YES MISTER ISOZE-NGONDET, GABON IS A DICTATORSHIP, BECAUSE... OUI MONSIEUR ISOZE-NGONDET, LE GABON EST UNE DICTATURE; CAR…





English Version

1. On 20 December 2014, free Gabonese citizens wanted to demonstrate publicly, democratically and peacefully. Your police have charged them, open fire on them; causing the death of the compatriot Bruno Mboulou Beka and others whose identities have not yet been revealed; and many injured showing the bullet holes in their battered bodies. Mr. Issoze Ngondet, you broadcasted a fake video to exonerate yourselves of this murder, while two other videos shot by people who were a few meters away from the assassination, have indeed confirmed that our compatriot died following the firing from security forces and immediately we see on these videos rescuers pointing fingers towards the security forces, saying, "they have killed, they have killed." Mr. Issoze Ngondet, these are the methods of a dictatorship!

2. On December 20, 2014, your security forces conducted raids in the streets and private homes, arresting and incarcerating anything that moved. Testimonies by parents tell us that many young people and even children were picked up by the militias and copiously beaten before being locked up in the jails of the regime. The youngest of these prisoners was 8 years old. A Gabonese civil servant, by the name of Moussavou Kombil, though not a member of the opposition, made a sad testimony that was put on the Internet; recounting how he was arrested in his home, copiously pummeled and incarcerated. He escaped with serious personal injury. This fellow could have lost his life. What has this innocent Gabonese done to deserve this? Mr. Issoze Ngondet, these are the methods of a dictatorship!

3. On 25 December 2014, former Prime Minister and current Vice President of the Union Nationale party, Mr. Casimir Oye Mba, who is already dealing with the recent death of his son; was denied the right to leave the country by the airport authorities, citing an order from the prosecutor. What offense Mr. Casimir Oye Mba is guilty of, justifying the ban from leaving the country? Mr. Issoze Ngondet, these are the methods of a dictatorship!

4. Since 20 December 2014, the Libreville University campus has been emptied of its students forcibly; and students have been arrested by the regime. In addition, this system does not allow the families of these students to visit their imprisoned children to take the measure of their treatment by the torturers of the regime and their health. Mr. Issoze Ngondet, these are the methods of a dictatorship!

Mr. Issoze Ngondet, we gave you a few examples from the last 6 days undeniably proving that Gabon is a dictatorship. The Gabonese people want and await a change of political system in their country; and you do everything to prevent this popular wish, through your repressive methods to silence the population that is hostile to your regime. When one speaks the truth and stays close to the facts, one inevitably comes to the conclusion that Gabon, politically, socially, economically and humanly, remains that implacable dictatorship that unfolds regularly and brutality. That’s why the Gabonese people strongly appeal to the collapse of this system and of this regime.

Mr. Issoze Ngondet, you cannot disguise your regime by giving it a pluralistic and democratic respectability; no you cannot because your regime causes great suffering difficult to explain and to hide. The ambition of your regime is to dominate the Gabonese society, to silence it and prevent civil disobedience through savage oppression and repression. Your regime is in the hot seat and its collapse has become inevitable.

Mr. Issoze Ngondet, the real issue is whether the Gabonese people have the right to be masters of their destiny, to enjoy their freedom; if they have the will and the ability to choose their elected officials. The promotion of a single thought, stifles dissent, excludes the most diverse forms of expression and causes intolerance that always leads to dead ends. Of the expeditionary forces such as those you did deploy on 20 December 2014, fed with the theory of total annihilation of dissent, looking for the people to be impaled by the sword, are now anachronistic and only illustrate the blindness of your regime.

Mr. Issoze Ngondet, Goethe said: "What you have inherited from your ancestors, you must be earned it by yourself, otherwise it will never be yours." So while you abuse the Gabonese people; they, like a tranquil river, true to its ancestral source; runs its course, expands, grows, is enriched with new contributions despite the clashes of history. Today, rich of all its tributaries, the large river that is the Gabonese people is going toward the sea, toward the marine estuary; this metaphorical place that embodies the capital of Gabon, therefore the confluence of all the country components, as well as its political power. Mr. Issoze Ngondet, your fate is sealed, the carrots are cooked, the dictatorship is over; you are on borrowed time; it's only a matter of time!


Version Française

1. Le 20 décembre 2014, des gabonais libres ont voulu manifester publiquement, démocratiquement et pacifiquement. Vos forces de l’ordre les ont chargés, leur ont tirés dessus; occasionnant la mort du compatriote Bruno Mboulou Beka et d’autres dont les identités n’a pas encore été révélées; et de nombreux blessés démontrant les impacts de balles sur leurs corps meurtris. Monsieur Issoze Ngondet, vous avez diffusé une vidéo maquillée pour vous disculper de cet assassinat, alors que deux autres vidéos filmées par des personnes qui étaient à quelques mètres de cet assassinat, nous ont bel et bien confirmé que notre compatriote est mort suite aux tirs d’armes à feu provenant des forces de sécurité et qu’immédiatement sur ces vidéos on voit des témoins secouristes pointer du doigt vers les forces de l’ordre en disant : « ils ont tué, ils ont tué ». Monsieur Issoze Ngondet, ce sont là des méthodes propres à une dictature !

