ANALYSIS OF FRANCE 3 PROGRAM ABOUT THE ILL-GOTTEN GAINS (PART 1). ANALYSE DU REPORTAGE SUR LES BIENS MAL ACQUIS DE FRANCE 3 (PART 1)








English version





A daring achievement by Gabonese citizens





Dear readers, things are changing in our country and they are changing irremediably. The documentary, "Reportage Sur Les Biens Mal Acquis Des Présidents Africains: Pièces Á Conviction", shown this past Wednesday on the French TV channel France 3, demonstrated that if in the past, other documentaries of this type had been produced, this blog believes that this is the first time where such a documentary put Gabonese citizen at its center and goes directly to Gabon to interview people and get a real sense of how difficult the conditions are on the ground. This documentary also demonstrates that it is possible for a group of determine citizen to successfully work in a clandestine fashion with outside journalists, without the knowledge of the regime intelligence services; not a small achievement in a country like Gabon. But most of all, this documentary allows all Gabonese citizens to measure the incredible commitment of Marc Ona Essangui, Gregory Ngbwa Mintsa and Jean Christophe Owone Nguema, who put their own lives on the line and took incredible personal risks so the story of the suffering of the Gabonese population could be properly told to the world.



The impact of this documentary and its enormous resonance, if we believe the mail we are receiving about it, comes from the authenticity of the base on which it rests. Nobody can deny the validity of the testimonies of Marc Ona Essangui, Gregory Ngbwa Mintsa and Jean Christophe Owone Nguema, because these are testimonies that the Gabonese people make among themselves on the daily basis. The documentary is also narrated with a cadence and a presentation that relate the realities of Gabon, in the sense that the absurdities lived by the Gabonese people in their everyday lives are highlighted. For example, the French journalist told us that she herself witnessed during her stay in Libreville, a water interruption of one week and the accompanying pictures show queues of Gabonese people cans in hand, in search of precious liquid which we are specifically told, flows across Gabon, except from faucets. The figure of speech has the precision of a laser. Especially since in the meantime, Marc Ona Essangui was filmed in Paris, in front of some magnificent mansions belonging to the Bongo clan. The cleavage of living standards between predators and the people was gigantic. When the same Marc Ona Essangui who was told in Paris by one of the employees repairing the mansion Pozzo Di Borgo, bought for 100 million Euros by Ali Bongo, that they sought in vain a buyer in France, a person who were willing to spend for the purchase price and the repairs; is faced with a wasteland in Libreville, explaining that the funds were allocated but the work never executed, how implacable is that?



It is Jean Christophe Owone Nguema who takes the journalist clandestinely to Oyem, the capital of Woleu Ntem, to show her the living conditions there. The central point being that the largest hospital in the entire province does not have running water. Some people have predictably complained that the choice of Oyem might not have been fair to the other provinces. This blog believes that this is a shallow criticism since all provinces experience similar problems as what was shown in Oyem and as such that town could be representative of all of Gabon. What is important is that Jean Christophe Owone Nguema was able to articulate the fact that Ali Bongo inherited and is perpetuating the culture wasting the country resources and looting its economy, while suppressing the people.



The intervention of Gregory Gregory Ngbwa Mintsa is more philosophical. He, in a convincible manner, makes the case that these dictators who steal from their own people to the point of denying them a decent standard of living, a capacity for education, health care, housing etc., are just as criminal as those who attack their people with guns. The result is the same, people end up dead, either because they are being shot by the regime security forces, or because of too much misery; it is the same fate. What can the Ali Bongo regime response to that, if not by an unsurprising silence?



This documentary shows us that the Bongo regime is less and less able to control how things happen in the country and will have a lot of difficulties to counter what was presented by France 3. The regime can no longer fool anybody. The people of Gabon are sick of a system that suppresses the opposition and reaches power through fake elections. The police state supporting the dictatorship is crumbling. Slowly but surely, the desire for freedom in Gabon, is becoming stronger than the capability of the regime for repression. The end may be near.



