CONTRAST OF ALI BONGO AND JOHN DRAMANI MAHAMA NEW YEAR SPEECHES; VERY TELLING! CONTRASTE DES DISCOURS DE NOUVEL AN D’ALI BONGO ET DE JOHN DRAMANI MAHAMA; ÉDIFIANT!




John Dramani Mahama


Ali Bongo



English version


Ali Bongo is a completely lost president. If one wanted to verify that fact, all they had to do was to listen to his meandering New Year speech in which he manages to talk a lot, too much, without actually saying anything. As a contrast, the newly democratically elected president of Ghana, John Dramani Mahama, also gave a New Year speech; but his was crisp, presidential, substantive and to the point. Ali Bongo’s insipid speech was 6 times longer than the more substantive one given by the Ghanaian president. Ali Bongo’s speech is so long and without any consequential content that we have decided not to waste your time by translating it in English. However, we are translating John Dramani Mahama speech in French so the Gabonese people could appreciate for themselves the difference between the stupidly verbose and substantively measured. Below in English is the full text of President John Dramani Mahama's New Year message which contained only 586 words, while Ali Bongo’s speech contained 3141 of pure bullshit.


President John Dramani Mahama's New Year message


Good evening my fellow countrymen and women.

It is a great privilege for me to deliver this first New Year message to you as the President of our dear nation, Ghana. I would like to begin by offering a wish, from my family to yours, for joy, prosperity, and good health in 2013.

The year we are leaving behind will be remembered as one of the most eventful in the history of our nation. 2012 was a year of several trials and tribulations; it was also a year of many victories.

Ghana experienced loss and grief of a nature it had never known before with the sudden death of our former President, John Evans Atta Mills, and our former Vice President, Alhaji Aliu Mahama.

But Ghana also experienced a level of patriotism and unity that has not been seen since the days of our independence. 2012 was the year in which we rediscovered hope.

Ghana displayed strong economic growth, one that attracted the world's attention. Through the Better Ghana Agenda, we made sure and steady progress in critical areas of development.

Our most impressive growth as a country, however, was demonstrated in our ability during times of great difficulty and pain to come together, and to stand together as one people, one nation.

2012 also marked Ghana's sixth successful election since our return to democracy and constitutional rule. Like most elections the world over, this was a hard-fought contest yet by and large, all the debates, disputes and differences of opinion were handled peacefully, and with a respect for the rights of others, and the rule of law.

This, in itself, is proof that Ghana's democracy is true and is flourishing. It is the healthy practice of democracy and the constant application of its ideals that moves a nation closer and closer to the perfection of its democratic system.

Every challenge to Ghana's democracy is an opportunity to strengthen it. I believe in Ghana's institutions and in the good men and women who labour to bring integrity, efficiency and modernity to those agencies.

I believe in the dedication of our government--the executive, parliamentary and judicial branches--to maintaining transparency and to working for the advancement of the will and wellbeing of the people of this country.

More than anything, I have confidence in the people of Ghana. Even during Africa's darkest days, through sheer determination, Ghana managed to keep shining its now legendary light.

I am certain that with the continued grace and protection of God Almighty, that resilience and that light will guide us through whatever difficult situations or turbulent times the future may have in store.

I am proud and humbled to be your President, to have been chosen by you as the leader to usher in this next season of purpose and accomplishment. As we welcome this New Year, with its infinite promises and possibilities, we also welcome the now blank page that it offers us.

I call on all Ghanaians, especially our youth, to be an active part of nation building: take ownership of this country, and join in the authorship of its story, our story. I call on you to leave your mark on that page.

Let us, together--one people, one nation--write a chapter that future generations will consider the most pivotal and inspirational of them all.

This is our moment, Ghana's time, once again, for greatness.

Thank you.

May God continue to bless Ghana, and may our coming years be our best ever yet.