2. Le 20 décembre 2014, vos forces de sécurité ont procédé à de véritables razzias dans les rues et habitations de privées, arrêtant et incarcérant tout ce qui bougeait. Des témoignages de parents nous disent que de nombreux mineurs et même des enfants ont été cueillis par ces milices, et copieusement bastonnés avant d’être enfermés dans les geôles du régime. Le plus jeune de ces personnes incarcérées avait 8 ans. Un fonctionnaire Gabonais, répondant au nom de Moussavou Kombil, pourtant non membre de l’opposition, a fait un triste témoignage qui a été mis sur internet; relatant comment il a été arrêté dans sa propriété, copieusement bastonné et incarcéré. Il s’en est sorti avec de sérieux dégâts corporels. Ce compatriote aurait pu y laisser sa peau. Qu’a fait cet innocent Gabonais pour mériter cela ? Monsieur Issoze Ngondet, ce sont là des méthodes propres à une dictature !

3. Le 25 décembre 2014, l'ancien Premier Ministre et actuellement Vice-président du parti Union Nationale, Monsieur Casimir Oye Mba, qui déjà est sous le coup du récent décès de son fils; s'est vu refuser le droit de quitter le territoire national par les autorités aéroportuaires, évoquant un ordre du Procureur de la République. De quel délit s’est rendu coupable Monsieur Casimir Oye Mba, qui justifie cette interdiction de quitter le territoire ? Monsieur Issoze Ngondet, ce sont là des méthodes propres à une dictature !

4. Depuis le 20 décembre 2014, le campus de l’université de Libreville a été vidé de ses étudiants manu militari ; et des arrestations d’étudiants ont été perpétrées par le régime. En plus, ce régime n’autorise pas les familles de ces étudiants à rendre visite à leurs enfants incarcérés, pour prendre la mesure de leur traitement par les tortionnaires du régime et de leur état de santé. Monsieur Issoze Ngondet, ce sont là des méthodes propres à une dictature !

Monsieur Issoze Ngondet, nous ne vous avons donné là que quelques exemples datant des 6 derniers jours qui prouvent indéniablement que le Gabon soit une dictature. Les Gabonais veulent et attendent fermement un changement de système politique dans leur pays; et vous faites tout pour que ce vœux populaire ne se réalise pas, d’où vos méthodes répressives pour museler la population hostile à votre régime. Quand on parle vrai et qu’on reste près des faits, on arrive inévitablement à la conclusion que le Gabon dans sa politique, sociale, économique et humaine, reste cette implacable dictature qui se dévoile avec régularité et brutalité. Voici pourquoi les Gabonais appellent avec insistance à l’écroulement de ce système et de ce régime.

Monsieur Issoze Ngondet, vous ne pouvez maquiller votre régime en lui donnant des airs de respectabilité pluraliste et démocratique ; non vous ne le pouvez pas car votre régime provoque de grandes souffrances difficiles à expliquer et à cacher. L’ambition de votre régime est de dominer la société Gabonaise, de la réduire au silence et à l’obéissance par une oppression et une répression sauvages. Votre régime est sur la sellette et son effondrement est devenu inévitable.

Monsieur Issoze Ngondet, le vrai problème est de savoir si le peuple Gabonais a le droit d’être maître de son destin, de jouir de sa liberté ; s’il a la volonté et la capacité de se conduire lui-même pour choisir ses élus. La pensée unique qui étouffe toute voix dissidente, toute opposition, exclut les formes d’expression les plus diverses et n’entraine que l’intolérance qui mène toujours vers des impasses. Des corps expéditionnaires comme ceux que vous avez déployés le 20 décembre 2014, nourris de la théorie de l’anéantissement total de la dissidence, voulant passer le peuple au fil de l’épée, sont aujourd’hui anachroniques et n’illustrent plus que la cécité de votre régime.

Monsieur Issoze Ngondet, Gœthe disait: «Ce que vous avez hérité de vos ancêtres, il faut le mériter par vous-mêmes, autrement ce ne sera jamais à vous.» Alors, pendant que vous maltraitez le peuple Gabonais ; lui, à la manière d’une rivière tranquille, fidèle à sa source ancestrale ; suit son cours, s’élargit, grossit, s’enrichit de nouveaux apports malgré les heurts de l’histoire. Aujourd’hui, riche de tous ses affluents, le grand fleuve du peuple Gabonais va vers la mer, vers l’estuaire marin; cet endroit métaphorique qui incarne autant la capitale du Gabon, donc la confluence de toutes les composantes du pays, que le pouvoir politique. Monsieur Issoze Ngondet, votre sort est scellé, les carottes sont cuites, la dictature c’est fini; vous êtes en sursis; ce n’est plus qu’une question de temps !

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