THE RATINGS AGENCY FITCH DELIVERS A KNOCK-OUT BLOW TO ALI BONGO. L’AGENCE DE NOTATION FITCH ASSÈNE UN COUP D’ASSOMMOIR À ALI BONGO






English version

Already punch-drunk like a boxer who has taken too many hits, because of his cornering by the case of his use of false birth documents; Ali Bongo has just received another uppercut; this time from Fitch rating agency that has announced that it lowered the economic rating of Gabon from stable to negative. This deserves an explanation.

It should first be emphasized that Fitch Ratings is one of the 4 largest credit rating agencies in the world. It assesses the economic and fiscal situation of the world's largest companies, hedge products such as raw materials, and the solvency of Nations. The explanations given by that agency as the reasons for the lowering of Gabon’s rating are very clear. This reduction is partly due to the inability of the Gabonese authorities to respect the minimum standards of economic, fiscal and budgetary principles. When the price of oil is now falling, knowing that this is the main resource of the country; it can be expected that deficits will continue to accumulate in the future. By this negative rating, Fitch sends a clear signal to potential investors that Gabon is not a good destination for their placements. In essence, here is what Fitch says about the Gabonese economy:

1) Medium Declines in Gabon's oil production makes the sovereign more sensitive to oil price shocks. Lower oil revenues in 2015 will weigh on Gabon's fiscal and external positions. Oil revenue represented more than 50% of total government revenue and about 80% of export earnings. Fitch expects the value of oil production to fall by about one-fifth in 2015 in US dollar terms, following a decline of nearly 10% in 2014. Because its reserves are depleting, Gabon cannot adjust its production to offset the impact of price shocks. In order to preserve its fiscal position, the government has scaled down its investment programme in 2014.

2) Unlike some other oil exporters, Gabon has not built up a substantial oil fund, although deposits stand at nearly 10% of GDP, providing a cushion in the near term. The absence of significant fiscal buffers beyond this leaves the government with few options but to cut expenditure to mitigate the fall in oil revenue over the medium term.

3) Fitch views public finance management as a weakness. Given the magnitude of the planned fiscal adjustment, the accumulation of arrears is a risk. Local capital markets are under-developed, limiting financing flexibility.

4) The lack of economic diversification increases the impact on GDP of price or production shocks in the oil sector. Non-oil growth is highly dependent on the government's fiscal stimulus via the "Emerging Gabon" investment program, which has been largely supported by high oil prices in previous years. The sharp reduction in capital expenditure will bring about a slowdown in GDP growth in 2015, but will also set back efforts to diversify the economy over the longer term.

5) The 2016 presidential elections are likely to prove more challenging than the 2009 round, as several relatively high profile opponents to incumbent President Ali Bongo have expressed their willingness to run. Accusations of wrongdoings could dent the legitimacy of the incumbent President, which could create some political instability.

6) Gabon has a high GDP per capita of nearly USD10,000, more than double the 'BB' range median. However, levels of human development are lower than its rated peers. Governance and the business climate are weak, according to indicators from the World Bank.

7) Data quality is weak and constrains the ratings. Fiscal and economic management is hampered by the weak quality and timeliness of balance of payment and fiscal data.

8) RATING SENSITIVITIES: The main factors that could lead to a downgrade are: - A deterioration in fiscal balances and a worsening of public and external debt dynamics, for example caused by a more severe and sustained fall in oil prices or failure to adequately reduce spending to offset lost oil receipts. -Political instability ahead of the 2016 ballot. The current rating Outlook is Negative. Consequently, Fitch does not currently anticipate developments with a material likelihood of leading to an upgrade.


Dear readers, what could the regime answer to this analysis by Fitch agency?




Version française

Déjà sonné comme un boxeur qui a pris trop de coup, par son coinçage dans l’affaire de son utilisation de faux documents de naissance; Ali Bongo vient de recevoir un nouvel uppercut, cette fois de la part de l’agence de notation Fitch qui vient d’annoncer qu’elle abaissait la position économique du Gabon de stable à négative. Cela mérite explication.