Happy New Year








Version française


Ali Bongo est un président complètement déphasé. Si l'on voulait encore vérifier ce fait, tout ce qu'on aurait à faire serait d'écouter son discours de nouvel an dans laquelle il réussit l’exploit de longuement s’exprimer, trop longuement, sans vraiment parvenir à dire grand-chose de sérieux. En revanche, le nouveau président démocratiquement élu du Ghana, John Dramani Mahama, a également prononcé un discours de Nouvel An, mais le sien a été impeccable, présidentiel, profond et court. Le discours insipide d’Ali Bongo a été 6 fois plus long que celui infiniment plus concret du président ghanéen. Le discours d'Ali Bongo est tellement long et dépourvu de contenu cohérent que nous avons décidé de ne pas faire perdre leur temps aux lecteurs anglophones en le traduisant en anglais. Cependant, nous traduisons le discours John Mahama Dramani en français afin que le peuple gabonais puisse apprécier de lui-même la différence entre le bêtement verbeux et la profondeur mesurée. Ci-dessous traduit en français est le texte intégral du message de Nouvel An du président John Mahama Dramani qui ne contenait que 586 mots dans son original anglais, suivit en dessous de celui d’Ali Bongo qui contenait 3141 mots de pure connerie en français. Jugez vous-même de la différence!


Le message de Nouvel An de John Mahama Dramani


"Bonsoir concitoyens et concitoyennes.

C'est un grand privilège pour moi de vous livrer ce premier message de nouvel an en qualité de président de notre chère nation, le Ghana. Je voudrais commencer en offrant un souhait, de ma famille aux vôtres, de joie, de prospérité et de bonne santé pour 2013.

L'année que nous laissons derrière nous restera comme l'une des plus mouvementées de l'histoire de notre nation. 2012 a été une année de plusieurs tests et difficultés, ce fut également une année de nombreuses victoires.

Le Ghana a connu perte et chagrin d'une nature qu'il n'avait jamais connu auparavant avec la mort soudaine de notre ancien président, John Evans Atta Mills, et de notre ancien vice-président, Alhaji Aliu Mahama.

Mais le Ghana a également connu un niveau de patriotisme et d'unité qui n'avait pas été observé depuis les jours de notre indépendance. 2012 a été l'année où nous avons redécouvert l'espoir.

Le Ghana a affiché une forte croissance économique, qui a attiré l'attention du monde. Grâce à une meilleure programmation, nous avons fait des progrès sûrs et stables dans les zones critiques du développement.

Notre croissance la plus impressionnante en tant que pays, cependant, a été démontrée par notre capacité en période de grande difficulté et douleur, de se solidariser et de s’unir comme un seul peuple, une seule nation.

2012 a également marqué la sixième élection réussie au Ghana, depuis notre retour à la démocratie et à l'ordre constitutionnel. Comme la plupart des élections dans le monde entier, ce fut une compétition très disputée mais dans l'ensemble, tous les débats, les disputes et les divergences d'opinion se sont déroulés paisiblement, et avec un respect des droits des autres et de l’état de droit.

Ceci, en soi, est la preuve que la démocratie ghanéenne est véritable et en plein essor. C’est la pratique saine de la démocratie et de l'application constante de ses idéaux qui fait progresser une nation de plus en plus vers le perfectionnement de son système démocratique.

Chaque défi à la démocratie au Ghana est une occasion de la renforcer. Je crois aux institutions ghanéennes et aux hommes et femmes qui œuvrent pour maintenir l'intégrité, l'efficacité et la modernité de ces organismes.

Je crois en l'engagement de notre gouvernement - l'exécutif, les branches parlementaires et judiciaires - de maintenir la transparence et de travailler pour l'avancement selon la volonté et le bien-être des citoyens de ce pays.

Plus que tout, je fais confiance à la population ghanéenne. Même lors des moments les plus sombres de l'Afrique, à travers une détermination sans borne, le Ghana a réussi à garder sa désormais légendaire et brillante lumière.

Je suis certain que, avec la grâce et la protection du Dieu Tout-Puissant, cette opiniâtreté et cette brillance nous guidera quelles que soient les situations difficiles ou les temps turbulents que l'avenir peut nous réserver.

Je suis fier et honoré d'être votre président, d'avoir été choisi par vous comme leader devant mener les prochaines saisons d’œuvres de réussite. Alors que nous accueillons cette nouvelle année, avec ses promesses et possibilités infinies, nous saluons également la nouvelle page qu'elle nous offre.

