TOWARD A STAFF AND STUDENTS STRIKE AT THE UNIVERSITY OF LIBREVILLE. VERS UNE GRÈVE DU PERSONNEL ET DES ÉTUDIANTS Á L'UNIVERSITÉ DE LIBREVILLE





Photo Marc Ona Essangui





English version


The news coming from the University of Libreville suggests that strikes by their personnel workers and their students might be occurring in the near future. A few days ago, the Minister of Education, Seraphin Moundounga, went to the university to have a meeting with its personnel's Union. The head of that Union enumerated the list of grievances the employees were complaining about, to which the Minister as usual made endless promises. Now it is the students who are threatening to go on strike because of irregularities in the payment of their scholarships and the fact that the university restaurant is still closed leaving students with no place from which to get affordable meals. All of this is happening while not too long ago, Ali Bongo contributed 20 million dollars to the university of Oregon endowment, supposedly for the setting up of some environmental center no one knows exactly what it would do.

According to Aristide Etoua, the President of the University's employees Union, a large number of employees have not yet been properly integrated as civil servant and they do not receive their proper remuneration. Also, the housing subsidy for these employees is only of the equivalent of 20 Euros per month, an amount that is seriously depreciated when one considers the cost of living in Libreville. Given the revenues of the Gabonese government, it appears that the Ali Bongo regime should have the ability to meet the demands of these employees and yet every year, the issues are the same and employees have to threaten work stoppage before their complaints could even be examined. Why is the Gabonese government incapable of remunerating appropriately and providing adequate job benefits to the workforce whose function it is to help train the nation's vital manpower? Why is Ali Bongo estimating that it is more important to contribute to the endowment of the University of Oregon than to improve the working condition of the University of Libreville's personnel? As far as this blog knows, the University of Oregon did not have to wait for the money to appear; the delivery was quick! Where are the priorities in Gabon?

The same disgruntlement observed among the university employees is being expressed by students who this week reached a fever pitch as they started to openly express their frustration with the fact that their scholarship for 4 months should have been paid at the total amount of about 635 Euros; however they only received about a third of that amount, 280 Euros. The students are therefore asking for the remainder of their scholarship payment and they are willing to bring the institution at a standstill until their demand is met. Additionally, students are not happy with the fact that the campus canteen remains closed. It was not long ago, in April 2012, that the Ali Bongo regime announced that they had signed an agreement with the restaurateur Sodexo. This agreement according to the Ali Bongo regime was supposed to put Sodexo in charge of the University's canteen. Curiously, to this day that canteen is still closed and the students have to scramble to find places to eat. The regime is not providing any explanation.

All these events are only telling us that in 2013, Universities in Gabon will be heading for yet another series of shut downs due to various strikes caused by lack of serious management at the ministry of Education and the regime. What is sad about this development is not only that it is going to cripple the education sector once again, but that the grievances of the workers and of the students have been known to all for a long time. Foolish people can cough up Millions of Euros for the University of Oregon, but when it comes to taking care of those teaching the country's workforce of tomorrow, there is no money! When will this end?





Version française


Les nouvelles en provenance de l'Université de Libreville suggèrent que des grèves de leur personnel et de leurs étudiants, pourraient se produire dans un avenir proche. Il y a quelques jours, le ministre de l'Éducation, Séraphin Moundounga, est allé à l'université pour une réunion avec le Syndicat du personnel. Le président de ce syndicat a énuméré la liste des griefs des employés, en réponse à laquelle le ministre fait des promesses comme d'habitude. Maintenant, ce sont les élèves qui menacent d'aller en grève en raison d'irrégularités dans le paiement de leurs bourses d'études et du fait que le restaurant universitaire soit toujours fermé; laissant les étudiants sans endroit propice pour obtenir des repas abordables. Tout cela se déroule alors qu’il n’y a pas très longtemps, Ali Bongo a contribué 20 millions de dollars à l'université de l'Oregon, soi-disant pour la mise en place d'un centre sur l'environnement dont nul ne sait réellement l’utilité.

Selon Aristide Etoua, le président du syndicat des employés de l'Université, un grand nombre d'entre eux n'ont pas encore été proprement intégrés et ne reçoivent pas leur juste rémunération. En outre, la subvention au logement de ces employés n'est que de l'équivalent de 20 euros par mois, un montant sérieusement dérisoire si l'on considère le coût de la vie à Libreville. Compte tenu des revenus de l'Etat gabonais, il apparaît que le régime d'Ali Bongo devrait avoir la capacité de répondre aux exigences de ces employés; et pourtant, chaque année les problèmes sont les mêmes et les employés se doivent de menacer d’arrêt de travail avant que leurs plaintes puissent être examinées. Pourquoi le gouvernement gabonais est-il incapable de rémunérer de manière appropriée et fournir des prestations adéquates aux employés dont la fonction est d'aider à former la main-d'œuvre vitale de la nation? Pourquoi Ali Bongo estime-t-il qu'il soit plus important de contribuer une dotation à l'Université de l'Oregon, que d'améliorer les conditions de travail du personnel de l'Université de Libreville? Ce blog n’a pas eu vent du fait que l'Université de l'Oregon ait eu à attendre que l'argent lui soit versé; la livraison a été rapide! Quelles sont les priorités du Gabon?

Le même mécontentement observé chez les employés de l'université est exprimé par les étudiants; mécontentement qui cette semaine a atteint son paroxysme car ils ont commencé à formuler ouvertement leur frustration à l'égard du fait que leur bourse d'études des 4 mois précédents devait leur être payée en quantité totale d’environ 635 euros, mais ils n'ont reçu qu’environ un tiers de ce montant, 280 Euros. Les étudiants demandent donc le versement du reste de leur bourse et ils sont disposés à imposer un arrêt à l’institution, jusqu'à ce que leur demande soit satisfaite. Ajouté à cela, les étudiants ne sont pas contents du fait que la cantine du campus reste fermée. Il n'y a pas si longtemps, en Avril 2012, le régime Ali Bongo annonçait qu'il avait signé un accord avec le restaurateur Sodexo. Cet accord, selon le régime Ali Bongo, était censé placer à la charge de Sodexo, la cantine de l'université. Curieusement, à ce jour, cette cantine est toujours fermée et les étudiants ont du mal à trouver des endroits où manger. Le régime ne fournit aucune explication.

Tous ces événements nous disent tout simplement qu’en 2013, les universités du Gabon sont parties pour une autre série de perturbations en raison de diverses grèves provoquées par de graves carences en gestion au sein du ministère de l'Éducation et du régime. Ce qui est triste à propos de ce développement n'est pas seulement qu'il va paralyser le secteur de l'éducation une fois de plus, mais que les griefs des employés et des étudiants sont connues de tous depuis longtemps. Les gens ineptes qui gouvernent le Gabon peuvent cracher des millions d'euros pour l'Université de l'Oregon, mais quand il s'agit de prendre soin de ceux qui forment la main-d'œuvre du pays de demain, il n'y a plus d'argent! Quand est-ce que tout ceci prendra fin?

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