Il convient d’abord de souligner que Fitch Ratings est une des 4 plus grandes agences de notation financière du monde. Elle évalue la situation économique et fiscale des grandes entreprises du monde, les produits spéculatifs comme les matières premières, et la solvabilité des États Nations. Les explications données par cette agence comme raison de l’abaissement de la notation fiscale du Gabon, sont très claires. Cet abaissement découle en partie de l’incapacité des autorités gabonaises à respecter un minimum de normes en matière économique, fiscale et budgétaire. Au moment où le prix du baril est en train de chuter, sachant que ce produit est la principale ressource du pays; on peut s’attendre à ce que les déficits continuent à s’accumuler dans le futur. Par cette notation négative, l’agence Fitch signale clairement aux investisseurs potentiels que le Gabon n’est pas une bonne destination pour leurs placements. En substance, voici ce que dit Fitch à propos de l’économie Gabonaise:

1) Des baisses de moyennes de la production pétrolière au Gabon rendent le fond souverain du Gabon plus sensibles aux chocs des prix du pétrole. La baisse des recettes pétrolières en 2015 pèsera sur les positions fiscales et externes du Gabon. Les revenus du pétrole représentent plus de 50% des recettes totales du gouvernement et environ 80% des recettes d'exportation. Fitch s’attend à ce que la valeur de la production de pétrole baisse d'environ 20% en 2015 en US dollars, après une baisse de près de 10% en 2014. Étant donné que ses réserves s’épuisent, le Gabon ne peut pas ajuster sa production pour compenser l'impact des chocs de prix. Afin de préserver sa position budgétaire, le gouvernement a réduit son programme d'investissement en 2014.

2) Contrairement à d'autres pays exportateurs de pétrole, le Gabon n'a pas mis en place un consistant fond pétrolier, bien que les dépôts s’élèvent à près de 10% du PIB, qui fournirait un coussin à court terme. L'absence de marges de manœuvre budgétaires importantes au-delà de ce niveau, ne laisse au gouvernement que peu d'options, il doit réduire les dépenses pour compenser la chute des recettes pétrolières à moyen terme.

3) Fitch considère la gestion des finances publiques comme une faiblesse. Compte tenu de l'ampleur de l'ajustement budgétaire prévu, l'accumulation des arriérés est un risque. Les marchés de capitaux locaux sont minimaux, ce qui limite la flexibilité de financement.

4) Le manque de diversification économique augmente l'impact sur le PIB du prix ou des chocs dans le secteur pétrolier. La croissance non pétrolière est fortement dépendante des mesures de relance budgétaire du gouvernement via le programme «Gabon émergent» d'investissement, qui a été largement soutenu par les prix élevés du baril de pétrole dans les années précédentes. La forte réduction des investissements entraînera un ralentissement de la croissance du PIB en 2015, mais aussi retardera l’effort de diversification de l'économie sur le long terme.

5) Les élections présidentielles de 2016 pourraient s’avérer plus difficiles que celles de 2009, vu que plusieurs opposants aux profils relativement élevés comparé au président sortant Ali Bongo, ont exprimé leur volonté de se présenter. Les accusations de méfaits pourraient endommager la légitimité du président sortant, ce qui pourrait créer une certaine instabilité politique.

6) Le Gabon a un PIB par habitant élevé; il est près de 10000 dollars, plus du double de la fourchette médiane des pays comparables. Cependant, le niveau de développement humain est inférieur à celui de ses pairs notés. La gouvernance et le climat des affaires sont faibles, selon les indicateurs de la Banque mondiale.

7) La qualité des données est faible et limite les évaluations. La gestion budgétaire et économique est entravée par la faible qualité et le manque de rapidité de la fourniture des données relatives à la balance des paiements et à la fiscalité.

8) La note est sensible: aux principaux facteurs qui pourraient conduire à une nouvelle révision à la baisse, qui sont: - Une détérioration des soldes budgétaires et une aggravation de la dynamique de la dette publique et externe, par exemple causée par une chute plus grave et soutenue des cours pétroliers ou une incapacité à réduire de manière adéquate les dépenses pour compenser les recettes pétrolières perdues. – L’instabilité politique avant le scrutin 2016. Les Perspectives de la présente natation sont négatives. En conséquence, Fitch ne prévoit pas actuellement développements qui pourraient conduire à une hausse.

Chers lecteurs, que pourrait bien répondre le régime à cette analyse de l’agence Fitch?

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