THE CONTENT OF THE 2013 FINANCE LAW, REVEALS THE LACK OF SERIOUSNESS WITH WHICH PUBLIC TREASURY IS MANAGED IN GABON. LE CONTENU DE LA LOI DES FINANCES 2013, RÉVÈLE LA LÉGÈRETÉ DE LA GESTION DE LA CHOSE PUBLIQUE AU GABON






English version


A few days ago, after we published an excerpt of the Finance Act 2013 of the Gabonese Government, showing that the costs of stewardship for the President of the National Assembly are in the hundreds of millions of CFA francs per year, one of our readers wrote to ask if the information we had was not satires. After verification, we confirmed that the information was true and that the Finance Act was the expenditures deemed necessary by the Gabonese state during the year 2013. After reading that document, we would wish for it to be a satire, because in a country like Gabon it is astounding to see the freedom with which some use of the Finance Act to subtract large sums of money from the state, by means of fictitious expenses and projects that are totally unnecessary.

1. Why is a budget necessary?

Countries have to be able to efficiently manage their expenditures. In the case of Gabon, to have a budget is even more important due to the recurrent and paradoxical scarcity of financial resources, external shocks to the country revenues due to its dependence on raw materials and therefore the volatility of such revenues; weak control institutions that cannot control the estimates made by administrators. All of these factors contribute to undermining the optimal use of the country resources. In principle, the public budget is both a central institution of the state, a major tool of fiscal policy and a key mechanism for determining the distribution of national resources. Effective and transparent budgets are essential for sustainable economic management and public service delivery, thus contributing to broader development outcomes. Sound budget institutions are particularly relevant for a developing country like Gabon. In a good budget, all expenses must be justified for the time period. This justification leads to better prioritization according to the needs of the country and less waste of taxpayer's money.

2. What can be found in the Gabonese Finance Act?

Certainly many fantasy line of budget that should not survive scrutiny for accuracy or Priority done by a teenager. As you can see below, 4 billion CFA francs have been allocated to the construction of a golf course in the cité of Democracy. How is to build a golf course a priority over other very urgent needs of the Gabonese people? Why are these 4 billions more appropriate for the Golf than the same amount would be for vaccines, clinics and regional hospitals, urban and rural schools etc..? Who gave the approval for such madness? Who will answer these questions?



But there is nothing more fanciful than the budget line for the feeding of prisoners in Gabon. According to figures from the Ministry of Justice of Gabon, Libreville Central Prison, located in Gros bouquet has approximately 2800 prisoners. The Finance Act 2013 says that the meals for the prisoners will be allocated as follows:

Meat: 220 million CFA francs
Fish: 200 million
Bakery and pastry: 150 million
Various foods: 120 million

All this makes a total of 690 million CFA francs.

But the problem for us is that when we asked, a prison security person was able to tell us that they could not remember the last time pastries were served to prisoners. In fact the individual, to whom we spoke, told us that it was always bread and caned food. Then, it was confirmed that the Central Prison has no facilities to cook for 2800 inmates. These figures are unreliable and not based on any reality on the ground. The scenario that was explained to us is that this budget will only be used to buy bread and sardine cans as usual at costs far less than projected in the finance act; and credit managers and their bosses will be pocketing the remainder. When you add to the prison budget lines for Libreville those of detention centers in the interior of the country, there are billions which will take the route to private accounts.



We advise all readers to take note of the Finance Act 2013, at the links below to get an opinion of how your money is used and the priorities of the people in power in Gabon.



Version française


Il y a quelques jours, après que nous ayons publié un extrait de la loi des finances 2013 du gouvernement gabonais, montrant que les frais d'intendance du président de l'Assemblée Nationale allaient chercher dans les centaines de million de francs CFA par an, un de nos lecteurs nous a écrit pour nous demander si les informations que nous avions n'étaient pas des satires. Après vérification, nous avons confirmé que les informations étaient véridiques et que cette loi des finances représentait la dépense jugée nécessaire par l'état gabonais pendant l'exercice 2013. A la lecture de ce document, on aurait tant souhaité que ce soit de la satire, car dans un pays comme le Gabon, il est ahurissant de constater de la liberté avec laquelle certains se servent de la loi des finances pour soustraire de grosse sommes d'argent à l'état, aux moyens d'inscriptions fictives et de projets totalement inutiles.

