis d'opposition forts, des organisations non gouvernementales (ONG) sont des véhicules importants pour le contrôle du gouvernement. Toutefois, il reste difficile pour ces groupes de fonctionner librement.

Le pouvoir judiciaire n'est pas indépendant. Les juges peuvent rendre des verdicts sommaires. Dans certains cas, les poursuites d'anciens responsables gouvernementaux semblent viser des membres de l'opposition.

La torture est parfois utilisée pour extorquer des aveux. Les conditions de détention sont mauvaises, et de longues périodes de détention provisoire sont communes.

Le viol est rarement poursuivi en justice.

Les enfants et les jeunes adultes sont susceptibles de meurtres rituels.

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