Je demande à tous les Ghanéens, en particulier les jeunes, de prendre une part active dans la construction de la nation: de prendre possession de ce pays, et de se joindre à la paternité de son histoire, notre histoire. Je vous invite à laisser votre marque sur cette page.

Allons, ensemble - un seul peuple, une seule nation - écrire un chapitre que les générations futures jugeront comme l’un des plus essentiels et comme source d'inspiration.

Notre moment est arrivée, le moment du Ghana, encore une fois, pour sa grandeur.

Merci.

Que Dieu continue de bénir le Ghana, et que nos années à venir soient meilleures que jamais.

Bonne année





Ci-dessous, l’allocution de nouvel an d’Ali Bongo



Mes Chers Compatriotes

C’est avec le même plaisir que je m’adresse à vous, chaque année en cette période festive, pour vous présenter mes vœux chaleureux de bonheur, de santé, de prospérité et de paix.
Les instants de réjouissance que nous vivons à l’occasion de cette nouvelle année, ne doivent pas occulter la situation de ceux qui, seuls, malades ou endeuillés sont dans la souffrance. 
Je voudrais avoir, à leur endroit, une pensée toute particulière.
Je voudrais, de même, avoir une pensée toute spéciale pour nos valeureux soldats qui se trouvent en ce moment même en République Centrafricaine, ce pays frère qui connaît des difficultés que nous espérons passagères.
Ce rendez-vous annuel me permet, comme à l’accoutumée, de vous entretenir de l’état de notre pays et des ambitions que je continue à nourrir pour notre Cher Gabon et pour chacune et chacun d’entre vous

Mes Chers Compatriotes

Aujourd’hui, nous pouvons constater, tous ensemble, le chemin accompli, les progrès réalisés, les ruptures opérées.
Nous mesurons également les défis qui jalonnent le présent et qu’il nous faut relever avec le pragmatisme et la détermination qui ont caractérisé jusqu’ici notre action.
Face à nos ambitions et à l’étendue des tâches à mettre en œuvre, il nous a fallu réorganiser progressivement notre administration. Ce travail, enrichi par nos expériences et nos attentes au contact de l’administration, se poursuivra encore plus et mieux en 2013. 
Je ne ménagerai aucun effort pour y parvenir.
Ma responsabilité de Président de la République, m’oblige à fixer le cap de nos ambitions, à indiquer la voie à suivre et à veiller aux grands équilibres de notre Nation. 
Le Gouvernement de la République quant à lui, a la mission et le devoir de mettre en œuvre les politiques publiques conduisant au cap fixé, dans un esprit de responsabilité qui privilégie la culture du résultat au-delà de toute autre considération.
Qu’il s’agisse de certaines décisions des Conseils des ministres décentralisés, des Conseils Présidentiels sur l’éducation et sur l’habitat, de la revalorisation de la situation dans plusieurs fonctions, notamment de l’enseignement de rang magistral que du commandement territorial, je constate des pesanteurs, des lenteurs et des lacunes dans leur exécution coordonnée et diligente.
Ces situations ne sont pas acceptables et des correctifs doivent être apportés.

Mes Chers Compatriotes

Mon objectif ultime demeure la satisfaction de vos attentes et besoins dans tous les domaines.
Comme je l’ai indiqué à plusieurs reprises déjà, je ne serais pleinement heureux que lorsque nous serons parvenus à faire en sorte que chacun de nos compatriotes tire sa part des fruits de nos efforts communs.
En cela, je reste fidèle et attaché à cette philosophie agissante du partage et de la solidarité, dans un Gabon plus juste, qui donne sa chance à chacun, grâce à son travail, à ses efforts, à son mérite, à sa compétence, en dehors de tout autre considération.
Ce sont là des messages essentiels que j’ai voulu porter devant les chambres du Parlement réunies en congrès le 12 septembre dernier. 
J’y ai en effet réitéré mon ambition de construire avec vous un nouveau Gabon fort, uni et rassemblé ; un Gabon où il fait bon vivre, un Gabon des ambitions, un Gabon Emergent. Cela est possible, nous pouvons le faire et nous le ferons, ensemble.
Notre pays, a démontré au cours de son histoire et dans sa période la plus récente, qu’il pratiquait un système politique ouvert, structuré et innovant, mais un système soucieux de la préservation de nos acquis les plus précieux que sont la paix et l’unité nationale.
C’est le lieu aussi de féliciter et d’encourager, celles et ceux qui font la différence, jour après jour, et qui contribuent à la consolidation de ces acquis, quelque soit leurs croyances, leurs opinions et leurs engagements.

