ALI BONGO STAGGERING CYNICISM IN SEEKING A MINUTE OF SILENCE FOR BRUNO MBOULOU BEKA. LE SIDÉRANT CYNISME D’ALI BONGO QUI DEMANDE UNE MINUTE DE SILENCE POUR BRUNO MBOULOU BEKA






English version

In a speech on Monday, 22 December 2009, Ali Bongo opened by saying the following (see the first video):

"On Saturday afternoon, one of our compatriots, like many others, went about their business; not knowing that he would meet hatred and would be taken away, snatched from the affection of his people by indiscriminate violence that nothing can justify. That afternoon, Bruno Beka, our young fellow compatriot who was 30 years old, did not return home. He will never go home again. In memory of our compatriot cowardly assassinated, I ask all to observe a minute of silence please.”

This cynical comedy by Ali Bongo cannot clear him of the full responsibility for this murder. Indeed, as indicated without any doubt by the second video above, shot by witnesses of the murder and whose audio is explicit. It is Ali Bongo’s defense forces that took the life of Bruno Mboulou Beka. This video shows you the defense forces charging the population, firing tear gas rockets at first; then from the fifteenth second, you hear gun shots, followed by screams of the population. At the thirtieth second, you can clearly hear a breathless witness exclaim: "They have killed someone"; to which another replies, "they have killed." Then you hear the people screaming angry towards the defense forces "shoot, shoot, shoot." At the forty-eighth second, there is a burst of automatic weapon that is heard. The clamor rises up from the crowd: "They have killed, they have killed”, witnesses say more and more. In the second minute you can see a fellow wearing a red polo shirt pointing a finger saying "the guy who is lying there, they shot him." From 2 minutes 15 seconds, you can see the compatriot Bruno Mboulou Beka, his face burst and bloodied surrounded by goodwill compatriots intending to find a vehicle to drive him to a health facility.

Dear Readers, when Ali Bongo called for a minute of silence for this compatriot, are we not in the case of the murderer who wants to pay a posthumous tribute to his victim? When Ali Bongo said that this compatriot met hate; Is it not this hatred that Ali Bongo has for the Gabonese people? When Ali Bongo speaks of a cowardly assassinated compatriot, would he admit that it is his forces that murdered Bruno Mboulou Beka? The video is very clear and leaves no doubt about the responsibilities of the murder for which the sponsor is none other than Ali Bongo, who cynically wants to absolve himself from this responsibility in a staged minute of silence. It does not work!

What about the falsehoods of the Prosecutor of Libreville, Sidonie Flore "pachyderm meat" Ouwé, who initially was fabricated entirely fictitious circumstances saying that the police stopped a vehicle with protesters carrying the body of Bruno Mboulou Beka they had stolen in a Libreville morgue?

When one comes to this level of cynicism and cruelty, can they still consider themselves normal human beings? But dear readers, it is up to us all to preserve the truth and bludgeon them with it until their regime built on lies, collapses on its weight.


Version française

Dans un discours tenu le Lundi 22 Décembre 2009, Ali Bongo a ouvert en disant ce qui suit (voir la première vidéo):

«Samedi après-midi, un de nos compatriotes, comme tant d’autres, vaquait à ses occupations; ne sachant pas qu’il rencontrerait la haine et qu’il serait emporté, arraché à l’affection des siens, par une violence aveugle que rien ne peut justifier. Cet après-midi-là, Bruno Beka, notre jeune compatriote qui avait 30 ans à peine, n’est pas rentré chez lui. Il ne rentrera plus jamais chez lui. A la mémoire de notre compatriote lâchement assassiné, je demande à tous d’observer une minute de silence s’il vous plait »

Cette comédie cynique d’Ali Bongo ne saurait le dédouaner de l’entière responsabilité de ce meurtre. En effet, comme l’indique sans doute aucun la deuxième vidéo ci-dessus, filmée par les témoins du meurtre et dont l’audio est explicite. Ce sont les forces de défense d’Ali Bongo qui ont ôtés la vie à Bruno Mboulou Beka. Cette vidéo vous montre les forces de défense en train de charger la population, en tirant des roquettes de gaz lacrymogènes dans un premier temps; puis à partir de la quinzième seconde, on entend des tirs d’armes à feu, suivis de cris de la population. A la trentième seconde, on entend clairement un témoin à bout de souffle s’exclamer : « ils ont tué quelqu’un » ; ce à quoi un autre répond : « ils ont tué ». Ensuite vous entendez la population en colère crier envers les forces de défense : « tirez, tirez, tirez ». A la quarante huitième seconde, il y a une rafale d’arme automatique qui se fait entendre. La clameur s’élève alors de la foule : « ils ont tué, ils ont tué », disent les témoins de plus en plus nombreux. A la deuxième minute on voit un compatriote vêtu d’un polo rouge pointer du doigt en disant : « le gars qui est couché là, ils ont tiré sur lui ». A partir de 2 minutes 15 secondes, on peut apercevoir le compatriote Bruno Mboulou Beka, le visage éclaté de sang, avec autour de lui des compatriotes de bonne volonté se proposant de trouver un véhicule pour le conduire vers une structure de soins.

Chers lecteurs, quand Ali Bongo demande une minute de silence pour ce compatriote, ne sommes-nous pas dans le cas de figure où l’assassin veut rendre un hommage posthume à sa victime ? Quand Ali Bongo dit que ce compatriote a rencontré la haine ; n’est-ce pas cette haine qu’Ali Bongo a pour les Gabonais ? Quand Ali Bongo parle d’un compatriote lâchement assassiné, reconnait-il que ce sont ses forces qui ont assassiné Bruno Mboulou Beka ? Le vidéo est très explicite et ne laisse aucun doute possible sur les responsabilités de ce meurtre dont le commanditaire n’est autre qu’Ali Bongo, qui cyniquement veut vouloir s’absoudre de cette responsabilité dans une mise en scène de minute de silence. Ça ne marche pas !

Que dire des propos mensongers du procureur de Libreville, Sidonie Flore « viande de pachyderme » Ouwé, qui dans un premier temps a inventé de toutes pièces des circonstances totalement fictives voulant que les forces de l’ordre aient stoppé un véhicule au bord duquel des manifestants transportaient le corps de Bruno Mboulou Beka qu’ils avaient subtilisé dans une morgue de Libreville ?

Quand on en arrive à ce niveau de cynisme et de cruauté, peut-on encore se considérer comme être humain normal ? Mais chers lecteurs, il nous appartient à tous de préserver la vérité et de la leur assener jusqu'à ce que leur pouvoir construit sur le mensonge, s’écroule de tout son poids.

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