SINCE 2009, ABOUT 6000 BILLION CFA FRANCS HAVE BEEN BUDGETED. WHERE ARE THE RESULTS? DEPUIS 2009, CE SONT 6000 MILLIARDS DE FRANCS CFA QUI ONT ÉTÉ BUDGETISÉS. OÙ SONT LES RÉSULTATS?





English version


Since 2009, the budgets of Gabon have been of: 2096 billion CFA francs in 2010; 2376 billion CFA francs in 2011 and finally 2453 billion CFA francs in 2012. A simple addition tells us that in three short years, Ali Bongo and his team had to manage a whopping 6925 billion CFA francs and this amount does not include the numerous punctures that are made outside the budget. With nearly 7000 billion allocated to Ali Bongo's government, citizens are entitled to ask how the money was spent; what have we got exactly after spending so much treasure?

1. What is a budget?

A budget is a fiscal instrument used by the government to achieve broad macroeconomic objectives such as:-

a) Achieving accelerated economic growth
b) Stabilizing inflation
c) Achieving domestic equilibrium between expenditure and income
d) Achieving external equilibrium in the balance of payments
e) Providing a backdrop/backcloth to woo foreign direct investment

Every year, the Ministry of Finance (of Budget in Gabon) outlines in the budget how the government intends to raise revenue to meet the expected or estimated expenditures to be made in the year. If a budget deficit is envisaged, then it means expected revenue is less than expected expenditure. If on the other hand a budget surplus is planned for, then it means government expenditure is less than revenue and there is savings. A balanced budget is one where planned expenditure equals planned income. The budget has two components, recurrent expenditure and capital expenditure. One the one hand Recurrent expenditure is the money set aside for wages, salaries, and emoluments and for running and maintenance of already existing government institutions and paraphernalia. On the other hand, capital expenditure outlines expenditure on new capital and social infrastructure such as construction of new roads, schools, hospitals and public utilities.

2. What has been realized in Gabon for that money?

There is a document published by the African Development Bank, about Gabon, entitled Country Strategy Document 2011-2015. Here is what is written in that document:

a. Today, social disparities remain strong and the achievement by 2015 of the target set for the poverty rate to 13.5% under the Millennium Development Goals (MDGs) is unlikely. In addition, the country's economy is highly dependent on oil, which represents almost 50% of GDP, 60% of revenue and 80% of exports. It is a non-renewable resource and this requires the country to identify other sources of growth in the long term. In this context, the Government faces the urgency of building the foundations of a diversified economy that favors the redistribution of wealth.

b. The Gabonese private sector is still dominated by multinational companies active in the mining and oil sector and by companies in quasi monopolistic positions in forestry, food and trade. The private/public partnerships (PPP) are also limited. Indeed, despite the opportunities in different sectors (water, energy, transport, agribusiness, etc...) This form of partnership is hampered by weak capacity of the public administration in planning, negotiation and organizing.

c. The high cost of electricity and the increasing frequency of power outages in 2010 and 2011, resulting from a capacity of supply increasingly low, have highlighted the urgent need to strengthen the means of production and transport of electricity. Also, drinking water is characterized by a supply deficit aggravated by significant underwriting losses and frequent outages of water distribution.

d. The road network (9170 km) is underdeveloped with less than 11% of paved roads (1055 km) and 8115 km of unpaved road. It suffers from a particularly high level of degradation with less than 20% of the unpaved network in good condition.

e. Maritime transport is based on two ports more or less specialized in Libreville-Owendo (goods) and Port-Gentil (petroleum) whose dilapidated facilities and equipment contribute to the increase of cost of transactions.

f. In terms of telecommunications, the penetration of the fixed telephone is of the order of 5% and about 90% for mobile. The use of the Internet concerns only 5.76% of the population, and broadband is very small (1.8%).

g. Despite a GNI per capita higher than those of most sub-Saharan countries, Gabon records poverty level comparable to that of low-income countries.

To these remarks by the African Develop Bank, this blog would like to add the following:

h. A consequential lack of investment in the field of education. How many new classrooms? Where are the announced additional universities?

i. Social housing are still not built

Assuming that 60% of the budget was allocated to recurrent expenditure, that leaves at least 3000 billion CFA francs for capital expenditures. Given this amount, why do we not see more activity and more results on the ground? Where did the money go?





Version française


Depuis 2009, les différents budgets du Gabon ont été de: 2096 milliards de francs CFA en 2010; puis 2376 milliards de francs CFA en 2011 et enfin de 2453 milliards de francs CFA en 2012. Une simple addition nous dit qu'en 3 petites années, Ali Bongo et son équipe ont eut à gérer la bagatelle de 6925 milliards de francs CFA et cette somme n'inclut pas les nombreuse ponctions qui se sont faites hors budget. Avec pratiquement 7000 milliards d'alloués au gouvernement d'Ali Bongo, les citoyens sont en droit de se demander comment cet argent a été dépensé; qu'avons-nous obtenu de concret après avoir dépensé autant de trésorerie?