1. Pourquoi est-il nécessaire d'avoir un budget?

Les pays doivent être en mesure de gérer efficacement leurs dépenses. Dans le cas du Gabon, avoir un budget est d'autant plus important en raison du manque récurrent et paradoxal des ressources financières, des chocs externes sur les recettes du pays en raison de sa dépendance sur les cours des matières premières et donc la volatilité de ces recettes; à cause de la faiblesse des institutions de contrôle qui ne peuvent pas souvent valider les estimations faites par les administrateurs. Tous ces facteurs contribuent à saper l'utilisation optimale des ressources du pays. En principe, le budget public est à la fois une institution centrale de l'Etat, un outil majeur de la politique budgétaire et un mécanisme clé pour déterminer la distribution des ressources nationales. Des budgets efficaces et transparents sont essentiels pour une gestion économique durable et la bonne prestation des services publics; contribuant ainsi à des résultats de développement plus larges. Des institutions budgétaires saines sont particulièrement utiles pour un pays en développement comme le Gabon. Dans un bon budget, toutes les dépenses doivent être justifiées pour la période donnée. Cette justification conduit à une meilleure hiérarchisation des projets en fonction des besoins du pays et ainsi on abouti à moins de gaspillage de l'argent des contribuables.

2. Que peut-on trouver dans la loi des Finance du Gabon?

Assurément de nombreuses lignes budgétaires fantaisistes qui ne devraient pas survivre à l'examen d'exactitude ou de priorité fait par un adolescent. Comme vous le voyez ci-dessous, 4 milliards de francs CFA ont été alloués à la construction d'un terrain de golf à la Cité de la Démocratie. En quoi la construction d'un court de golf est-elle prioritaire sur les autres besoins très urgents des gabonais? En quoi les 4 milliards pour le Golf sont-ils plus appropriés que le même montant pour les vaccins, les dispensaires et hôpitaux régionaux, les écoles urbaines et rurales etc.? Qui a donné l'approbation pour une telle folie? Qui répondra à ces questions?


Mais il n'y a pas plus fantaisiste que la ligne budgétaire relative à la restauration des prisonniers au Gabon. D'après les chiffres du Ministère de la Justice gabonais, la Prison Centrale de Libreville, situé à Gros-Bouquet, compterait environ 2800 détenus. La loi des Finances 2013 nous dit que la popote pour ces prisonniers s'établira comme suit:

Viande: 220 millions de francs CFA
Poisson: 200 millions
Boulangerie et pâtisserie: 150 millions
Produit alimentaire divers: 120 millions

Tout ceci fait un total de 690 millions de francs CFA.

Mais l'ennui pour nous est que renseignement pris, personne à la sécurité pénitentiaire n'a été capable de nous dire la dernière fois que de la pâtisserie a été servie aux prisonniers. En fait l'individu à qui nous avons parlé nous a répondu que c'était toujours pain et conserve. Ensuite, il nous a été confirmé que la prison centrale ne dispose pas d'installations permettant de cuisiner pour 2800 détenus. Ces chiffres sont donc fantaisistes et ne reposent sur aucune réalité du terrain. Le scenario qui nous a été expliqué est que cette budgétisation ne servira qu'à acheter le pain et la sardine habituelle, à des coûts bien moindre que ce qui est projeté dans la loi des finances et les gestionnaires des crédits et leurs patrons vont empocher le reliquat. Quand on additionne à la prison de Libreville les lignes budgétaires des centres de détention à l'intérieur du pays, ce sont des milliards qui vont prendre la direction des comptes privés.



Nous conseillons à tous les lecteurs de prendre connaissance de la loi des finances 2013, aux liens ce dessous de manière à vous faire une opinion de comment est utilisé votre argent et les priorités des gouvernants du Gabon.

Lien 1

Lien2

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