Mes Chers Compatriotes

Nous sommes parvenus, au cours de cette année qui s’achève, à tenir le pari de l’organisation et de la participation honorable à la Coupe d’Afrique des Nations coorganisée avec la République sœur de Guinée Equatoriale.
Nous avons tous ensemble donné corps et forme à ce vaste projet. 
Nous avons tous ensemble démontré notre capacité à nous préparer, à surmonter écueils et difficultés, à tenir nos engagements pour organiser un événement international parmi les cinq plus importants au niveau mondial.

Il s’agit pour nous, après la réussite de la CAN 2012, d’utiliser à bon escient les infrastructures et installations réalisées.
Par delà le formidable événement sportif que nous avons vécu, et la communion d’esprit qui en a été le corollaire, nous pouvons nous appuyer sur notre savoir-faire désormais reconnu, pour inscrire notre pays au rang des Nations qui érigent le sport en ambition partagée et en projet économique et social viable.

Mes Chers Compatriotes

Je sais que vos attentes sont multiples.
Je sais aussi combien la jeunesse compte sur nous, responsables politiques, administratifs, dirigeants d’entreprises, pour se former et trouver un emploi.
Je vois combien vous avez besoin, partout, dans la capitale mais aussi dans toutes nos provinces, d’infrastructures diverses pour vous déplacer et vous soigner.

Je comprends qu’en ce siècle de modernité, l’accès permanent à toutes les commodités de base comme l’eau potable, l’électricité, ou encore les nouvelles technologies de la communication, doit être la règle et non l’exception ou le privilège de quelques uns.

Je partage vos besoins de mobilité, d’accès à un logement décent ou à une parcelle viabilisée.

Je partage de même votre aspiration à vivre et à vous mouvoir en tous lieux, en toutes circonstances et en toute sécurité.

J’ai pleinement conscience de votre besoin de protection sociale, qui doit être étendue à vos familles.
Je connais vos craintes et vos angoisses face à la précarité et la vulnérabilité.
J’entends votre profonde aspiration à la justice sociale et à la justice tout court.

C‘est fort de ces certitudes et conscient de mes devoirs que j’ai engagé notre pays sur la voie des réformes profondes qui touchent tous les secteurs de notre vie nationale. 
Le Gabon est en marche. Il se déploie visiblement comme un vaste chantier multiforme. 
Près de 6000 nouveaux emplois ont été créés dans le secteur du BTP et sont actuellement occupés dignement par de jeunes compatriotes.
Nous pouvons nous réjouir également des premiers résultats atteints dans le secteur du bois, qui a connu en 2011 et 2012 un accroissement significatif tant du nombre d’unités de transformation créées que du nombre d’emplois générés. 
Tous ces grands chantiers en cours d’exécution servent à rattraper le retard constaté et à répondre à vos attentes. 
Nous nous devons de persévérer dans cette voie avec obstination.
L’année 2013 devra marquer l’effectivité du transfert des compétences de la CNSS vers la CNAMGS, en ce qui concerne les prestations de santé et de maternité.
Ce transfert des compétences, qui conditionne le lancement des activités du Fonds d’assurance maladie du secteur privé, viendra ainsi parachever la mise en place du système de couverture maladie universelle dans notre pays. 
Dans cette perspective, les opérations d’immatriculation des salariés du secteur privé doivent démarrer sur l’ensemble du territoire national dès le premier trimestre 2013.