1. Qu'est-ce qu'un budget?

Un budget est un instrument financier utilisé par le gouvernement pour atteindre les grands objectifs macroéconomiques tels que: -

a) Réaliser une croissance économique accélérée
b) stabilisation de l'inflation
c) La réalisation de l'équilibre interne entre les dépenses et les recettes
d) La réalisation de l'équilibre externe de la balance des paiements
e) Fournir un contexte ou toile de fond pour attirer les investissements directs étrangers

Chaque année, le ministère des Finances (du Budget au Gabon) décrit dans le budget comment le gouvernement a l'intention d'utiliser les recettes pour couvrir les dépenses prévues ou estimées dans l'année. Si un déficit budgétaire est envisagé, alors cela signifie que les recettes prévues sont inférieures à la dépense envisagée. Si d'autre part un excédent budgétaire est prévu, alors cela signifie que les dépenses publiques seront moindres que les recettes et il y aura des économies. Un budget équilibré est celui où les dépenses prévues sont égales aux revenus planifiés. Le budget comporte deux volets, les dépenses récurrentes et les dépenses en capital. D'une part, une dépense récurrente est l'argent mis de côté pour les traitements salariaux et émoluments et pour le fonctionnement et le maintien d'institutions gouvernementales déjà existantes et tout l'attirail étatique. D'autre part, les dépenses en capital sont celles concernant les nouvelles infrastructures telles que la construction de nouvelles routes, des écoles, des hôpitaux et des services publics.

2. Qu'est ce qui a été réalisé au Gabon, pour cet argent?

Dans un document publié par la Banque africaine de développement, sur le Gabon, intitulé Document de Stratégie Pays 2011-2015, voici ce qu'on peut y lire:

a. Aujourd’hui, les disparités sociales demeurent fortes et l’atteinte d’ici à l’horizon 2015 de la cible du taux de pauvreté fixée à 13,5% dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) s’avère peu probable. En outre, l’économie du pays est fortement tributaire du pétrole qui représente près de 50% du PIB, 60% des recettes fiscales et 80% des exportations. Le caractère non renouvelable de la ressource oblige ainsi le pays à identifier d’autres relais de croissance à long terme. Dans un tel contexte, le Gouvernement fait face à l’urgence de bâtir les fondations d’une économie diversifiée qui favorise la redistribution des richesses.

b. Le secteur privé gabonais demeure dominé par des entreprises multinationales actives dans les secteurs des mines et des hydrocarbures et par des sociétés en position de quasimonopoles dans les secteurs forestiers, agroalimentaires et du commerce. La participation du secteur privé aux partenariats public-privé (PPP) est aussi limitée. En effet, malgré, les opportunités offertes dans les différents secteurs (eau, énergie, transport, agro-industrie, etc.) cette forme de partenariat est handicapée par la faiblesse des capacités de l’administration publique en matière de planification, de négociation et de montage.

c. Le coût élevé de l’électricité et la recrudescence des délestages en 2010 et 2011, résultant d’une offre de plus en plus déficitaire, ont mis en évidence l’urgence de renforcer les moyens de production et de transport de l’énergie électrique. Aussi, l’approvisionnement en eau potable est caractérisé par un déficit de l’offre aggravé par les pertes techniques importantes et des coupures d’eau régulières.

d. Le réseau routier (9170 km) est insuffisamment développé avec moins de 11% des routes bitumées (1055 km) et 8115 km de route non revêtues. Il souffre surtout d’un niveau de dégradation élevé avec moins de 20% du réseau non revêtu en bon état.

e. Le transport maritime s’articule autour de deux ports plus ou moins spécialisés à Libreville-Owendo (marchandises) et Port-Gentil (pétrole) dont la vétusté des installations et des équipements contribue à renchérir les coûts de transactions.

f. Sur le plan des télécommunications, le taux de pénétration du téléphone fixe est de l’ordre de 5% et d’environ 90% pour le mobile. L'usage de l’internet concerne 5,76% de la population, et le haut débit est très peu développé (1,8%).

g. Malgré un RNB par habitant supérieur à ceux de la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, le Gabon enregistre un niveau de pauvreté comparable à celui des pays à faibles revenus.

A ces remarques de la Banque Africaine de Développent, ce blog aimerait ajouter ce qui suit:

h. un manque conséquent d'investissements visibles dans le domaine de l'éducation. Combien de nouvelles salles de classe? Les fameuses universités additionnelles se font attendre.

i. Les logements sociaux qui ne sont toujours pas construits

Si on admet que 60% des budgets ont été alloués aux dépenses récurrentes, cela laisse au minimum 3000 milliards de francs CFA pour les dépenses en capital. Vu ce montant, pourquoi n'observons nous pas plus d'activités et plus de résultats sur le terrain? Où est passé l'argent?

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