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Version française





Une prestation audacieuse par des citoyens gabonais





Chers lecteurs, les choses changent dans notre pays et elles changent irrémédiablement. Le documentaire, "Reportage Sur Les Biens Mal Acquis des Présidents Africains: Pièces Á Conviction", diffusé mercredi dernier sur la chaîne de télévision française France 3, a démontré que si, dans le passé, d'autres documentaires de ce type avaient été produits, ce blog est d'avis que c'est la première fois qu'un tel documentaire met le citoyen gabonais au centre de la problématique et va directement au Gabon interviewer les gens et se faire une idée réelle de la difficulté des conditions sur le terrain. Ce documentaire montre aussi qu'il est possible pour un groupe déterminé de citoyen de travailler avec succès dans la clandestinité, avec des journalistes étranger, à l'insu des services de renseignement du régime, pas un mince exploit dans un pays comme le Gabon. Mais surtout, ce documentaire permet à tous les citoyens gabonais pour mesurer l'incroyable engagement de Marc Ona Essangui, Gregory Ngbwa Mintsa et Jean Christophe Owone Nguema, qui ont mis leur sécurité a l'épreuve et pris des risques personnels incroyables afin que la souffrance des populations gabonaises puisse être exposée au monde entier.



La percussion de ce documentaire et son énorme résonance, si nous en croyons les courriers qui nous sont fait à ce sujet, vient de l'authenticité du socle sur lequel il repose. Personne ne peut contester le bien-fondé des témoignages de Marc Ona Essangui, Gregory Ngbwa Mintsa et Jean Christophe Owone Nguema, car ce sont des témoignages que se font les gabonais entre-eux quotidiennement. Le documentaire est aussi narré selon une cadence et une présentation qui renvoient bien les réalités gabonaises; en ce sens que les absurdités que vivent les gabonais au quotidien sont mises en évidence. Par exemple, la journaliste française nous dit avoir elle-même été témoin pendant son séjour à Libreville d'une coupure d'eau d'une semaine et les images accompagnatrices nous montrent des files de gabonais bidons à la main, à la recherche du précieux liquide dont on nous précise qu'il coule partout au Gabon, sauf des robinets. La figure de style a la précision d'un laser. Surtout qu'entre temps, Marc Ona Essangui a été filme a Paris, devant certaines des somptueuse demeures appartenant au clan Bongo. Le clivage de niveau de vie entre les prédateurs et les populations est hymalayesque. Quand le même Marc Ona Essangui qui s'est fait dire à Paris par un des employés a la réfection de l'hôtel particulier Pozzo Di Borgo, acheté pour 100 million d'euros par Ali Bongo, qu'il ont cherché en vain un repreneur en France, personne n'étant disposé a dépenser et le prix d'achat et celui des réfections; se retrouve devant un terrain vague a Libreville expliquant que les crédits ont été alloués mais les travaux jamais exécutés, quoi de plus implacable?



C'est Jean-Christophe Owone Nguema qui amène la journaliste clandestinement à Oyem, la capitale du Woleu Ntem, pour lui montrer les conditions de vie là-bas. Le point central de cette visite étant que le plus grand hôpital de la province ne dispose pas d'eau courante. Certains ont de façon prévisible fait remarquer que le choix d'Oyem n'aurait pas été judicieux au regard des autres provinces. Ce blog est d'avis qu'il s'agit là d'une critique ratée puisque toutes les provinces rencontrent des problèmes similaires à ceux qui ont été montrés à Oyem et à ce titre, cette ville pourrait être représentative de l'ensemble du Gabon. Ce qui est important, est que Jean-Christophe Owone Nguema ait été en mesure d'articuler le fait qu'Ali Bongo ait hérité et perpétué la culture de gaspillage des ressources du pays et du pillage de son économie, tout en oppressant les populations.



L'intervention de Gregory Gregory Ngbwa Mintsa est plus philosophique. Il a, d'une manière convaincante, souligné le fait que ces dictateurs qui pillent leurs propres peuples au point de leur priver d'un niveau de vie décent, d'une capacité pour l'éducation, la santé, le logement, etc., sont tout aussi criminels que ceux qui s'attaquent à leurs peuples avec des armes à feu. Le résultat est le même, les gens finissent par mourir, soit parce qu'ils se font tirer dessus par les forces de sécurité du régime, ou à cause de trop de misère, c'est la même finalité. Que peut dire le régime Ali Bongo en réponse à cela, si ce n'est qu'observer un silence prévisible?



Ce documentaire nous montre que le régime Bongo est de moins en moins en mesure de contrôler la façon dont les choses se passent dans le pays et aura beaucoup de difficultés à contrer ce qui a été présenté par France 3. Le régime ne peut plus tromper personne. Le peuple gabonais en a assez d'un système qui fait la suppression de l'opposition et se maintient au pouvoir à l'aide d'élections truquées. L'état policier qui soutient la dictature est en désuétude. Lentement mais sûrement, le désir de liberté au Gabon devient plus fort que la capacité de répression du régime. La fin ne peut être que proche.



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