Avec le Fonds d’assurance maladie du secteur privé, après les Fonds des Gabonais économiquement Faibles et des Agents de l’Etat, nous aurons complété l’édification de la CNAMGS. 
La mise en place d’un organisme autonome de protection sociale chargé de la gestion des retraites et des prestations familiales des agents de l’Etat devra faire partie de la réforme d’ensemble. Celle-ci doit conduire à une meilleure lisibilité et à une plus grande cohérence du système gabonais de protection sociale.

Mes Chers Compatriotes

Je vous réitère ma détermination à persévérer sur la voie du pragmatisme, de l’action, de l’exécution et de la conduite à bonne fin de tous nos projets.

A cet effet, j’ai joué et continue à jouer mon rôle, à prendre et à faire prendre les décisions politiques et les mesures administratives relevant de mes compétences de Chef de l’Etat.
Mais pour arriver à nos objectifs communs et aux résultats bénéfiques à tous, chacun doit jouer le sien et faire preuve de patriotisme et de responsabilité car il s’agit de l’intérêt général. Comme je le dis souvent : nous n’avons pas de pays de rechange.
Les retards pris dans la réalisation des logements en sont une illustration. La notion de terrains ancestraux, les délits d’initiés, la spéculation foncière outrancière, le domaine cadastral bradé sont autant de freins à l’exécution des projets réalistes, étudiés et financés, dont nos populations ont tant besoin.
Il faudra expliquer et conscientiser davantage, exproprier et indemniser là où les droits sont incontestables, mais aussi faire prévaloir la force de la loi là où les prétentions et résistances sont illégitimes, quand elles ne sont pas illégales.
Notre pays a besoin de routes, de logements, d’infrastructures scolaires, sanitaires, sociales, culturelles et sportives, de corridors de développement et de tant d’autres facilités et commodités modernes.
Pour les aménager, il faut des espaces que nous n’irons chercher nulle part ailleurs que sur notre territoire national.

Nous devons tous faire preuve, ici comme ailleurs, de conscience citoyenne.

Mes Chers Compatriotes

Nous sommes tous, à un niveau ou à un autre, confrontés aux difficultés de la vie quotidienne, notamment au coût élevé des denrées alimentaires, surtout pour les plus fragiles d’entre nous.

J’ai fais prendre, il y a quelques mois au Gouvernement de la République, la mesure de suspension de certains droits et taxes, qui pesaient de manière significative sur le pouvoir d'achat des ménages. 

J’ai par la suite effectué des visites inopinées sur le terrain, pour me rendre compte de leur effectivité. 

Je me réjouis de ce que des opérateurs du secteur de la distribution et de nombreux commerçants aient compris le sens et la portée de telles mesures et les aient appliquées. Par contre pour ceux qui jusqu’ici persistent à maintenir un statut quo injustifié, je réitère mes instructions aux administrations concernées pour les ramener sur le chemin de la légalité. 

Tout en poursuivant l’étude de solutions plus durables et à impact économique amplifié, les mêmes mesures seront reconduites pour alléger les difficultés de ceux d’entre nous qui souffrent le plus de la vie chère.

Le développement de notre potentiel, de nos ressources agricoles et halieutiques s’avère de plus en plus nécessaire et urgent, si nous voulons obtenir une parfaite maîtrise des prix des denrées alimentaires. Notre agriculture doit être conforme à cette ambition.

Mes Chers Compatriotes

Chaque fois qu’il s’agira du Gabon et de ses enjeux majeurs, je continuerai à solliciter le point de vue des diverses composantes politiques, civiles et religieuses de notre pays.
Au mois de juillet dernier, les Chefs d’Etats de la CEMAC m’ont porté à la tête de notre organisation sous-régionale.
C’est dans le cadre de ce mandat que j’ai initié des rencontres avec les partis politiques de la majorité et de l’opposition, du 14 au 16 novembre. 
Je voudrais saluer ici l’esprit patriotique et républicain des leaders qui ont répondu à mon invitation.
Le but essentiel de ces rencontres était d’aboutir à des consensus sur la vision qui doit être la nôtre, quant à l’avenir de notre espace communautaire. 
Au terme de nos échanges riches et fructueux, j’ai décidé de réunir dans une commission de réflexion sur l’Agenda CEMAC du Gabon, les partis politiques de la majorité et de l’opposition. J’installerai cette commission dans les tous prochains jours. Elle devra, dans un délai qui n’excèdera pas trente jours, me proposer le fruit de ses réflexions.
D’autres questions comme la représentativité des femmes et des jeunes, celle de l’unité nationale, de la lutte contre le tribalisme, celle du changement climatique et du développement durable et tant d’autres questions majeures feront l’objet de concertations similaires.

