OTHERS ARE MOVING FORWARD, BUT FOR US, IT IS BACKWARD. LES AUTRES AVANCENT, MAIS NOUS, NOUS RECULONS!








English version


“Our relations to other countries are important; but even more important are our relations among ourselves” (Theodore Roosevelt).

This Monday coincided with the second inaugural ceremony for the American president, Barack Obama, who will be serving a second term until 2016. The American president has been in power since 2008, while Ali Bongo has been in power since 2009, there is only 1 year difference between how long they have been in power in their respective countries. Another difference is that in 2016, everybody knows that Obama will leave power, but in Gabon given the way the so called institutions are constructed, there is no way, no how to remove Ali Bongo from power through an electoral process.

Another coincidence is that this second inauguration of Barack Obama, occurred on the same day as the Martin Luther Holliday in the USA, the man who said:

“The arc of the universe is long, but it bends toward justice” (Martin Luther King).

In Gabon that arc of the universe tending toward justice is still pending since for 45 years the Gabonese people have had to live under circumstances that freeze the country in place, when they do not make it recede. It is fair to say that if the USA, other advanced democracies and even new African democracies such as Ghana or Botswana, are continuously moving forward, dictatorships such as Gabon are trapping the country into political and social backwardness and the lack of future prospects for the population drifting more and more into poverty and desperation.

Because a single family has ruled Gabon for 45 years with disastrous consequences, the Gabonese government has not succeeded in convincing the populations to put national interests ahead of regional, ethnic, or personal ones. How can a population that is witnessing tremendous amount of state robbery at the hand of a single family, be convinced that they must act for the grater good while the leaders only act for their own good? As a result, in Gabon politics is done so that leaders must rely on the backing of their own ethnic group, and if one branches out too far, forces are deployed so the leader can be rejected and sent back to have top only rely on his ethnic group. This system can offer protection and ethnic loyalty, but it also creates a great and prejudicial divide in the Gabonese society. This is why Gabon has failed to maintain a strong sense of nationalism or national identity; which evidently suits the Bongos just fine.

In watching the second inauguration of Barack Obama, the optimism of the entire America was palpable. Everybody knew that he was their legitimate leader, that he was chosen by the majority of people and that he was going to work for the common good of all Americans. Who can say the same about Ali Bongo in Gabon? Who can believe that the ruling party, the PDG and the political system which are promoting corruption, violence, tribalism as well as sponsoring useless plans for the future, would bring about progress and development? After 45 years of dictatorship, such optimism had been eradicated from Gabon. A depleted economy, an increased debt, skyrocketing unemployment, etc., have led many to become disheartened and to give up hope. Gabon is going backward while other countries are moving forward!




Version française


Ce lundi a coïncidé avec la deuxième cérémonie d’inauguration pour le président américain, Barack Obama, qui sera à son deuxième mandat; ce jusqu'en 2016. Le président américain est au pouvoir depuis 2008, tandis qu’Ali Bongo est au pouvoir depuis 2009; il n'y a qu'une différence d’un an de pouvoir entre les 2. Une autre différence est que tout le monde sache qu’en 2016 Obama va quitter le pouvoir. Mais au Gabon, étant donné la façon dont les soi-disant institutions sont disposées, il n'y a aucun moyen de faire partir Ali Bongo du pouvoir par le biais d'un processus électoral.

Autre coïncidence, c'est que cette deuxième investiture de Barack Obama, a eu lieu le même jour que la fête dite Journée Martin Luther aux Etats-Unis, l'homme qui avait dit:

"L'arc de l'univers est long, mais il tend vers la justice» (Martin Luther King).

Au Gabon l’arc de cet univers qui tend vers la justice, se fait toujours attendre car depuis 45 ans, les gabonais doivent vivre sous des circonstances politique qui fige le pays quand elles ne le font pas reculer. Il serait juste de dire que si les Etats-Unis, les autres démocraties avancées et même les démocraties africaines récentes comme le Ghana ou le Botswana, vont constamment de l'avant, les dictatures comme celle du Gabon harponnent leur pays dans un retard politique et social et une absence de perspectives d'avenir pour les populations qui dérivent de plus en plus dans la pauvreté et le désespoir.

Parce qu’une seule famille a dirigé le Gabon depuis 45 ans, avec des conséquences désastreuses, le gouvernement gabonais n'a pas réussi à convaincre les populations de placer les intérêts nationaux avant les régionales, les ethniques ou les personnelles. Comment une population qui observe attentivement le pillage d’état énorme dont est coupable la famille régnante, peut-elle être convaincue qu'elle doive agir dans l’intérêt collectif alors que les dirigeants n'agissent que pour leurs intérêts propres? En conséquence, la politique au Gabon est organisée pour que les dirigeants ne puissent compter que sur le soutien de leur propre groupe ethnique, et si l'un d’eux cherche à sortir de cette zone, des forces sont déployées de sorte que le dirigeant en question soit rejeté et renvoyé à ne devoir compter que sur son groupe ethnique. Ce système peut offrir une protection et la loyauté ethnique, mais il crée aussi un grand et préjudiciable fossé au sein de la société gabonaise. C'est pourquoi au Gabon on a peine à maintenir un fort sentiment de nationalisme ou d'identité nationale; ce qui évidemment arrange les Bongo.

Lors de la seconde inauguration de Barack Obama, l'optimisme de l'ensemble de l'Amérique était palpable. Tous les américains sachant qu'il est leur leader légitime, qu'il ait été choisi par la majorité de la population et qu'il allait travailler pour le bien de tous les Américains. Qui peut dire la même chose à propos d’Ali Bongo au Gabon? Qui peut croire que le parti au pouvoir, le PDG, et le système politique en place; qui font la promotion de la corruption, de la violence, du tribalisme et de la promulgation de plans inutiles pour l'avenir, porteraient le pays vers le progrès et le développement? Après 45 ans de dictature, l’optimisme a été éradiqué du Gabon. Une économie appauvrie, l’augmentation de la dette, le chômage qui monte en flèche, etc., ont conduit beaucoup à se décourager et abandonner tout espoir. Le Gabon régresse tandis que d'autres pays s’améliorent!

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