TO THOSE GABONESE WHO BELIEVE THAT THEY ARE FREE: FROM HIS CELL, LÉON OBAME LEON IS FREER THAN YOU! Á CES GABONAIS QUI SE CROIENT LIBRES: DEPUIS SA CELLULE, LÉON OBAME EST PLUS LIBRE QUE VOUS!



Léon Obame




English version


Dear readers, our compatriot Leon Obame has been eventually sentenced to 21 months in prison. The accounts of the actual time will certainly be revised considering the time already served. In this post we want to address those Gabonese who do not understand that the circumstances of the events that led to this state of affairs were a reaction to the conditions faced by the Gabonese people under the Bongos, the Gabonese embassy being only the symbol of this oppressive system. We can therefore understand why Gabonese citizens would go there to demonstrate their displeasure as is done every day in most countries.

For this blog, our compatriot Léon Obame is one of those Gabonese citizens who live according to the principle that tyranny does not have to be accepted, does not have to be tolerated; that it must be fought and eliminated! As eloquently said by Gregory Ngbwa Mintsa in the documentary "Les Biens Mal Acquis: Pièces à Conviction" broadcasted on France 3, the multiple deprivations experienced by the Gabonese people are a form of genocidal elimination, a veiled condemnation of the peoples to slow death, a way to send a message to the social body and to all who are excluded and might have some thoughts of emancipation, that a non-acceptance of the established order inevitably leads you to underemployment or not jobs at all and to the closure of any growth prospect. This is why Gabon is a one country in Africa still experiencing one of the highest rates of cowardice per square meter, one must be fed! For not having accepted this imposed order and to have refused to sign on to the famous "what else can we do!", Our compatriot Léon Obame assumed personally sovereignty and paid the price. Dear readers, how many compatriots because they said: enough, have known in the last 45 years, the house of correction, detention centers, jails etc.. The uniqueness of these people is their lucidity. Indeed, compatriots like Léon Obame know that they are governed by vermin and refuse to submit to their dictates in hope to peck the crumbs that fall from the overflowing ill-gotten gains pockets of those who have seized Gabon for themselves.

Compatriots such as Léon Obame opt for freedom at all times, in all places and in all circumstances, even at the risk of the worst trouble. They refuse the humiliation of submission. Paradoxically, there are Gabonese who believe that they are free and flaunt their rejoicings about the fate of our compatriot Léon Obame. To those we ask whether the prison in which is our compatriot Léon Obame finds himself, is more punitive than the one in which they are enclosed by the Bongo regime? What is a prison? Which purpose does it serve? Or rather who does it serve? Yes, these questions are rarely asked, yet they are fundamental to make some Gabonese citizens who think that they have the favors of the regime, understand that they live the greatest illusion of freedom; their facts, opinions and actions are dictated and controlled by the regime. They are bound to servitude to an oligarchic family which is actually a grinder of life. They are forced to serve a system that is a terrible failure, a crucible of hatred, injustice and violence. Because they serve the system, obeying the finger and the eye, they should boast repression as solution to social problems. To these Gabonese citizens, this blog says: more than Léon Obame, it is you who are in prison. It is you who are denied for life the right to liberty; it is on you first that falls, without your knowledge, absolute arbitrariness.

Gabon is a huge prison run by a regime whose logic is the escalation in the curling and destruction of citizens, by isolation, poverty, lack of healthcare, lack of education and lack of perspective. The Bongo system is a form of pernicious torture because it transforms Gabon into a misery factory. For this regime, the idea of revolt must be eradicated from the skull of Gabonese people. To those who believe themselves to be free, we say: Leon Obame is a whole man and much freer than you'll probably ever be! To those who believe themselves to be free, we say that you are sitting on a time bomb which you are the bomber.




Version française


Chers lecteurs, notre compatriote Léon Obame a fini par être condamné à 21 mois d’incarcération. La comptabilité du temps effectif sera certainement révisée car il va falloir considérer le temps déjà servi. Dans ce billet nous voulons nous adresser à ces gabonais qui ne comprennent pas que les circonstances des évènements qui ont conduit à cet état de fait, s’inscrivaient en réaction aux conditions que vivent les gabonais sous le régime Bongo, l’ambassade du Gabon sous sa forme bongoïste, n’étant que la symbolique de ce système oppressif. On peut alors comprendre pourquoi des citoyens gabonais iraient y manifester leur mécontentement; cela se vit tous les jours dans la plupart des pays.