Je reste et demeure donc à l’écoute de tous les citoyens.
Comme je l’ai indiqué à plusieurs reprises, je m’ouvrirai à tous les compatriotes qui désirent participer à notre effort de construction nationale et ce, aussi longtemps que le Gabon en sera le mobile essentiel.
C’est pourquoi, s’agissant de notre volonté commune de connaître des lendemains électoraux plus apaisés et, ayant tous opté pour l’introduction de la biométrie dans notre système électoral, je réunirai à nouveau les partis politiques de la majorité et ceux de l’opposition qui y consentiront. 
L’objectif, sera, autour du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, d’examiner et de me proposer, le 15 février au plus tard, les modalités de mise en œuvre effective de la biométrie, dans le strict respect des dispositions législatives et règlementaires en vigueur.
C’est dans ce même esprit de renforcement de notre démocratie que j’ai annoncé, en septembre dernier, la reprise des activités du Conseil National de la Démocratie. 
La démocratie n’est, nulle part au monde, une œuvre achevée. Elle est au contraire une construction permanente, qui doit s’adapter au temps à l’espace, à la culture et à la société.
Notre démocratie qui est jeune, doit donc voir son fonctionnement amélioré chaque jour par un travail acharné et déterminé. 
A cet égard, le Conseil National de la Démocratie doit s’ériger comme un outil pertinent du dialogue politique. 
Je vais par conséquent demander à une commission composée de représentants de partis politiques, de juristes, et d’experts du Ministère de l’Intérieur, de se réunir dès le 21 janvier, afin de me proposer des modifications et amendements conformes aux nouvelles missions que nous voulons conférer à cette institution.
Dans le même ordre d’idées, il nous faut engager une réflexion globale sur les partis politiques, leur vie, leur fonctionnement et leur contribution effective à l’expression du suffrage universel et à la vie de la Nation.

Mes Chers Compatriotes

Vous devez tous contribuer, chacun à la place qui est la sienne, à faire de notre pays une Nation forte, dont nous puissions tous être fiers. Nous n’avons plus de temps à perdre dans des bavardages. 
Nous devons nous mettre résolument au travail pour développer notre pays et le hisser au rang des nations respectées. 
Je parle volontairement de nation, parce qu’il doit s’établir entre toutes les générations, des liens puissants fondés sur des valeurs partagées de travail, de fraternité, de générosité et de don de soi.
A notre jeunesse, force vive pétrie de notre culture et de nos valeurs et ouverte au monde, avide de savoir et de savoir-faire, je réitère ma confiance.
Je sais sa détermination et sa capacité à prendre son destin résolument en mains par l’éducation, la formation professionnelle, le travail, l’intégrité et le culte de l’excellence.

Notre élite sportive, incarnée parmi d’autres par notre premier médaillé olympique Anthony OBAME a tracé de manière indélébile la voie à emprunter : celle de l’effort, de la persévérance, de la confiance et du succès.
Le devoir de l’Etat est de veiller à ce que tous les enfants soient instruits et élevés de manière à devenir de vrais citoyens, conscients de leurs droits mais aussi de leurs devoirs envers la Patrie.
C’est dans ce cadre que j’envisage la mise en place dès 2014, d’un corps national des Volontaires de l’Emergence. Ce corps civil se devra d’être le creuset au sein duquel notre jeunesse devra apprendre à forger son lien avec une Nation solidaire.
Et c’est au nom de cette solidarité que je voudrais penser spécialement à toutes les personnes du troisième âge, seules, abandonnées et qui se trouvent parfois en grande détresse. 
Je pense tout particulièrement à celles et à ceux d’entre vous qui n’avez ni revenu, ni enfant pouvant subvenir à vos besoins, je voudrais vous dire que la Nation pense à vous. 
C’est pourquoi, j’instruis le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de faire en sorte qu’il soit créé d’ici au 30 juin 2013, dans les limites budgétaires actuelles, un « panier minimum vieillesse » pour manifester la solidarité de la Nation à l’égard des personnes du troisième âge.
A ces ainés qui ont forgé le socle de notre pays et jeté les bases de son avenir, j’exprime notre affectueuse et respectueuse reconnaissance.
A toutes les femmes gabonaises, je voudrais rendre un hommage particulier. Elles sont le pilier de notre société. Ce sont elles qui vivent et subissent parfois les difficultés du foyer et y apportent des solutions avec foi et courage.
Je salue l’action discrète et désintéressée de la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba, et de toutes celles qui, chaque jour, puisent généreusement dans leur dévouement, leur intelligence et leurs cœurs, les motifs et les moyens pour accompagner les franges les plus fragiles de notre société.


Gabonaises, Gabonais, mes Chers Compatriotes,

En votre nom à tous, j’exprime mes remerciements et ma gratitude à nos partenaires, à nos amis et à tous ceux qui, à travers le monde, me font l’honneur d’accueils exceptionnels, lors de mes déplacements. 

Convaincus de la justesse de nos ambitions, de pertinence de notre stratégie et de la qualité de nos actions, de plus en plus de pays, d’entreprises, d’investisseurs, décident de nous accompagner et d’investir chez nous.

Les uns et les autres comprennent que le Gabon, notre pays, est une terre d’accueil et d’opportunités.

Mes Chers Compatriotes,

Le Gabon possède un potentiel immense et d’énormes atouts.
Notre bilan dans le secteur du pétrole, de l’énergie, des ressources hydrauliques et du bois le corrobore amplement.
J’ai l’immense plaisir de vous annoncer que le premier chargement de pétrole de la Société Nationale des Hydrocarbure Gabon Oil Company a été effectif le 25 décembre 2012.
Les perspectives dans ces secteurs mais aussi dans celui des mines, des ressources agricoles et halieutiques, l’amélioration continue de l’environnement des affaires et la diversification croissante de notre économie nous confortent dans nos ambitions.
Les entreprises gabonaises devront s’impliquer davantage dans ces secteurs par une présence effective à tous les niveaux notamment décisionnel, tout en contribuant à créer des emplois.
C’est ainsi que nous pourrons accroître la part de ces secteurs dans le produit intérieur brut, par la création de plus de richesse.

Mes Chers Compatriotes

Nous devons croire en nous-mêmes et faire ce que nous avons à faire. 

Nous devons travailler avec acharnement pour relever ensemble notre défi générationnel.

Nous y arriverons avec le leadership qui doit accompagner notre vision d’aujourd’hui et de demain.

C’est avec cette conviction réaffirmée que je souhaite entamer l’année 2013.
Cette nouvelle année sera marquée par deux évènements majeurs.

Le premier sera le rendez-vous que je souhaite le plus ouvert, le plus vivace et le plus caractéristique de notre maturité démocratique : celui des élections locales.

2013 marquera également le centenaire de l’arrivée du Docteur Albert Schweitzer, médecin, théologien et musicologue Alsacien, Prix Nobel de la Paix en 1953. 

Installé dans notre pays, à Lambaréné, il fit le serment d'y mourir loin de sa patrie d’origine et de sa famille. C’est pour cette raison et pour son immense contribution à la science et à l’humanisme, que notre pays rendra hommage, à sa manière, à celui qui en 1960 disait aux Gabonais : "Je vous appartiens jusqu'à mon dernier souffle."

A tous ceux qui aiment le Gabon, à tous ceux qui veulent le bien et le bonheur du Gabon et des Gabonais, je dis Excellente Année 2013 !

Que dieu bénisse le Gabon ! 

Comments

  1. svp changez la police et la couleur ,le vert c'est bistoche.je sai k l vert c lune ds couleurs du drapo mai de grace ,sa n passe pas ici.

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  2. OK, merci nous allons changer les couleurs prochainement.

    Charlie

    ReplyDelete

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