Pour ce blog, notre compatriote Léon Obame est un de ces gabonais qui vivent selon le principe que la tyrannie ne se ménage pas, ne se tolère pas; qu’elle se combat et se supprime! Comme nous l’a éloquemment dit Gregory Ngbwa Mintsa dans le documentaire «Les Biens Mal Acquis: Pièces à Conviction» diffusé sur France 3, les privations multiples que vivent les populations du Gabon sont une forme d’élimination génocidaire, une condamnation des peuples à la mort lente à peine déguisée; une façon d’envoyer un message au corps social et à tous les exclus qui auraient quelques velléités d’émancipation, qu’une non-acceptation de l’ordre établi vous conduit inévitablement au sous-emploi ou non emploi et à la fermeture de toute perspective d’épanouissement. Raison pour laquelle le Gabon est l’un des pays connaissant encore en Afrique l’un des plus forts taux de larbinisme au mètre carré, il faut bien vivre! Pour n’avoir pas accepté cet ordre imposé et avoir refusé de souscrire au fameux «on va encore faire comment!», notre compatriote Léon Obame s’est personnellement souverainisé et en paie le prix. Chers lecteurs, combien de compatriotes, pour avoir dit ça suffit, ont connu depuis 45 ans, la maison de correction, les centres de détention, les maisons d’arrêt etc. La singularité de toutes ces personnes est leur lucidité. En effet, des compatriotes comme Léon Obame se savent gouvernés par des vermines et refusent de se soumettre à leur diktat pour espérer picorer les quelques miettes qui tombent des poches débordantes en biens mal acquis de ceux qui se sont adjugés le Gabon.

Les compatriotes comme Léon Obame optent pour la liberté en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance, même au risque de pires ennuis. Ils refusent l’humiliation de la soumission. Mais paradoxalement, il y a des gabonais qui se croient en liberté et font étalage de leur réjouissances du sort réservé à notre compatriote Léon Obame. A ceux-là nous demandons si la prison dans laquelle se trouve notre compatriote Léon Obame est plus punitive que celle dans laquelle les enferme le régime Bongo? Qu’est-ce qu’une prison? À quoi elle sert? Ou plutôt à qui elle sert? Oui, ces questions sont rarement posées, mais pourtant fondamentales pour faire comprendre à certains gabonais qui s’imaginent avoir les faveurs du pouvoir; qu’ils vivent le plus grand leurre de liberté; que leur faits, gestes et opinions sont dictés et contrôlés par un régime. Ils sont tenus de servitude à une oligarchie familiale qui est en fait une broyeuse de vie. Ils sont contraints de servir un système qui est un échec terrible, un creuset de la haine, de l’injustice et de la violence. Parce qu’ils servent ce système, obéissant au doigt et à l’œil, ils doivent vanter la répression comme solution idéale aux problèmes sociaux. A ces gabonais ce blog dit, plus que Léon Obame, c’est vous qui êtes en prison. C’est à vous qu’on déni à vie, le droit à la liberté; c’est sur vous que s’abat en premier, sans que vous le sachiez, l’arbitraire absolu.

Le Gabon est une énorme prison dirigée par un régime dont la logique est la surenchère dans le recroquevillement et la destruction des citoyens, par l’isolement, la pauvreté, le manque de soins, le manque d’éducation, le manque de perspective. Le système Bongo est une forme de torture pernicieuse car elle transforme le Gabon en usine de la misère. Pour ce régime, Il faut extirper jusqu’à l’idée de la révolte du crâne des gabonais. À ceux qui se croient libres, nous disons: Léon Obame est un homme entier et bien plus libre que vous ne le serez sans doute jamais! À ceux qui se croient libres, nous disons que vous êtes assis sur une bombe à retardement dont vous êtes les artificiers.

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